Premier rendez-vous diplomatique

Harold arrivait devant le secrétaire de cabinet du ministre. Il était tendu. Jusque la, il n'avait fait qu'assister d'autres diplomates. Au final, il préférais avoir affaire a un ministre plutôt qu'a l'un des empereurs les plus puissants du monde connu. Son Moine et son Secrétaire l'accompagnaient, et il avait demandé a sa garde de rester dans le hall de l'édifice. Il était convaincu qu'en dérogeant ainsi a la tradition de l'empire de faire précéder les diplomates par des soldats - ce qui en disais long sur l'état d'esprits- , il parviendrais a une relation un peux moins tendue entre les deux grandes puissance, mème si la sienne, disait élégamment le "renouveau" , avait un certain " point de coté"

- J'ai rendez vous avec son Altesse le ministre

Le secrétaire accompagna le diplomate à travers le hall jusqu'au grand escalier qui menait aux étages supérieurs. Arrivés au premier étage ils traversèrent la petit salle d'attente qui donnait accès aux couloirs latéraux jusqu'à la grande porte qui donnait sur le bureau personnel du Ministre. Le secrétaire toqua trois fois et attendit respectueusement.

Après quelques instants une voix pria le secrétaire d'entrer. Celui ci entrouvrit la porte et disparus quelques instants derrière elle. Un échange bref fut échangé à l'intérieur et le secrétaire ressortit.

"Son Altesse le Ministre va vous recevoir Monsieur Holtzeau. Je prierais cependant les hommes qui vous accompagne d'attendre dans la salle d'attente avec moi jusqu'à ce qu'ils soient prié d'entrer. "

Le secrétaire montra aux hommes qui suivaient le diplomate les sièges disposés de chaque côté de la salle d'attente au dessus desquels trônaient d'imposantes peintures représentant différentes contrées de l'Empire. Puis en ouvrant un des battant de la porte pria le diplomate d'entrer.

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Phillipus-Alexandrum était assis derrière son massif bureau de chêne lorsque le diplomate entra. Il se leva et fit signe au secrétaire de refermer la porte derrière lui. Il passa devant son bureau alors que le diplomate traversait l'imposant bureau et le salua

"Monsieur Von Holtzeau je présume. Enchanté, je vous attendais.

Il montra de la main deux fauteuils près de la cheminé de marbre où crépitait un feu.

J'espère que vous m'excuserez de ne pas avoir organisé tout le cérémoniel formel qui est normalement de rigueur, mais j'ai pensé qu'une simple discussion au coin du feu serait plus agréable pour nous deux qu'un interminable accueil militaire dans le froid de la cour d'honneur.

Il accompagna le diplomate jusqu'aux fauteuils et l'invita à prendre place. Puis après s'être assis et mis à l'aise dans son propre fauteuil continua:

Eh bien je suis tout à vous désormais. Si vous souhaitez un rafraichissement, de quoi fumer ou un brin à grignoter, n'hésitez pas, le Ministère dispose d'une cave et d'une cuisine exceptionnel vous pouvez me croire, je n'ai qu'à faire appeler mon secrétaire pour vous faire apporter ce que vous désirer.

- Merci, mais je viens de me restaurer. Et je vous remercie, j'aurais aussi peut apprécie que vous une cérémonie en plein air par ce temps.

Nous avons des traces anciennes de relations avec votre pays, bien que minimes. Notre empire a coupé les ponds avec l'extérieur voila 150 ans. Nous sommes donc dans une démarche de "retour a la normale". Je constate que le Belondor n'a plus rien a voir avec les descriptions de l'époque.

Le but premier de ma visite est de s'assurer d'une part de l'entente et de la reconnaissance entre nos deux grandes nations. J'aimerai également évoquer l'ouverture des frontières. Le Siegburg est économiquement sous exploité, nos industries tournent au ralentit, je ne cache pas qu'un commerce actif nous ferais le plus grand bien, et vous pourrez vous même profiter d'un nouveau marché.

