L'Empire du Belondor
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L'Empire du Belondor

Micronation s'inspirant du Premier et du Second Empire français ainsi que de la Rome antique.
 
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 L'Impertinent : numero 7

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Erica Lahan

Erica Lahan


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MessageSujet: L'Impertinent : numero 7   L'Impertinent : numero 7 EmptyDim 11 Mar - 10:36

Décentralisation, droit de grève et impôts…Les sénateurs nous mitonnent une daube à leur sauce…

Réunis comme chaque jour sous les dorures du Sénat, nos édiles, cherchant toujours le bien public, usent de leurs talents d'orateurs avec la profusion et l'éclat de celui qui n'a rien à dire et tente vainement de meubler. Mais après tout cela est bien compréhensible, car enfin, à quoi sert votre Sénat ? Loin de vouloir renverser « l'ordre » établi, interrogeons-nous plutôt sur la compétence de nos représentants. Car un bon représentant n'est-il pas avant tout une personne compétente ? Les trois derniers projets présentés devant l'assemblée sont l'occasion pour nous de faire le point sur la compétence du personnel politique et il est plus que temps de faire tomber les masques et surtout les préjugés sur nos bons sénateurs. Petit florilège.

Regardez ce sénateur de l'UDB, qui tout d'un coup se lève et dit : « Je me suis rendu compte que les cités ne pouvaient construire à leur guise sur les terres qui leurs sont accordées. ». La divine providence s'est abattue sur ce sénateur qui par on ne sait quel truchement a eu une vision digne d'une pythie. Oui, il existe des cités et pis encore, celles-ci ne peuvent construire à leur guise. Terrible n'est-ce pas ? Il aurait été bon d'en expliquer la raison, mais comme chacun sait, les voies du sénateur sont impénétrables...Quoiqu'il en soit une loi sera balancée sur le bureau avant le coucher du soleil, parole de sénateur ! Et en effet, la loi est immédiatement proposée au vote. Revenons quelques instants sur l'exposé des motifs, c'est-à-dire sur les raisons d'une telle loi. « Ainsi, elles [les cités] sont totalement dépendantes de l'Etat souverain. Je ne souhaite pas par cette loi établir une sorte d'indépendance, mais seulement, il me paraît normal que les villes puissent développer leur projet sans trop de délai. » « Hein ??? » me dirait un lecteur peu attentif, ou un tantinet intelligent, les deux se valent ici. En effet voilà un exposé des motifs qui, s'il n'a pas le mérite de la clarté, a celui de la concision, un peu trop même. Il s'agit donc, tout en ne donnant pas l'indépendance aux Cités, tout de même, de leur donner suffisamment de moyens pour ne plus être dépendantes de l'Etat, et de l'Etat souverain. (Petite précision pour notre lecteur fidèle : il est heureux que le Belondor soit un Etat souverain, sans quoi votre pauvre sénateur ne serait pas en train de tenter de justifier son projet...bref.) Pour celui qui n'aurait pas suivi, voilà donc un projet de Finances publiques. Amateur des Finances publiques, je vois tes yeux pétiller...Rendors-toi car de finance, cette loi n'a que le nom, et encore.
Voici donc un projet qui veut donner plus d'indépendance aux cités, en donnant au Consul de l'Economie le pouvoir de décider, de modifier ou d'annuler le budget desdites cités. Notez la pertinence de la remarque du sénateur Canus : « Avant de voter, j'aimerais savoir si dans le fond il s'agirait d'une sorte de décentralisation. » Point positif, M. Canus ne vote pas avant d'avoir essayé de comprendre, c'est un premier pas. Bon bien sûr il reste le mot « décentralisation » qui a autant sa place ici, que le mot démocratie dans un discours impérial. En effet, comment parler de décentralisation alors que le pouvoir central décide encore des fonds alloués aux collectivités ? Heureusement, le Sénateur de Braserel a corrigé le tir. Il s'agit bien sûr de donner aux collectivités des moyens, et pas d'une décentralisation.

