L'Empire du Belondor
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Micronation s'inspirant du Premier et du Second Empire français ainsi que de la Rome antique.
 
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 L'Impertinent : numero 8

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Erica Lahan

Erica Lahan


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MessageSujet: L'Impertinent : numero 8   L'Impertinent : numero 8 EmptyJeu 29 Mar - 7:43

"Un émotif à la tête de l'état » ou genèse d’une doctrine économique

Chers lecteurs, le présent article se veut pédagogique. En effet, il prétend proposer une analyse sur la façon dont se prennent certaines décisions au plus haut niveau de l’Etat. Aujourd’hui : comment est née une doctrine économique, la bien nommée « Nabelnisme ». Le lecteur sagace devinera sans peine qui en est l’auteur.
Cette…appelons-la « doctrine », pour simplifier, Sa Majesté(vous l’avez deviné, chers lecteurs, il s’agit bien là de l’ « auteur ») l’a-t-elle élaborée en y pensant tous les jours en nous rasant ? La vérité semble tout autre. La première trace de cette construction de l’esprit, comme dirait notre bon Duc Emmanuel d'Elbêröhnit, semble apparaître pour la première fois dans un discours que Sa Majesté a prononcé lors d’une visite à la province d’Ardanie, le 14 mars de cette année.
Ce jour-là, l’Connerie s’était enfin décidé à visiter celle qui était devenue une nouvelle province belondaure depuis la fin de la Guerre de Réunification. C’était bien la moindre des choses, d’autant plus que son gouverneur, Erasmus Nerym, s’était de nombreuses fois plaint de la lenteur des travaux de reconstruction et de l’incapacité du marché à répondre correctement à l’urgence de la situation(on pense bien entendu à F-G Construction, pour qui la charité ne nourrit pas son homme). On devine sans peine que la venue de l’Connerie, qui avait promis voici déjà deux mois, soit environ 80 jours dans le calendrier belondaure, de visiter l’Ardanie, était tant attendue. La réponse de ce dernier allait être à la hauteur de cette attente ? Patience. Nous y venons.

Le pied à peine posé sur le sol dévasté de l’Ardanie, éclate alors un drôle de drame. Sa Majesté prend conscience d’une terrible réalité. Une réalité tragique, insoutenable, que Sa Majesté ne pouvait soupçonner entre les quatre murs de son palais lambrissé : il y a de la misère au Gogoland ! Et plus particulièrement en Ardanie ! Cette pauvre Ardanie souffrante, qui attend désespérement que quelqu’un se penche sur son cas. Un cas si complexe qu’il aura fallu tant de temps à Sa Majesté pour s’en rendre compte, sans doute.
Le spectacle désolant fait effet sur l’Connerie, en tout cas. Emu jusqu’à la componction, peinant à croire l’impensable(l’Ardanie si peu reconstruite en cinq mois)Sa Majesté ne peut rester sans réagir. Que propose-t-elle alors, demandera le lecteur impatient, tout comme l’est l’ardanien lambda. Notre Connerie répond alors là où on ne l’attend pas : il aurait pu donner son numéro de portable à la province, mettre en place un « numéro Ford(c'est-à-dire, un « numéro vert ») »ou encore décider la mise en ouvre immédiate d’un programme de reconstruction, plutôt que d’attendre le bon vouloir d’entreprises privées. Sa Majesté fait mieux : contre toute attente, l’Connerie surprend en annonçant « la faillite du libéralisme au Gogoland » et « les limites de l’économie de marché », qu’il croit percevoir à travers la détresse de l’Ardanie. En effet, déclare-t-il illuminé par les flashs des journalistes présents, et comme inspiré par les muses, « cette théorie économique, aussi bonne soit-elle, n'est pas adaptée à notre situation économique actuelle, et n'est absolument pas nécessaire dans un contexte où les échanges internationaux sont très restreints. »
Emporté par son élan, Sa Majesté révèle alors son « ambition économique pour le Gogoland ». Ce projet peut se résumer en une phrase : « l’Etat s’occupera de tout ».
« Je pense qu'il est nécessaire pour le bien-être de nos concitoyens, la reconstruction des provinces militaires et la survie de notre cohésion sociale, que certains secteurs appartiennent entièrement à l'Etat(…) l'énergie, (les) hydrocarbures(…)l'eau, (les) transports ferroviaires, métropolitains, (la) télécommunication... mais aussi d'une Banque d'Etat en la personne morale de la Banque Centrale du Gogoland, pour que tous aient accès à l'emprunt, et des services postiers pour que (les)défavorisés puissent au moins échanger par courrier », affirme fièrement l’Connerie. « L'Etat aura aussi à cœur et comme devoir de palier à la faillite du système concernant le bâtiment par la création d'une entreprise de construction publique, qui se réservera les marchés publics ; mais aussi dans l'armement militaire de tout type afin d'assurer notre indépendance des grands groupes industrialo-militaires et conserver notre souveraineté(…)
Enfin, l'Etat doit avoir le monopole de la Sécurité sociale(…)pour un principe d'égalité. Mais(…) sans augmenter les prélèvements obligatoires et par un système de capitalisation public, sur le modèle des fonds de pensions. » La politique économique du Gogoland reposera, entre autre, sur « un monopole d'Etat dans certains secteurs afin d'assurer l'égalité de tous devant des besoins nécessaires à tous, de conserver notre indépendance d’action et d’initiative, de conserver notre souveraineté nationale et de palier aux faiblesses nombreuses du marché. »
En tout cas, ce projet, ou nouvelle doctrine économique, que l’on pourrait qualifier de « Nabelnisme », aurait, si l’on en croit Sa Majesté, la capacité de « métamorphoser l’Ardanie d’ici un an »…. si l’on peut l’appliquer…s’est empressé de rajouter l’Connerie, prudent. Défense de rire.
Mais peut-on reconstruire une province dévastée avec des « si » ? Les Ardaniens attendaient-ils réellement un cours d’économie, dispensé sous le coup de l’émotion ? De là à dire que le Nabelnisme ne serait qu’une forme d’ « onanisme » économique, il n’y a qu’un pas, que des malveillants ne se priveraient pas de franchir…
Enfin, est-ce la faillite d’un système économique qui est en cause ou bien faut-il fustiger l’incompétence et l’inconséquence du pouvoir impérial face à une situation d’urgence ?
D’ici que l’Connerie change encore de marotte, les ardaniens auront le temps d'avoir froid et de dormir dehors. Et s’ils ont faim, ils pourront toujours manger leur brioche.


