Avec ce numéro de juillet-août, "L'Impertinent" prend des vacances, avant de vous revenir en septembre : bonne lecture !
Quand Sa Majesté se veut spirituelle….
Souverain temporel-qui affirme ne vouloir s’occuper véritablement que de son « domaine réservé » et laisser toute liberté au gouvernement en ce qui concerne la politique intérieure-du moins, officiellement et devant les cameras-l’empereur a tenté d’ajouter à ses fonctions le pouvoir spirituel : il est vrai que s’autoproclamer chef de l’Eglise syiste et «Archichancelier Suprême de l'Eglise Syiste belondaure dite belonne », de par un décret impérial du 28 Sibenine 2709, ça en jette….Etre empereur de droit divin ne lui suffit donc pas ? Mais la CIJ en a décidé autrement, déclarant inconstitutionnel le décret impérial, estimant qu’il relève de la compétence de l’Eglise syiste de déterminer ou non si l’empereur doit pouvoir bénéficier d’un titre(et non pouvoir)honorifique. L’avenir nous dira si Sa Majesté, grand démocrate, s’en tiendra à une décision « qui ne peut faire l’objet d’aucun appel », de par la constitution….Après tout, quoi de plus normal dans une démocratie-la « première du micromonde », de surcroit ? Même un souverain de droit divin ne peut tout se permettre. Et ledit souverain de droit divin, qui se veut « spirituel », nous a par ailleurs montré qu’il n’est qu’un homme, avec ses faiblesses, ses limites et ses contradictions qui prêtent à sourire ou à rire : ainsi, on sourit quand l’empereur prend ses distances avec l’UIP, parti nabelniste, le trouvant « trop à gauche », alors qu’il prétend défendre la « justice sociale » ! On se marre franchement quand il se dit « libéral-nabelniste », qualifiant le nabelnisme de « libéralisme régulé », alors que son projet de loi implique des nationalisations et l’intervention de l’Etat sur tout ! Se disant « libéral-nabelniste » en politique intérieure, il avoue être « gauche » en diplomatie, reconnaissant ses « maladresses » dans l’affaire du Mnibet(tant qu’il ne s’agisse pas de "naïveté")… Mais on est en droit de le trouver moins spirituel, lorsque, grand « démocrate » en parole, il se permet de remettre en question la volonté populaire, exprimée à l’occasion d’un déjà si rare référendum, et ayant approuvé la constitution à près de 85 %-constitution qu’il a lui-même votée et dont il n’a en rien contesté les travaux(à part ce qui concernait son droit de grâce « allégé »-encore une histoire de titre et de symbole !). L’empereur connaît-il réellement ce qu’il défend et qu’il dénonce tout à la fois ?
Pas de doute, Sa Majesté est bien un homme, car « l’erreur est humaine »…Mais, que ne ferait-on pas pour un titre un souverain, même conscient de ses limites ? Dépendante du bon vouloir de l’Eglise syiste à ce sujet, Sa Majesté n’aura plus qu’à faire le pied de grue et multiplier les démarches auprès de l’Eglise syiste pour obtenir ce qu’il pensait s’octroyer lui-même, de son propre chef. Mais à ce sujet, Sa Majesté pourra toujours prendre conseil auprès du consul Dantine, autre accroc au titre célèbre, qui ne manquera pas de lui exprimer toute sa sympathie….
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