Remarquez, c'est peut-être pas plus mal. Il suffit de faire un tour du côté de la Vice-Royauté de Triterres pour s'en rendre compte. Un hurluberlu y fait depuis quelques jours « suffoquer » la place publique. Non, ce n'est pas le vice-roi Heerburus, mais Constantine d'Entychine. Vous avez sûrement entendu parlé de lui, peut-être même l'avez-vous entendu parlé, et nul doute, n'avez rien compris à ce qu'il a dit. N'ai-je pas raison ? M. d'Entychine est un personnage. Un de ces gusses que vous ne croiserez pas tous les jours en allant à votre boulangerie. Après avoir proposé ces services comme Procureur Impérial et s'être gentiment fait remercier quelques jours plus tard. Notre Apollon des Bon-mots s'est vu offrir la gestion des prisons. Sans doute le Consulat espérait faire taire l'individu. C'est peine perdue. Il eût mieux valu de l'envoyer dans un monastère pour qu'il fasse voeux de silence. Je vous vois venir, vous allez me dire : « Mais pourquoi vous abattez-vous toujours sur ces pauvres gens ? » Avez-vous vraiment pris le temps d'écouter les propos de M. d'Entychine ? Quelques extraits, pour le plaisir des oreilles : une missive arriva au Consulat de l'Intérieur : « Réclamation d'audience Singulière », « C'est avec véhémence que je prends aujourd'hui la plume pour vous informer que mon intérêt porté à la justice du Saint Empire, me pousse à l'écarter de cette veulerie certaine. En ma qualité de Procureur Impérial j'ai dans un premier temps rédigé un bref rappel alcalin des principes de la bien-fondé droiture de notre justice, et j'espère pouvoir faire plus, en vous proposant que je puisse accéder à la fonction extrême de Préfet Délégué au Département de la Justice. », « Notre Empire laisse chaque jour la justice s'enferrer dans une môlesse que je ne puis admettre. En effet, cessons de nous courber avec disgrâce à l'égard de la léthargie de nos juges, et c'est pour engendrer d'avantage d'aggiornamento, afin de sortir de cette inaction déconcertante, que je souhaite me proposer à la fonction extrême de Préfet Délégué au Département de la Justice. Ceci pour engager des réformes de droiture, encadrant notre justice. J'espère que mes intentions sont désormais pénétrables à vos yeux." . Je ne peux résister à vous en publier une dernière :« Vos sophismes transpirent d'un enseignement grotesque qui semble quitter toute raison. Vous fabulez, interprétez malaisément mes propos, me portant préjudice. Votre cannevas d'argumentaire ubuesque m'afflige quand j'entends que vous me nommez tel un “va t'en guerre”. Et qu'osez vous vociférer ? Je manquerai de tact ? ».Bien, que ressort il d'une étude approfondie des propos de M. d'Entychine ? Ami lecteur, sois rassuré : absolument rien. En effet, le chantre de l'élégance et du cynisme, celui qui a fait des bons mots une arme de destruction massive de notre belle langue, cache en réalité derrière ses vociférations un néant cosmique assez proche du Q.I. Heerburussien. En tout cas une chose est sûre, M. d'Entychine ferait un excellent sénateur.

Revenons au Sénat d'ailleurs, et à cette fameuse loi sur la décentralisation.
L'autre objectif, souligné par le Sénateur Tarsion est la réduction des lenteurs administratives et en cela on rejoint le vieil adage « c'est le même marteau qui frappe, mais on en a rétréci le manche ». D'ailleurs, quel marteau a bien pu frappé ce cher sénateur ? « Ce qui me semble le plus favorable à cette loi c'est qu'elle réduira la bureaucratiei et permettra d'entamer plus des projets ce qui est aujourd'hui malheureusement un grand problème. Après moi cette loi s'attaque à notre plus grand problème; la lenteur de notre administration. Je trouve que cette loi est excellent par le fait quelle s'attaque au problème numéro un au Belondor. » Donc pour résumer : cette loi tend à résoudre le principal problème du Belondor, la lenteur administrative. Une phrase suffisait, pas la peine d'en faire trois, surtout trois identiques...Mais dirons nous qu'il s'agissait d'un effet d'emphase. D'un effet d'em quoi ?