En effet nos deux Empires n'ont eu que peu de contacte depuis bien longtemps. A vrai dire nos archivistes ont même eu du mal à retrouver des traces écrites dans l'océan d'archive qui reposent sous le Ministère.

Puisqu'il n'y a aucun contentieux connus entre nos deux états je ne vois pas pourquoi nous n'établirions pas de bonnes relations. Je vous propose pour cela d'ouvrir une Ambassade représentant chacun de nos état dans la capital de l'autre. Je suis certain de pouvoir trouver un bâtiment dans les plus bref délais à mettre à la disposition d'une ambassade. Plusieurs bâtiments administratifs étant prévus sur l'Avenue de l'Empire en construction dans le cœur de notre capitale, il se peut que nous pouvions même vous proposer un de ces bâtiment.

Une fois ces liens diplomatiques tissés nous pourrions envisager une rencontre entre nos Souverain respectif pour signer un accord de reconnaissance mutuel et éventuellement d'accord commerciale.

- Eh bien soit. En général, la reconnaissance mutuelle precède l'instalation d'ambassades, mais cela ne devrais pas poser de problèmes. J'ai également eu vent d'accords nommés concordats. Quels en sont les modalités?

En considérant que la reconnaissance mutuelle n'est que formalité, votre Empire ayant existé depuis bien des siècles maintenant, je pensais accélérer les choses en ce qui concerne l'installation d'ambassades. Mais si vous souhaitez attendre la reconnaissance officiel au terme d'une rencontre entre nos deux souverains il n'y a aucun problème Monsieur Holtzeau.

En ce qui concerne les concordats de religions invités, il s'agit de permettre à une religion d'être exercé sur le territoire du Belondor et être considéré comme tel. C'est une décision qui ne dépend cependant que de notre Empereur en personne. Je pense qu'il serait préférable que vous lui en parliez vous même, ou un représentant de la religion de votre Empire, en personne.

Bien. il ne s'agissait que d'information, je communiquerais au régent cette possibilité. Quant a la reconnaissance mutuelle,l'ordre importe guère...

Quelques jours plus tard, le diplomate Siegburgen revint voir le ministre.

- Le Regent, son Altesse Henrich Von Laibach, est disposé a se déplacer jusqu'au Belondor, afin de signer un traité de reconnaissance mutuelle. Nous aimerions avoir un aperçu du texte afin de le soumettre au parlement.

Le Ministre présenta l'ébauche du traité au représentant du Siegburg.

Ebauche du Traité de Reconnaissance mutuelle entre l’Empire du Belondor et l’Empire du Siegburg-Helzonie a écrit:

Traité de Reconnaissance mutuelle entre l’Empire du Belondor et l’Empire du Siegburg-Helzonie

Nous,

Pour le Très Saint et Très Haut Empire du Belondor :

S.G.M.I.R Nabelnine I^er, César Democrator, Empereur des Belondaures par la Grâce des Dieux et la Volonté nationale, Roi d'Alaïenie, Roi d'Ismarkie, Protecteur de la Nouvelle-Argentorate ;
S.A.R.I Monseigneur Phillipus-Alexandrum de Temararien, Ministre de la Couronne ;

Pour l’Empire du Siegburg-Helzonie :

S.A. Henrich Von Laibach, Régent de l'Empire du Siegburg-Helzonie ;
Harold Von Holtzeau, Représentant de l'Empire du Siegburg-Helzonie près du Belondor ;

Réunis à Elbêröhnit, Capitale du Belondor, au sein d’une visite officielle, avons considéré, discuté et débattu de la reconnaissance de nos deux Nations au nom de nos deux peuples.
Souhaitant établir de façon saine et pérenne des relations entre Nous ; avons voulu la rédaction du présent Traité.

Chapitre I. – De la Reconnaissance

Article Premier. – Les États signataires de ce Traité reconnaissent l’existence mutuelle de leurs territoires et aires maritimes réciproques et s’engagent à respecter l’intégrité de ces derniers, sans les violer et sans commettre d’ingérence dans les affaires nationales.
Les États signataires reconnaissent la légitimité de leurs Gouvernements, des régimes politiques au pouvoir, des organes institutionnalisés, des Lois et vertus fondamentales, de l’identité nationale. Ils s’engagent à respecter ces constitutions et à ne rien intenter qui puisse nuire à leur stabilité par une tentative d’invasion militaire, d’ingérence politique ou économique, notamment.

