La réunion clandestine

Une hommes en habit sombre marchait à pas pressés dans les étroites ruelles de Magna Nablnis, il s'arrêta devant la porte d'un misérable bordel et aprés avoir frapper trois fois, une vieille femme d'une horrible laideur lui ouvrit. Elle l'introduit à l'intérieur et le mena vers une petite porte enfouillie dans l'ombre qui menait à son tour à un petit escalier. L'homme le descendit et aboutit à une nouvelle porte devant laquelle se tenait en sentinelle un colosse armé d'un fusil. Le garde s'écarte, et tout en ouvrant la porte au visiteur, il murmura:

"Ils vous attendent."

Dans la petite chambre éclairé par une modeste lampe à gaz, trois hommes étaient assis autour d'une table, à l'entrée du visiteur ils s'élancèrent:

"Bonsoir Ramus!"

Puis un autre dit:

"Qu'est ce qui t'as pris pour demander à nous voir dans un endroit pareil!"

Aprés avoir pris place, Nathaniel Ramus répliqua:

"Je suis désolé de vous avoir obligé à venir ici, mais le sujet dont je veux vous parler suggère les plus grandes précautions."

"Mes amis, je ne vous apprend rien en vous disant que la situation est inadmissible!
Nous sommes facilement tombés sous l'occupation du Belondor, sans même livrer un seul combat.
Ils ont changer le nom de notre pays, de nos villes et ils nous obligent à porter des noms belondaures!
Mais le comble c'est qu'ils font de notre terre un terrain pour réaliser leurs expériences nuclaires!!!"

"Et je vous pose la question: Jusqu'à quand nous allons garder le silence, jusqu'à quand nous allons supporter ces humilitions?!"

Un viellard, le plus agés des quatre, pris la parole:

"Mais fiston, tu sais bien que nous avons à faire à l'un des plus puissants etats du micromondes, et l'un des plus sanguinaires! Leurs chefs militaires sont sans scrupule, et leur empreur assoifé de pouvoir... Tu as bien vu ce qu'ils ont fait de l'Ardanie... Leur conscience ne souffrira pas de réduire notre pays en feux et en cendres... Il faut calculer nos pas..."

Ramus répondit:

"Sire Temoujin, je sais parfaitement que dans une guerre directe, nos chances faces aux armées impériales sont nulles... Mais je vous rappelle que les guerriers du Vaad sont les maîtres de la ruse, de plus nous avons l'avantage de la terre, personne ne connais la steppe mieux que nous, et dans une guérilla nous pouvons causer de lourdes pertes aux belondaures.
Mais pour l'instant, la résistance armée n'est pas envisageable. Nous allons tout d'abord empreinter le chemin diplomatique et essayer de rallier le plus de pays à notre cause c'est trés important..."

A ces dernières paroles, l'un des quatre hommes répliqua d'un ton farouche en tapant de son poing sur la table:

"Négocier avec les belondaures, vous rigolez Ramus, ces gens sont trop entêtés et trop arogants pour entendre une autre voix que celle des armes... "
"Si les chefs de clans n'avaient pas livrer le pays aux belondaures nous ne serions pas dans une situation pareil!"

Un des présents posa la main sur l'épaule de l'homme en colère et dit:

"Calme-toi Yanek, chaque chose en son temps.
Et tu sais, avec ou sans la permission des khans, les belondaures nous auraient envahis."

Puis Ramus repris la parole:

"Mikhaïl à raison, divisés comme nous étions, il était facile pour n'importe quel etat de nous envahir... Mais ce temps est révolu, car une nouvelle ère commence, et c'est nous qui la construirons!"

Aprés un moment de silence, Ramus rétorqua:

"Bien, je crois que tout à était dit.
Cette réunion est le premier pas sur un chemin dur, trés dur, Mais il est encore temps de faire marche-arrière. Vous pouvez encore franchir cette porte et oublier tout ce qui à était dit ici, et reprendre vos train de vies tranquilles. Mais si vous rester, sachez que vous risquez vos vies et peut-être aussi celles de vos familles, parce que notre enemi est impitoyable!"

Comme personne ne s'est relevé, Ramus repris:

"Et bien, prétons serment, mais avant, je voudrais vous dire que quelque soit la fin de cette aventure, nos fils et nos petits-fils, et toutes les générations futures seront fiers de nous!"

Ramus posa sa main au milieu de la table puis trois autres mains se mettèrent sur la sienne, et les quatre voix dire dans le même élan:

"Nous jurons sur l'Honneur de rester fidèle à la cause du Peuple, et de lutter jusqu'au dernier soupir pour la Liberté"

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