Parlement. Sénat.
Loi de finance : "effet d'un manche en matière budgétaire"

Le 25 mars 2007 a été présentée au sénat le projet suivant, intitulé « loi de finance » :
Article 1 : Le budget de l'Etat de l'Empire du Gogoland sera de 65 milliards de SB durant la Troisième Législature.
Article 2 : Le Budget de l'Etat de l'Empire du Gogoland sera répartie ainsi :
- Intérieur : 32 milliards de SB
- Economie : 5 milliards de SB
- Affaires Etrangères : 17 milliards de SB
- Culture : 5 milliars de SB
- Sciences : 6 milliards de SB
Article 3 : Les articles 1 et 2 pourront être amendés.


« Messieurs des observations? » Demande le président du sénat, qui attend encore que les sénateurs se mettent en train. Car, des observations, il y en aurait ! Mettons-nous pour un instant, dans la peau d’un sénateur sagace. Un tel sénateur demande alors la parole et fait les remarques suivantes :
-« Ceci, une loi de finance ? Non, désolé, messieurs ! On nous ment, on nous spolie ! Ceci n’est pas une loi de finance ! D’aucun l’appellerait plus communément mais aussi plus justement…budget ! »
Passé ce moment de stupeur que n’aura sûrement pas manqué de provoquer, dans les rangs de l’auguste assemblée, cette révélation-une révélation au moins aussi importante que l’annonce du Nabelnisme-le sénateur sagace peut poursuivre. Il ne manquera sûrement pas de souligner que les priorités de ce budget vont à contre-courant des discours impériaux, notamment les discours en matière sociale.
Difficile d’appliquer une doctrine telle que le Nabelnisme quand 16 milliards de SB seulement sont alloués à l’économie(on présume que le social y est compris), la culture et la science(et l’éducation ?)contre 49 milliards pour l’intérieur(comprendre la sécurité)et les affaires étrangères(comprendre aussi la défense)….Dans ce cas, on voit mal comment financer la sécu que Sa Majesté appelle de ses vœux. L’auteur du présent budget se ficherait-il… « royalement » des préoccupations impériales en matières sociales ?
Enfin, le sénateur sagace trouvera certainement « confondant », à défaut de « consternant » que les plus hautes autorités et qui plus est, en matière économique et budgétaire, puissent confondre "loi de finance" et "budget".
La confusion est encore plus totale lorsque l’on constate que les déclarations de Sa Majesté en matière économique et sociale ne sont pas suivies d'effet, voire même contredit dans les faits. Peut-on alors parler d'"effet de manche" ou d' « un manche » en matière économique ?

