L'Empire du Belondor
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L'Empire du Belondor

Micronation s'inspirant du Premier et du Second Empire français ainsi que de la Rome antique.
 
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 L'Impertinent : numero 5

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AuteurMessage
Erica Lahan

Erica Lahan


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MessageSujet: L'Impertinent : numero 5   L'Impertinent : numero 5 EmptySam 27 Jan - 4:36

Economie
Banque Centrale : Quand les promesses se heurtent au bon sens, avec l'Empereur, "tout devient possible"….


Lors de son interview, Sa Majesté nous a dévoilé pompeusement, à défaut que cela le soit en grandes pompes, son plan pour boucher le trou de la sécu. Le remède miracle préconisé serait d’augmenter la monnaie en circulation…Seulement, à terme, le résultat risque d’apporter des effets inverses de ceux escomptés, avec, en prime, une gueule de bois économique carabinée. Explication :
La quantité de monnaie mise en circulation détermine le niveau général des prix et son taux de croissance détermine le taux d'inflation. Or, plus on augmente l’émission de monnaie, plus on court le risque(Plus que du risque, c’est de la certitude à ce compte-là) de voir augmenter…l’inflation !
Quand on augmente la monnaie en circulation, la production ne s'ajuste pas forcément, puisqu'on part du principe qu’avec toute la monnaie en circulation, on peut acheter tous les biens.
Cependant, Vu qu’il y a moins de produits pour plus de monnaie, le prix des produits monte…d'où inflation…CQFD

On savait que les promesses « n’engageaient que ceux qui les croyaient », mais, là, Sa Majesté invente un nouveau concept : les promesses au détriment du portefeuille du citoyen lambda et de l’économie Belondaure…
En bref, pour ne pas rester sur une note pessimiste et ne faire que critiquer une note qui risquerait d’être salée économiquement, si cette politique était mise en application, « L’Impertinent » conclue sur ce qui pourrait être le « dicton du jour » :

« Il est bon de faire tourner la planche à billets…Mais pas trop ! »


Politique
Sa Majesté : « Je ne savais pas que le PNS était raciste »…
Retour sur les origines de la création d'un parti d'extrème-droite…

Le 06 décembre 2006, M. Heerburus décide de fonder le PNS. Ce parti, qualifié par son fondateur « d’extrème-droite », annonce clairement la couleur : Le but du PNS est de favoriser l'économie du Bélondor mais aussi de sortir le Bélondor des associations micromondiales.Je propose un gouvernement de préférence nationale.L'armée sera également renforcée et les étrangers auront plus de mal à venir au Bélondor.Les liens amicaux avec les autres nations seront maintenus.Le PNS est un parti pour les citoyens qui souhaitent passer en premier et pas après les étrangers.

Sa Majesté, qui a longuement étudié cette demande, se retrouve face à un casse-tête :
« Nous avons quelques difficultés à faire notre choix », répond l’empereur à M. Heerburus. « Notamment à cause d'un terme qui ne nous plaît guère. Celui d'"extrême-droite". Je vous rappelle que les partis d'extrême-droite comme d'extrême-gauche sont interdits au Belondor. » Renvoyant l’intéressé à la loi sur les partis politiques, très claire à ce sujet, Sa Majesté insiste tout de même pour avoir plus de détails.
M. Heerburus ne se fait pas prier pour expliquer à Sa Majesté combien son parti est raciste et xénophobe : Le parti est un peu radical,surtout sur les étrangers. Donc extreme droite est le terme approprié pour qualifier le parti.

