L'Empire du Belondor
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L'Empire du Belondor

Micronation s'inspirant du Premier et du Second Empire français ainsi que de la Rome antique.
 
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 Au Palais du Despote

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Despotat d'Al-Harkoum

Despotat d'Al-Harkoum


Nombre de messages : 6
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Date d'inscription : 11/02/2007

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MessageSujet: Au Palais du Despote   Au Palais du Despote EmptyVen 15 Jan - 12:01

- Infâme mécréant, tu vas subir un châtiment pour avoir osé me toucher, moi ton maître, chien d'esclave !
- Pitié, Maître !
- Voilà ce que je fais de ta pitié, espèce d'infidèle !

Le Despote Ahmed Al-Eikoum se leva de son divan, prenant un grand fouet à un des maîtres d'esclaves dont il s'entourait tout autour de lui pour mater les quelques six mille esclaves qui travaillaient pour son seul service, il fit un grand mouvement de bras et la lanière du fouet s'abatit en un claquement sourd sur le « reaya » (bétail) du Despote, alors que celui-ci criait à en percer les oreilles d'un quelconque être humain présent à moins de cinquante mètres... mais y-avait-il vraiment quelque chose d'humains parmi les maîtres des lieux ?
Le Despote répéta la chose dix fois, et il riait, s'esclaffait de la douleur de l'esclave, l'insultait et semblait ressentir une intense joie de provoquer ainsi une horrible et inhumaine douleur à ce qui était son outil animé. Lorsqu'il eut fini son office, cette brute épaisse – quarante-deux ans, plus du mètre quatre-vingts, le corps solide et la barbe longue et fournie – lança le fouet à un maître d'esclave lui signifiant :


- Prend ce fouet et rajoutes-y des crocs en fer. Je veux que tu le fouettes toutes les deux heures ainsi... fais attention à ce qu'il ne meure pas. Je veux que ce salopard de fils de pute de Novuniste alaïenien crève la tête coupée demain à dix heures.
- Bien Ô Commandeur de tous les Croyants et Seigneur des Purs. Comptez sur moi pour le faire souffrir le plus possible.
- Je n'en attends pas moins de toi. Fais-le souffrir pour son crime.

Le Despote sourit puis rit franchement de voir l'esclave ainsi affaibli tenter d'échapper aux griffes du maître d'esclaves qui le prit facilement après un uppercut en plein nez. « Bien fait pour ce chien de mécréant », pensa-t-il. Le Despote fit appeler quelques-uns de ses conseillers, il voulait savoir si tout ce qu'il avait été ordonné avait été fait.

- Ô Commandeur de tous les Croyants, Maître de la Terre Sainte et Seigneur des Êtres Purs, vous nous avez fait demander, dirent en cœur tous ses conseillers.
- Oui... mes « kouls » (esclaves : le terme utilisé pour désigner les serviteurs de l'État) mais il faut bien faire avec. Grand Vizir, parle.
- Merci Ô Seigneur de la Miséricorde Divine. Vous nous aviez demander de prendre des mesures afin de convertir ou de brûler tous les hérétiques restant sur le territoire de Votre Grandeur. Je puis vous annoncer que tout fut fait selon vos recommandations. D'après les rapports des Sandjaks en leurs provinces, ils ont converti en tout et pour tout soixante-treize mille deux quatre-vingts-sept païens qui faisaient erreurs dont soixante-neuf mille douze Novunistes.
- Bien, bien... mais j'imagine tout de même qu'ils en ont brûlé au moins quelques-uns pour l'exemple n'est-ce pas ?
- Bien entendu, Ô Lumière Divine. Les récalcitrants furent tous exterminés, roués, écartelés puis brûlés selon la loi divine. Au total, mille sept cents quatre furent brûlés pour l'exemple et trente-huit mille six cents vingt-quatre hérétiques furent exterminés.
- Très bien, très bien.
- Selon vos recommandations nous avons aussi fermer les universités libres qui restaient ainsi que les centres de recherche savante. Certains professeurs devenus hérétiques par leurs discours, marchant dans l'erreur alors qu'ils étaient Halawites furent amenés à se renier ou à disparaître. Trente-et-un furent donc brûlés.
- C'est très bien.
- Comme demandé, nous avons fait en sorte de convertir tout cela en temples ou des prêcheur de la Foi viendront professer des messages de soumission à votre personne, de respect de la religion au pied de la lettre et de guerre sainte contre les infidèles qui ne méritent pas de pitié, étant dans l'erreur.
- C'est excellent.
- Nous avons aussi prévu quelques écoles dans ces temples afin d'y former les futurs prêcheurs de la Foi.
- Bonne initiative.
- Merci, Ô Votre Grandeur.
- Continuez, continuez...
- Nous continuons de recruter des soldats, des hommes, des chevaux, de faire des canons et des fusils comme vous nous l'avez demandé. Nous poussons aussi toujours les Halawites les plus pauvres à aller en Alaïenie accomplir leur devoir de colonisation. A ce jour, nous en avons déjà envoyé plus de trois cents mille, ce qui n'est pas pour maintenir la stabilité en Alaïenie, où la population novuniste accepte de moins en moins la présence d'Halawites de plus en plus importants dont le nombre est estimé à près de 2 millions environ.
- Excellent, ces Belondaures sont les plus impies qui soient... ils prétendent s'exonérer des lois de Dieu... enfin de leurs Dieux puisque ces infidèles ont trois Dieux... « laïcité » qu'ils disent : quel blasphème !
- Vous avez raison, Ô Grandeur.
- Bien, c'est très bien. Maintenant laissez-moi...

