Erasmus Nerym
Nombre de messages : 687 Age : 72 Localisation : Elbêröhnit. Date d'inscription : 06/11/2006
Notoriété Tendance politique: Aucune
| Sujet: Lettre au Premier Consul Mer 19 Déc - 15:57 | |
| Erasmus contempla le parc du Consulat de son bureau en bois d’ébène.L’hiver était bien entamé mais la Capitale gardait un charme inexplicable. L’homme prit un beau stylo à plume, réfléchit un instant, puis écrivit : - Citation :
TRES SAINT EMPIRE DU BELONDOR
CONSULAT DE LA COURONNE_______________________
DE Son Excellence le Consul de la Couronne du Très Saint et Très Syiste Empire du Belondor,
A Son Excellence le Premier Consul du Très Saint et Très Syiste Empire du Belondor,
- Citation :
- MONSIEUR,
C’est avec regret mais fermeté que je vous présente ma démission de votre Gouvernement. Je considère personnellement que le Consulat de la Couronne ait travaillé comme il se doit sous mon égide pour la Nation, mais seule cette dernière pourra déterminer si mon labeur fut satisfaisant. Servir le Belondor et Sa Majesté étaient mes seuls objectifs durant mon mandat, et je souhaite que mes concitoyens s’en souviennent. Mais en ces temps de guerre, la place n’est plus aux vieux ordres et générations du passé ; le Belondor a besoin de figures plus jeunes pour gouverner l’Armée. De plus, le manque de réactions du Gouvernement lors de mon assassinat raté montre bien que l’Empire nécessite un renouveau de mentalité dans ses institutions. En gardant en mémoire les meilleurs moments de cette épopée fantastique mais surtout martiale, je vous prie d’agréer mes salutations distinguées et meilleurs vœux de réussite.
Erasmus Nerym.
P.S. : Ci-joint est ma carte d’adhésion au PSM, je ne souhaite plus être attaché à un parti afin de compléter de façon pragmatique mon entier retrait du monde politique. Erasmus fourra les deux papiers dans une enveloppe qu’il cacheta et envoya à la résidence du Premier-Consul.Puis, rangeant son stylo dans une poche de son veston, il se leva, prit sa serviette bourrée de dossiers, et s’éclipsa vers la sortie en prononçant un dernier adieu à son cabinet qu’il venait de limoger. | |
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