État du Belondor
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 | | Sujet: Missive au Roi de Gélèbre Dim 20 Sep - 23:51 | |
|  TRÈS SAINT ET TRÈS ZORTHODOXE EMPIRE DU BELONDOR
MINISTÈRE DE LA COURONNE
6, Avenue Ruginel, ElbêrönhitMissive à Sa Majesté guillaume III, Roi de GélèbreDe son Excellence, le Sieur Sinfonien, Ministre de la Couronne Belondaure. Elbêrönhit, le Giondine 26 Maxenine 2711 Sire, Quand j'eusse appris, non sans étonnement que votre Royaume levait une armée pour rétablir la monarchie en Hollyade, ce fût de la main même de Sa Majesté l'Empereur. L'Hollyade selon les rapports que nous recevons de ce pays indiques clairement que la situation est redevenue stable, d'autres rapports nous affirmes même que des troupes loyalistes continue à se battre contre la jeune République Syistes. Or selon des rapports qui arrivent de votre pays, vous vous apprêtez à lever une armée pour envahir l'Hollyade et rétablir la monarchie. Sachez que vous passez outre l'article 2 et 3 du traité de Sainte-Adeline qui stipule l'indépendance et le libre arbitre de chaque nation signataire. Vous vous apprêtez à rétablir une monarchie féodale des plus obsolètes alors qu'un peuple ayant faim de libertés à décider de lui-même d'en finir avec un système arriéré ! Sachez que le Belondor ne va pas rester les bras croisés, dés lors que vous aurez reçu cette missive, la Légion et la Flotte seront en état d'alerte, les troupes frontalières le seront au maximum, nous hésiterons pas à intervenir en faveur de l'autodétermination hollyadienne, le peuple d'Hollyade à fait un choix en proclament la République Syiste, veuillez le respecter si vous souhaitez avoir des rapports amicaux entre nos nations. Nous vous laissons le temps de la réflexion, démobilisez votre troupe si vous voulez la paix, ou bien prenez garde au courroux de l'Empereur. Veuillez agréez Sire, nos sincères salutations. Adrien Sinfonien. | |
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Royaume de Gélèbre
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| | Sujet: Re: Missive au Roi de Gélèbre Lun 12 Oct - 9:19 | |
| Le Premier Ministre avait reçu l'ordre de démobiliser les forces royales et il l'avait fait. Mais il n'avait pas reçu l'ordre royal de répondre le plus rapidement possible aux Belondaures. Il prit donc son temps... Trente-un jours exactement, ce qui ne pouvait qu'irriter au plus haut point les Belondaures. Et il leur avait réservé une surprise dans la lettre : - Missive de réponse du Royaume de Gélèbre a écrit:
ROYAUME DE GÉLÈBRE
Au nom de Sa Majesté Guillaume III, le Roi
De Son Excellence, Monsieur le Premier Ministre du Roi, le Comte Othon von Bolmarck,
A Monsieur le Ministre Sinfonien,
Sa Majesté souhaite vous informer qu'elle n'a aucune intention d'envahir quelque État que ce soit. La Gélèbre respecte l'indépendance de l'Hollyade et de tous les États qui l'entourent et entend perpétuellement agir de cette manière.
En conséquence, le Roi Guillaume III le Libérateur tient à vous affirmer que jamais nos troupes n'ont eu vocation à envahir l'Hollyade et qu'elle ne l'envahiront pas. La mobilisation n'était préventive au cas où l'Hollyade elle-même, un peu comme votre Nation belondaure autrefois, aurait été touchée par le virus du messianisme révolutionnaire et avait souhaité nous envahir afin d'y renverser le gouvernement légitime de Dieu en Gélèbre.
De fait, voyant que l'Hollyade n'a pas daigné mobiliser ses forces et nous attaquer, et voyant qu'elle n'en a en réalité jamais eu l'occasion, nous sommes heureux de pouvoir vous informer que Sa Majesté a décidé de démobiliser ses troupes et de les disperser dans leurs lieux de cantonnements habituels.
Soyez assurés que Sa Majesté ne désire qu'une seule chose envers le Belondor : la paix et la concorde.
Veuillez agréer Monsieur le Ministre de nos... "sincères salutations",
Othon von Bolmarck. "Voilà qui fera son effet sur les rustres belondaures", pensa-t-il. Il devenait certain désormais qu'en usant avec un talent certain de l'humiliation, de la dérision et de l'ironie dans sa lettre, tout en se moquant clairement des Belondaures quant aux raisons de la mobilisation, il parviendrait à provoquer un scandale au sein de la "Très Grande Nation"... peut-être même oserait-elle déclarer la guerre à la Gélèbre ? Il y croyait. Il y pensait. Il l'espérait. | |
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