La loi étant claire, la décision parait donc simple à prendre…Pas pour notre empereur qui semble préférer s’empêtrer dans les difficultés.
« Développez beaucoup plus votre idée du parti, votre vision du Belondor et votre politique que vous souhaiteriez mener afin de nous convaincre », demande-t-il au leader du PNS.
Comme si Sa Majesté n’avait pas encore compris que son parti est xénophobe, M. Heerburus enfonce le clou : « Je mènerais une politique en faveur du vrai peuple(c’est nous qui soulignons) et pas des étrangers. Ma vision du Bélondor : une grande puissance qui pourrait faire mieux et qui est remplis de personnes de qualités. »
Mais sans doute Sa Majesté veut-elle se persuader qu’un tel parti ne fera pas ce qu’il promet et ne sera pas ce qu’il prétend être., car, au mépris des lois existantes, le 7 décembre 2006, elle signe finalement le fatal document autorisant le PNS à « jouer dans la politique ».
Cette « naïveté » ou complaisance à l’égard de l’extrême-droite de la part de Sa Majesté n’est pas du goût de tout le monde. La décision de celui qui a affirmé dans une interview accordée à « L’Impertinent »(que l’on peut lire dans ce numero)que « Premièrement, (il ne savait pas) que ce parti était tel qu'il est aujourd'hui »provoque une levée de bouclier à droite, comme au centre.
Sa Majesté semble être décidemment la seule à croire que le Président du PNS actuel lui avait fait « une description plutôt sobre à l'époque de son parti, qui faisait plus penser à une droite conservatrice qu’à l'extrême-droite. »…Sa Majesté se persuadait encore, à l’époque que « L'article 4 de (la loi sur les partis politiques)a été respectée. » Et défense de rire ! « Pour nous », dit encore Sa Majesté, « un parti d'extrême-droite n'est pas un parti qui fait une différence entre les belondaures et les étrangers, ce qui est normal(sic)…. Mais un parti qui prône l'intolérance et la haine raciale, quitte à aller jusqu'à l’affrontement et la guerre. Or, pour l'instant je le précise, le PNS n'a rien fait de ceci. Nous en rediscuterons quand ce sera le cas. »
Même quand c’est le cas, même quand le PNS va loin, Sa Majesté ne semble pas s’en émouvoir :
Le 9 décembre, soit deux jours après avoir été autorisé par l’empereur, et ce, dans la plus totale illégalité, le volet « religion » du programme du PNS stipule que : « La religion Syiste sera la seule religion autorisée ; Les autres religions seront interdites ; Les autres lieux de cultes n'ayant pas de rapport avec la religion Syiste seront détruits »…
Pas de quoi interdire un parti incitant à la haine religieuse sans doute…
Le 9 décembre, la création des « bérets noirs », service d’ordre du parti, bientôt remplacés par les TA composés de 5000 hommes surarmés-bientôt complétés par les 2000 hommes de la garde personnelle de M. Heerburus- aurait du alarmer Sa Majesté.
Et bien, pas du tout : « Ne sommes-nous pas un pays libéral ? » dit Sa Majesté magnanime.

Le libéralisme n'excuse pas tout, surtout pas l'inexcusable…

Il faudra attendre le 19 janvier 2007 pour avoir enfin une réaction …La loi sur les ARMES ET ARMEMENT, votée le 22 janvier au Parlement, dans le cadre de la polémique sur le service de sécurité de F-G Groupe, interdit les milices armées. De plus, selon l’ Article troisième de la loi sur les partis politiques qui stipule que « Tout parti ayant moins de 2 adhérants 60 jours après sa création par un citoyen sera automatiquement dissous par le CEPP, sans préavis », on doit normalement et logiquement en conclure qu’aujourd’hui, le PNS n’existe plus...Mais M. Heerburus a eu le temps d’être nommé préfet de la sécurité…avec le résultat que l’on connaît.

L’expérience de « démocratiser » le PNS, un parti xénophobe et raciste, et de mettre « aux affaires » son leader, aura été concluante…On remercie l’ « apprenti-sorcier »…


Le vote pas secret dans la « première démocratie du micromonde »
Sondage : "Votre vie privée nous intéresse"
A quand la caméra dans les WC ?


Vous n’avez certainement pas reçu le courrier suivant dans votre boîte aux lettres, vu que la rédactrice de « L’Impertinent », votre journal politique satirique favori, a été la seule à avoir été questionnée de la sorte…A croire que quelqu’un s’inquiète de l’avenir, à l’approche de certaines élections…Le 21 janvier, nous recevons un curieux sondage par courrier, nous demandant :

Pour quelle liste voterez-vous aux élections sénatoriales ?
- PNS
- PSM
- UDB
- PBS

* Êtes-vous :
- Sympathisant d'extrême-droite
- Sympathisant de droite
- Sympathisant de gauche
- Sympathisant d'extrême-gauche

* Êtes-vous satisfait de l'action gouvernementale ?
- Oui, tout à fait
- Oui, plutôt
- Non, plutôt pas
- Non, pas du tout

* Avez-vous une opinion de l'Empereur...
- Positive
- Plutôt positive
- Plutôt négative
- Négative

Nous certifions sur l'honneur que ces informations resterons confidentielles.

Un « sondage » signé Institut IPSO-FACTO, une société privée spécialisée dans le sondage d'opinion.

Il est intéressant de voir que, à l’approche d’élections importantes, quelqu'un s’inquiète de savoir comment et ce que les citoyens(devrait-on dire « sujets » ?) vont voter….en toute objectivité, sans doute…Mais justement, « L’Impertinent » en doute :

Serait-il possible que dans la « Première Démocratie du Micromonde », le vote, droit et devoir de tout citoyen, symbolique du droit d’expression du peuple(c’est tout là l’essence d’une démocratie digne de ce nom, justement)soit parasité par ce qui ressemble à une manoeuvre de pression électorale ? Pourquoi une société privée voudrait-elle obtenir des informations si personnelles, pour savoir qui vote, si ce n’est afin d’ orienter ledit vote dans un sens particulier ? Et ce, au mépris du secret du vote ? Et au profit de qui ? Cherchons à "qui profite le crime"...