Droit de grève et lock-out. Un projet qui vous mettra K.O.
Le bon Duc d'Elbêröhnit dans sa générosité légendaire, a présenté une loi qui vraisemblablement « décoiffe » . L'objectif est simple : limiter le droit de grève comme dans toute démocratie digne de ce nom, et introduire une conciliation. Pétri de bonnes intention le Duc a proposé : d'obliger les grévistes à avertir le Consulat de l'Economie quelques jours avant le début de leur grève. Ce dernier pouvant mettre en place une procédure de conciliation (entendre sans doute : intervention des forces de l'ordre, arrestation des opposants,...). On reconnaît ici tous les talents de l'homme public moderne. Oui, car votre Duc est un homme moderne. Usant a profit d'expressions tirées de la langue anglaise, de mots tels « refroidissement », notre homme a tout du « manager » d'entreprise qui gère l'Etat comme une petite épicerie de quartier.. Loin de se reconnaître vaincu par tant de professionnalisme, l'UDB va proposer des amendements visant à protéger les salariés. On saluera bien sûr cette initiative. Fait d'autant plus exceptionnel, cette loi a été l'occasion d'entendre notre Vize-Roi en Chef alias M. Heerburus, qui quand il ne chasse pas l'immigré, vient reposer son cerveau fatigué par tant d'âpres poursuites sous les dorures de l'hémicycle. Ecoutons le discours fleuve de celui qui, par sa concision, arrive à dépasser le sénateur Canus : « -Aucune objection. » Ami lecteur, je te sens déçu. N'y soit point au contraire ! Imagine l'effort surhumain développé par notre ami. En effet M. Heerburus a testé son concept d'épuration dans sa tête avant de l'appliquer au Belondor, et ca marche ! La preuve.

« Un homme monoparental » : Quand le Sénat remet en cause les lois de la nature.
Non le Sénat ne va pas introduire la fécondation in vitro ni le clonage dans ses débats, les clowneries éventuellement, la greffe de cerveau, cela semble nécessaire vu les remarques lancées par nos sénateurs. Il s'agissait ici de la loi sur les impôts. Comment ? Oui, des impôts. Mais alors, pourquoi donc parler d'un homme qui n'aurait qu'un seul parent ? Ce sont la les mystères de la démocratie. Tentative d'éclaircissement.

Arguant du rôle prépondérant du Sénat dans l'impôt, puisque après tout c'est quand même bien le contribuable qui va les payer les soutiens aux partis démocratiques des nations terroristes (soit presque toutes) ennemies de la démocratie et fiévreusement combattues par notre Majesté, le Duc d'Elbêröhnit a proposé devant l'Assemblée un petit projet suscitant l'incompréhension des sénateurs. Il s'agit en effet pour toute personne travaillant de payer l'impôt sur le revenu, à l'exception des mères au foyer et des chômeurs. De plus la mesure instaure un taux de 5% et met en place les mesures d'application. Oui je sais. Le juriste attentif en a les poils hérissés. Comment une loi, qui n'est pas une loi de finance, peut elle instaurer un taux d'imposition. Pour réviser ce taux il faudrait donc modifier la loi. Mais pis encore comment une loi peut elle prendre les mesures d'application qui relèvent plutôt du décret, donc de l'exécutif ? Les réactions ne se sont pas faites attendre, heureusement. On s'attendait à voir un Sénateur brandir la légalité comme arme contre ce projet. Que nenni. Notre cher Sénateur Canus intervient, comme pour sauver l'honneur : « Avant de foter (sic : voter, ou fauter ?), j'aimerai (sic) savoir si dans l'orticle (sic) 1, il est dit que les femmes au foyer ne payent pas l'impot sur le revenue (sic)... et les hommes au foyer.... il en a de plusse (sic) en plusse (sic) et puis si on est pour l'égâlité (sic) je crois que les hommes devraient toucher leur part. » Rappelez-vous, le Sénateur Canus préfère, en sage homme, réfléchir avant de voter. Et là, ca fume croyez-moi !! Au nom de la parité, votre sénateur préféré soutient les hommes au foyer. Belle initiative. Mais sans rapport avec le projet, comme le constate justement notre Entrepreneur d'Etat, le Duc d'Elbêröhnit. Nullement impressionné par l'argument pourtant irrefutable du Duc, M. Canus poursuit, et là, c'est le drame : « Non la on se comprend vraiment pas, moi ce que je veux savoir c'est exemple un homme monoparental paie t-il des impots. Les femmes non et les hommes ??? ». Qu'a bien voulu dire notre Sénateur ? Que ce cache-t-il derrière cette notion d'homme monoparental ? Comment son cerveau a-t-il pu produire tel miracle de la science ? Mais surtout, où s'arrêtera le Sénat ? Pour l'instant, aucune réponse n'est parvenue à donner une explication rationnelle à ces propos.

