Shingen ayant eu marre d’être entouré par une bande d’incapables, surtout d’une certaine du Houssoy-Fryngen qui avait catégoriquement refusée de suivre ses ordres, décida de prendre maintenant les choses soi-même en main. Chauffé par les chiffres économiques mensuels qui était une catastrophe, un désastre total et qui donc le faisait voir rouge, noir et jaune il avait presque assommé le pauvre qui avait eu le malheur de lui apporter le dossier sur les chiffres économiques avec un vase volant. Par chance pour le fonctionnaire, celui-ci avait su courir assez vite hors du bureau du Premier Consul, bureau qui maintenant avait l’air plus d’un champ de bataille que d’un lieu de travail.
C’est ainsi donc décidé de reprendre lui-même l’affaire qu’il téléphona à l’armée pour ordonner aux divisions stationnés dans les terres conquises de prendre d’assaut les banques nationaux et d’y extraire l’argent qui depuis un mois devrait déjà être dans la Banque Nationale du Belondor. C’est avec ceci que cent trente milliards furent retirés des colonies et amener dans la Banque Nationale. Une fois l’argent en lieu sûr, dix milliards furent enlevés pour financer la reconstruction des zones dévastés, reconstruction qui fut entamée deux heures plus tard en urgence et qui concernait surtout la région de Cancraces et le Nord-Ouest de l’Empire. Les cent-vingt milliards restant furent envoyés dans toutes les directions pour amortir la dette nationale, ce qui faisait qu’à la fin de la journée l’Empire avait une dette de «que» 155 698 Millions de SB. Fait qui permettait de calmer le dragon ismarkien au grand bonheur de toute l’administration de l’Hôtel Castellum. Maintenant il fallait encore aller réveiller les sénateurs pour faire passer le Code d’Administration qui devait permettre à l’Empire de gagner encore quelques précieux milliards.
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