Ce matin, Son altesse la duchesse Erica d'Ecosient, garde des sceaux et présidente de la CIJ, retrouva son bureau et découvrit la missive. Après lecture, elle passa quelques coups de fil pour s'enquérir de l'évolution de la situation.
-"Monsieur Ito a finalement été libéré ? Par une intervention directe du consul à l'intérieur, conscient des dérapages d'un petit commissaire de police ?....Huumm...oui...oui...Pas de mandat ! Et quelle est la part de responsabilité du consul dans cette affaire ?....Quelles directives avaient eu les policiers chargés de cette enquête...Oui...non...C'est là toute la question ! Enfin, il est clair que les droits fondamentaux du sieur Ito ont été bafoués ! Les articles 25, 50 et 55 de la constitution, oui...Nous verrons ça, si monsieur Ito entend ne pas en rester là...Il aura tout à fait le droit de saisir la CIJ s'il le souhaite....Oui, je vous remercie. Au revoir."
Pensive, la garde des sceaux resta un moment dans un fauteuil. Elle trouva incroyable que la police puisse agir de la sorte, en toute liberté, au mépris des droits fondamentaux, et sans que le consul de tutelle ne le sache...Décidemment, on se croirait dans une république bananière, ou une dictature où l'arbitraire règne...