Francis Sachinot condamné à la peine capitale

Cela est enfin fait. Après plus de six mois de procédure judiciaire, Francis Sachinot, l'homme qui avait tenté d'assassiner l'ancien Ministre de la Couronne (au moment des faits) Erasmus Nerym, et qui l'avait sérieusement blessé d'un unique coup de feu, a été reconnu coupable des crimes de tentative d'assassinat, d'atteinte volontaire à l’intégrité d’une personne, d'attentat, de crime contre la sûreté de l'État, d'intelligence avec une puissance étrangère, de trahison et de terrorisme.

Il a finalement été condamné à mort à l'unanimité des juges sous les applaudissements d'un public venu en nombre, et qui déteste toujours autant les traîtres à leur Patrie, les anti-nationaux qui privilégient une cause à leur Nation. Les faits avaient prouvé que le but de tout ceci était de menacer l'Empire, de déstabiliser l'administration du Ministère de la Couronne, espérant ainsi désorganiser une Armée Impériale alors en guerre contre la Ligue d'Augsbourg (Gélèbre, Hollyade, Eurone et Matnal) afin de favoriser la victoire de cette dernière. Mais quel devait en être le but final ? Pourquoi favoriser la victoire des armées étrangères sur celle de la Nation ?

Visiblement, on peut dire que le motif était bel et bien de caractère politique. Chacun sait que les monarchies germaines avec qui nous étions en guerre (et somme de nouveau en guerre) on toujours voulu mettre fin aux acquis et avancées que la Grande Révolution d'abord puis l'Empire on apporté au Belondor ; afin de rétablir l'Ancien Régime et la Royauté. Cet homme, Francis Sachinot, manipulé par les milieux Syistes contre-révolutionnaires et par les milieux légitimistes, ne fut que l'homme de main d'un vaste complot veillant à éliminer un à un les grands hommes de l'Empire... jusqu'à l'Empereur. Pour rétablir le Roi. Heureusement, il n'en fut rien.

Maintenant, il est certain que l'Empire veillera à déjouer les complots anti-nationaux et contre-révolutionnaires. Car s'il est logique de lutter contre les révolutions futures qui ne pourraient que détruire l'œuvre de la Grande Révolution, l'Empire s'est toujours porté garant des acquis de cette dernière et des progrès qu'elle a induit, allant même plus loin, les prolongeant bien souvent. Que peut désormais espérer cet homme du Peuple, de 27 ans, et qui a été manipulé par bien plus malicieux que lui ? Une grâce de l'Empereur semble être sa seule porte de sortie crédible... Encore eut-il fallu qu'il exprimât des remords lors de son procès ce qui fut loin d'être le cas, appelant encore à la mort de l'"Usurpateur" à propos de Sa Majesté. L'homme doit être exécuté que le 36 Constantine. Nous verrons bien ce qu'il en adviendra d'ici là. Pour notre part, nous espérons que Sa Majesté fera preuve de la plus grande froideur à l'égard d'un tel traître et confirmera la condamnation à mort. Le Belondor n'a pas besoin de terroristes, d'anti-nationaux en son sein.