Voici donc notre Sénat, peuplé d'hommes compétents et qui savent en toute occasion trouver le juste mot, la remarque pertinente. Ces sénateurs qui grâce à leur connaissance des dossiers, mais aussi leur connaissance du droit, font du Sénat l'institution démocratique par excellence. Ami lecteur, ouvre les yeux et réveille toi, tu n'es qu'au Belondor....


Humeur
Son excellence l’Eveque d'Ecosient, Louin Philin du therine : « le haut de la fiche »

Décidemment, au Belondor, on veut tout savoir de vous, de ce que vous pensez, pour qui vous votez et maintenant, en quoi ou qui vous croyez….Nous croyions être sortie des sondages par courrier, après l’épisode de l’institut de sondage privé…Il n’en est rien ! Ce matin, nous avons reçu cette élégante missive, émanant de son Excellence Monseigneur Louin-Philin du Therine, missive n’ayant pour seul but de référencer tous les syistes du Belondor.
Pour cela, le procédé est fort simple. Il s’agit de remplir le formulaire suivant et de le renvoyer aux autorités religieuses compétentes :

Noms , Prénoms :
Titre :
Syiste : OUI – NON

A ceci près que Son Excellence oublie un petit détail…Figurer sur les listes de baptême de l’église syiste fait-il de soi un croyant convaincu de la foi syiste ? Fréquenter ou voire même se marier à l’église syiste fait-il de soi un croyant syiste pour autant ?
Et enfin, comment expliquer cette obsession à « fliquer » jusqu’aux croyances religieuses, et ce, dans un état qui s’assume comme étant une démocratie ?
« Je m’intéresse à ce que vous faîtes, dîtes et pensez », pourrait être la devise de cet état. Ne pourrait-on pas laisser chacun croire ce qu’il veut, sans pour autant les sonder ou les cataloguer à tout crin ? A quand une « police de la pensée » ?


Portrait :
Augustin de Monrine, l’homme qui veut servir la patrie

En ce beau samedi 10 mars, Augustin de Monrine, candide jeune homme qui n’a pour seule ambition de servir sa patrie, se présente aux bureaux de recrutement de l’armée impériale :

-« Bien le Bonjour à tous », dit-il poliment.
« Je me présente, je m'apelle Augustin de Monrine, je suis le nouveau.
J'aimerais avoir un poste dans notre belle armée impériale si possible.
Je vous remercie. Vive l'Empereur ! »

Cette ardeur juvénile est vite tempérée par les autorités compétentes, qui le ramènent aux dures réalités de ce monde :

-« Voyons, Il vous faut être naturalisé d’abord. Une fois cela fait vous pouvez vous présenter au bureau du corps d'armée choisi : Aigle , Légion ou Marine ? » lui répond le prince Ismarkus d’Eslagne, ému malgré lui devant tant d’abnégation et de dévouement.

-« O Prince Ismarkus d'Eslagne, dès que je serais citoyen de ce grand Empire je souhaite m'engager dans l'armée. Et servir ma patrie. » remercie notre patriote.

Voilà un futur soldat dévoué, comme les affectionnent les généraux…Des soldats chers aux canons !

Voir tomber sur le champ d’honneur, fauchés par la mitraille, le sourire et un « vive l’empereur » aux lèvres, toute une génération de jeunes Belondaures : Un rêve pour un souverain ou un cauchemar pour toute une civilisation ?
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