Hélas. Une telle intervention n’existera sans doute que dans les rêves des lecteurs de l’ « Impertinent ». Il est temps de se réveiller. Ami lecteur, tu es bien au Gogoland !


Loi sur la Taxe écologique :
Les sénateurs veulent faire l'économie d'une taxe...

Le sénateur sagace pourrait exister. S’agirait-il de monsieur Tarsion ? Son intervention au sénat, un mardi 20 mars, pourrait nous donner de l’espoir à ce sujet : « Je voudrait apporter à cette heure ou tout le monde devrait être réveillé une proposition pour ajouter quelques modifications aux lois écologiques qui sont très vague. Je suis personnellement convaincu que pour apporter des grand changements il faut faire plusieurs petits pour que les gens qui on de la peine à évolué s’adapté tranquillement », dit-il. « Les gens qui on de la peine à évolué s’adapté tranquillement » ? De qui parle-t-il ? Nous ne le saurons pas, puisque notre sénateur enchaîne, en faisant la proposition d’ « un impôt écologique », de 0.5% sur le kérosène et la benzine. Conscient de « choquer (ses)collègues qui possèdent des compagnies d’aviation », il croit bon de préciser que lui-même en possède une. « Ce n’est pas dans mes propre intérêts de demander cette loi », se défend-il, « mais je le fait car je suis persuadé qu’avec cette argent pourront être soutenu les recherches dans des moyens de transports propre et que ces 0.5% sont pas une perte mais un investissement forcé pour que nos fils et petit-fils peuvent vivre dans un monde digne de ce nom. Je demande donc votre soutien pour cette loi mes chers collègues. »Hélas, visiblement, les sénateurs(à part monsieur Canus, le seul à soutenir le projet) ne semblent pas partager le même désintéressement que leur collègue Raivinine Tarsion. Ils semblent même peu réceptifs au mot « solidarité ». Auraient-ils manqué le dernier discours de Sa Majesté, sur sa nouvelle doctrine économique, prononcé en Ardanie ?
Le président du sénat, le
Duc Emmanuel d'Elbêröhnit, sort son révolver dès qu’il entend le mot « taxe » : «certains n'ont que ce mot à la bouche », déplore-t-il, en se déclarant plus favorable à des incitations fiscales : « deduction de l'impot des installations fonctionnant avec des carburant renouvelables, l'Etat devant donner l'exemple avec ses équipements.
Le budget du Consulat de la recherche peut etre mobilisés sans moyens nouveaux. »
Le Duc Adalbert de Talleyrand-Braserel renchérit :« Je ne peux etre que d'accord avec notre cher Président. Il n'est pas question de taxer les companies aériennes. Demandons leurs plutôt de faire des recherches dans le but de rendre la avions plus "propre". Au Consulat de la Recherche à en faire de même. »
Il s’en suit alors une sorte de dialogue surréaliste :
-« Monsieur de Braserel, le but n'est pas seulement de trouver des fonds mais d'en plus réduire la consommation de benzine et kérozène avec l'aide de ses taxes.
En plus l'inactivité légendaire du Consulat des Sciences me fait douter lourdement que ces fonds soient mis en bons mains et utiliser avant le prochaine siècle », croit bon de préciser le sénateur Tarsion.
-« Alors pourquoi ne pas les obliger a reduire leurs consommation ?A eux de faire ce qu'ils ont a faire. », réplique le duc Adalbert. « C'est exactement un des buts de cette taxe, Monsieur de Braserel », répond du tac au tac monsieur Tarsion.
-« On peut obliger des entreprises a reduire leurs consommation, sans pour autant les taxer », insiste le Duc Adalbert de Talleyrand-Braserel.
Comment ? Le duc se garde bien de nous donner ce secret.
Le président du sénat, que le débat et le projet semblent agacer, décide de conclure : « Je vois que les points de vue s’opposent, et bien qu’ un texte soit présenté on verra. »

« On verra » ? Que veut-il dire ? Que même s'il y a un projet de loi, celui-ci passerait à la trappe, pour éviter de heurter les susceptibilités ?Décidemment, les voies des sénateurs sont impénétrables !
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