Article II. – Les États signataires conviennent de l’établissement d’une Ambassade dans chacun des États respectifs.
Les Ambassadeurs sont nommés par les autorités compétentes de leur État respectif et auront pour charge la représentation du gouvernement auprès des États signataires.

Article III. – En cas de délitement des Gouvernements, des régimes politiques au pouvoir, des organes institutionnalisés, des Lois et vertus fondamentales, de l’identité nationale ou de tout autre fait pouvant être considéré comme de nature à altérer les relations diplomatiques entre les États signataires, les parties contractantes s’engagent à œuvrer par la parole et non par le sabre aux fins de modifier de façon bilatérale leur Reconnaissance.

Chapitre II. – Des Engagements Réciproques

Article IV. – Les États signataires s’engagent solennellement à accueillir l’ambassadeur de l’autre pays, représentant officiel, sur ses terres dans les modalités définies par chaque pays et à lui garantir l’immunité diplomatique eu égard à son rang.

Article V. – Les États signataires s’engagent à mettre à disposition de l’autre partie une Ambassade et à garantir la protection des Ambassadeurs, Ministres et Envoyés Plénipotentiaires diplomatiques servant au maintien des bonnes relations.

Article VI. – Les États signataires s’engagent à prévenir l’autre de tout fait, affaire ou événement marquant de leur vie publique et internationale pouvant conduire à une altération de la présente Reconnaissance mutuelle.

Article VII. – Les États signataires s’engagent à faciliter les démarches d’échanges commerciaux, culturels et humains entre leurs territoires respectifs.

Article VIII. – Les États signataires s’engagent à respect sans équivoque le présent Traité.
En cas de violation constatée d’un article que présent Traité, il appartient aux représentants signataires ou à leurs ayant-droit de répondre de façon diplomatique tant que cela reste possible.

Chapitre III. – Des Modalités présentes et futures du Traité

Article IX. – Le présent Traité défini par les autorités des deux pays présents entrera en vigueur dès lors qu’il aura été ratifié par les dirigeants des peuples concernés selon les lois en vigueur dans chacun des pays.

Article X. – Une fois le résultat des deux ratifications communiqué aux deux pays, le présent Traité sera mis en place selon les mesures définies précédemment.

Article XI. – L’authentification du présent Traité pourra donner lieu à un complément permettant de définir, d’ajuster ou d’améliorer les modalités et autres relations.

Article XII. – Toute modification ultérieure se fera à l’initiative de l’une des parties contractantes, avec l’accord express de la seconde. Le Traité devra alors être à nouveau ratifié par les États signataires selon les dispositions prévues par l’Article IX. Si la version amendée ne venait pas à être ratifiée par l’une ou l’autre des parties contractantes, le Traité serait toujours appliqué dans sa forme précédente.

Article XIII. – L’abrogation ou la suspension temporaire du Traité peuvent se faire à l’initiative de l’une des parties contractantes sans avoir à recueillir l’avis de la seconde. Celle-ci a le devoir d’informer la seconde de l’abrogation au moins un mois à l’avance. Le Traité est également caduc dans les cas où il n’est pas ratifié, dans les circonstances prévues par l’Article IX, et à l’occasion d’une déclaration de guerre.

Fait à Elbêröhnit, Capitale du Belondor, le _______________ deux-mille-sept-cent-douze.

Hum...ce traité me semble répondre a nos attentes. Enfin, le parlement dira ce qu'il en pense. Nous devons vous informer cependant que nous ne somme pas sur que le régent Henrich Von Laibach soit toujours le representant de notre nation dans quelques semaines... Voyez vous, il a émis une série de décrets antireligieux et est en prises actuellement avec l'Inquisition... sauf contre décision du parlement, il sera jugé... Contrairement au votre, le régime de l'empire de Siegburg-Helzonie est assez... instable.

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