Le Despote attendit que chacun soit sorti puis fit un signe. Un homme caché derrière les rideaux disposés en arrière du divan en sortit et dit :

- Mon Maître ?
- Tu as tout entendu ?
- Oui, Maître.
- Où en sommes-nous de notre affaire ?
- Tout se passe très bien...
- Approfondis.
- A mesure que les Halawites que nous envoyons en Alaïenie s'y installent d'autres tout aussi nombreux font route vers le Belondor, justifiant leur immigration dans la « Métropole » comme ils disent sous le prétexte de persécussions religieuses.
- Et ?
- Et l'Empire du Belondor les accueille.
- Quels idiots avec leur tolérance religieuse !!! Des agents sont-ils déjà au Belondor ?
- Oui, il en rentre un par jour... et mes espions estiment que c'est cinq cents à deux mille Halawites qui chaque jour obtiennent d'être accueillis par l'Empire. C'est l'Empereur qui le souhaite ainsi au nom du droit d'asile, de l'humanisme et de la tolérance. Et il s'imagine pouvoir les assimiler, leur donner à terme la nationalité belondaure.
- Quel idiot ! Qu'il le fasse, qu'il le fasse ! Il ne se rend pas compte qu'il me facilite la tâche... combien y-a-t-il d'Halawites alors au Belondor ?
- Nous estimons qu'ils sont très nombreux à présent puisque avant notre stratégie ils étaient trente mille et que leur nombre a été multiplié par dix en moins d'un an.
- Excellent... excellent. Et comment cela se passe-t-il pour eux ?
- Leurs conditions d'exercice du culte sont officieuses, l'Halawisme n'ayant pas de concordat avec l'Empire. Mais tant mieux car cela nous permet de garder le contrôle sur toute la population. Le plus souvent, ils vivent en communauté... Mais de plus en plus ils sont rejetés par la population car ils ne s'assimilent pas, ils vivent en communauté et leurs femmes sont bien entendu totalement soumises – que Najah fassent qu'ils en soient toujours ainsi ! - et voilées de la tête aux pieds. Cela les choque. Mais ces idiots de Belondaures les confondent avec les Novunistes ! Ce qui fait que les députés belondaures ayant pointé le débat sur l'immigration alaïenienne n'ont fait aucune différence entre eux et Novunistes. Il faut dire que les Novunistes sont d'un obscurantisme sans nom tout de même...
- En effet... quant aux Belondaure ce sont vraiment des pédérastes... des femmes. Il faudra leur mettre le voile à eux aussi quand nous les aurons conquis ! HAHAHA !
- Oui... vous avez raison, Maître.
- Bien. Tout cela est bien. Il faut qu'ils mènent une politique de conversion active, qu'ils n'hésitent pas à corrompre des députés, à menacer des électeurs pour qu'ils votent pour le parti qui sera le plus tolérant à leur encontre. Tout doit être fait pour que notre expansion ne soit pas entravée.
- Ne vous inquiétez pas, Ô Maître, tant que l'Empereur Nabelnine sera au pouvoir, rien ne sera fait contre nous. C'est un naïf, idéaliste et bien trop ouvert et généreux.
- Parfait. Laissez-moi maintenant et appelez-moi une de mes femmes je vous prie... je souhaite faire quelques exercices.
- Bien, Maître.
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