« Souriez, vous êtes filmé…dans l’isoloir ! »

« Nous certifions sur l'honneur que ces informations resteront confidentielles »…. « Sur l'honneur »…Ben voyons…

Croyant tout d’abord à une blague, nous avons tenu à vérifier le cachet de la poste : la lettre n’est ni datée, ni tamponnée un premier avril…Pourtant, la suite de l’histoire le laisse croire : affolés, les services de l'Institut Ipso nous contactent de facto et nous apprennent, sans rire, que ce formulaire doit rester secret, puisque il s’agit d’ une note confidentielle de l'institut de sondage... « Vous n’êtes même pas censé l'avoir reçu », nous disent-ils encore. Cette petite « erreur », même si elle prête à sourire à l’approche d’une campagne électorale, est bien excusable…

Chacun sait que l’erreur, ou plutôt l’ « horreur », est humaine…

Mais à part ça, le Belondaure est « la Première démocratie du Micromonde » !



Parlement : François d’Ecosient vote le projet d’amendement de la charte les yeux fermés.
Marché de dupes ou marchandage de couloir entre Sa Majesté et le César ?

A croire que les sénateurs devaient roupiller, puisqu’ils ont voté presque comme un seul homme(le Duc Adalbert de Braserel a bien émis quelques réserves, mais a voté « pour » tout de même)le projet d’amendement de la charte. Or, ce texte comporte de nombreux points litigieux, notamment ceux concernant la justice.

Titre VII : La Cour Impériale de Justice
Article quarante-cinquième : La Cour Impériale de Justice est composée de neuf Juges nommés à vie par l’Empereur, et révocables par celui-ci, mais pouvant être consultés par le Sénat dès leur nomination.

Article quarante-sixième : Les fonctions de membre de la Cour Impériale de Justice sont compatibles avec celles de Consul ou de membre du Parlement.
Article cinquantième : Seul l’Empereur détient un droit de veto contres les décisions de la Cour Impériale de Justice.


Cela ne crevait pas assez les yeux sans doute…Pas suffisamment pour ouvrir des yeux alourdis par le sommeil, en tout cas.
Le texte voté donc en l’état, nullement modifié par le moindre petit amendement, a été ensuite communiqué à la chambre des chevaliers. Et c’est alors que, ho ! Surprise, les chevaliers, que l’on ne saurait qualifier de révolutionnaires, se montrent beaucoup plus divisés que leurs éminents collègues sur ce texte.
Un problème existe dans cet amendement, la juste répartition des pouvoirs n’a pas lieu.
* L'empereur ne devrai pas pouvoir révoquer les membres a moins que ceux ci n'ait fait soit une demande écrite au Consul de la Justice ou soit déclaré absent par le gouvernement.
* L'empereur ne devrai pas avoir de droit de veto en se qui concerne la justice, nous lui laissons celui de la charte.
Voici mes idées : Ceux ci sont simplement la dois je le rappeler pour une juste séparation des pouvoirs et une démocratie, et non pas contre l'empereur(..)Je demande donc que la séance soit remise aux dimanche 21 janvier dans la soirée. Pour pouvoir argumenter mon propos et répondre a toute vos questions. dit le César, François d’Ecosient.
Il me semble que le Sénat et le Chambre des chevaliers sont en désaccord(…)ironie du sort en désaccord par rapport au pouvoir de l'empereur, constate avec une remarquable lucidité le César… Les chevaliers perturbés par cette solution inédite en sont au point de se demander s’il faut réécrire un texte et le proposer au Sénat.
Ce serait la meilleure chose à faire, évidemment…Trop simple sans doute car Coup de théâtre :
Le césar avait demandé à ce que la séance soit reportée au dimanche 21 janvier, dans la soirée, afin de pouvoir de défendre son point de vue, en clair, d’expliquer pourquoi il juge que ce texte est mauvais en l’état.
Le week-end a du lui porter conseil, car, en lieu et place de l’ argumentation que l’on était en droit d’attendre, le César, comme si effrayé par sa propre audace, opère un virage à 180 degré :
Après discussion avec l'empereur nous nous sommes entendus (…)il ne révoquera que les absents.
Merci a lui…
Je vote POUR……
un texte non amendé !

Merci au César qui vient de donner un chèque en blanc à l’empereur, en votant les yeux fermés un texte même pas amendé des points litigieux (juges révocables, cumul avec une fonction exécutive et législative, veto impérial) ! La justice est donc entièrement verrouillée par Sa Majesté qui peut révoquer les juges comme bon lui semble. Certes, Sa Majesté « aurait promis » de « réformer la charte » et aurait donner des garanties comme quoi l’indépendance du judiciaire serait une réalité…Dans ce cas, pourquoi attendre ? Pourquoi ne pas réformer la charte maintenant et voter un texte satisfaisant, notamment du point de vue de la justice ? Serait-ce si gênant que cela, à l’approche des élections ?

La politique nécessite bien des compromis sans doute…
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