L'Empire du Belondor
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L'Empire du Belondor

Micronation s'inspirant du Premier et du Second Empire français ainsi que de la Rome antique.
 
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 L'Impertinent : numéro 11

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Erica Lahan

Erica Lahan


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MessageSujet: L'Impertinent : numéro 11   L'Impertinent : numéro 11 EmptyLun 14 Mai - 9:12

Institutions

Pouvoir et contre-pouvoirs

Face à un parlement quasi inexistant et à un empereur parfois tenté de reprendre de vieux réflexes, en attendant « plus de démocratie » au Belondor, la justice et la presse apparaissent comme les seuls vrais contre-pouvoirs…

Un paradoxe dont seul le Belondor a le secret : initiateur d’un mouvement entraînant le Belondor vers(encore) « plus de démocratie », Sa Majesté serait-elle effrayée par sa propre audace libérale ? Ou alors, trouverait-elle les habits constitutionnels préparés par la CIJ trop « justes » ? La deuxième hypothèse semblerait plus exacte, car d’aucun sait que libéraliser un régime impérial vers plus de démocratie implique inévitablement des sacrifices : on passe alors à « moins » de concentration des pouvoirs entre les mains d’un seul, à « plus » de partage et d’équilibre des pouvoirs. Cela implique que l’on accepte que certaines décisions soient prises dans un sens qui avantagerait davantage« l’intérêt général », et non plus le sien propre…En clair, vouloir « plus de démocratie » implique que l’on soit prêt à accepter les règles du jeu démocratique. Mais Sa Majesté est-elle prête à partager le pouvoir ? Car cette mutation de « plus de démocratie », dont l’initiative revient à l’empereur, rappelons-le encore une fois, ne se fait pas sans heurs. Et Sa Majesté est parfois tentée de reprendre de vieux réflexes autoritaires. C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser : il va jusqu’à ce qu’il trouve des limites, a dit un grand penseur.
Quand la CIJ, qui a planché sur un projet de réforme de la constitution, en vient à aborder des sujets qui fâchent-comme la question du maintien ou non du veto impérial, le dégraissage du droit de grâce(réduit aux seuls délits), ou même les conditions de révision de la constitution, Sa Majesté ne peut s’empêcher de tenter de s’immiscer dans le débat. La présidente de la CIJ et garde des sceaux dénonce une forme subtile d’ « ingérence », invoquant l’indépendance de la justice et le respect de la séparation des pouvoirs ? Sa Majesté déplore « de voir les convictions partisanes d'une grande partie des juges l'emporter sur leur devoir d'impartialité et de pragmatisme concernant la rédaction de la Première Constitution Impériale Nationale(...)Sans vouloir interférer dans vos travaux sachez que je ne tolèrerai pas que les opinions politiques prennent le pas sur l'intérêt de la démocratie », ajoute l’empereur. Il est facile de taxer de « partialité » tout avis contraire au sien et toute décision n’abondant pas dans son sens, au risque de remettre en cause la séparation et l’indépendance des pouvoirs, voire même, d’injurier la Cour Impériale de Justice.
« Convictions partisanes », « partialité des juges » ? Qu’est-ce à dire ? « Partial », le duc d’Origodes, membre de l’UIP, parti se déclarant ouvertement « nabelniste » ? « Partial », monsieur Erasmus Nérym, consul aux affaires extérieures et donc membre du gouvernement ? Allons donc ! Mais Sa Majesté a une conception toute nabelnienne de ce que doit être l’ « indépendance de la justice » : « indépendance" de la Justice, ne signifie pas "ignorance", "sectarisme" et "surdité" vis-à-vis des deux autres pouvoirs, lorsque ceux-ci vous proposent des solutions de bon sens adaptées à la situation(c’est nous qui soulignons) Mettre des œillères(comprendre : quand on a le malheur d’avoir un autre avis que celui de Sa Majesté) est encore plus périlleux pour la démocratie que de voir les pouvoirs coopérer ensemble », juge-t-elle gravement. Car, la justice serait-elle une chose bien trop sérieuse pour être confiée aux juges impériaux ?
Mais notre empereur connaît « les commandements du chef »par cœur : comme chacun sait que le « chef ne mange pas, il goûte », Sa Majesté ne saurait ordonner à la CIJ, comme au sénat ce qu’il faut faire. Sa Majesté ne dispense que des « avis » ou des « recommandations » qui ne sauraient être qu’ « avisées ». Mais en langage « nabelnien », ses « désirs » sont des ordres, au point de tenter d’installer la démocratie « coûte que coûte quitte à passer par des mesures contraires à la démocratie ». L’annonce de cette mesure impériale datant du 08 mai a eu le succès que l’on sait, provoquant une levée de boucliers de la part de la CIJ dénonçant un retour à la dictature. Ainsi, des ires-quand l’empereur n’est pas suivi-font fatalement désordre….Conscient qu’il est peut-être allé un peu trop loin, Sa Majesté revient en arrière et reconnaît, dans un dernier communiqué adressé aux « honorables membres permanents de la Cour Impériale de Justice », daté du 09 mai, [size=12]« que l'on ne peut instaurer la démocratie à marche forcé et contre la volonté des hommes. »Comme il le dit lui-même : « forcer la Cour Impériale de Justice à retenir mes conseils ne pourra qu'entraîner une incompréhension de mes sujets dans mes désirs d'installer la démocratie plus durablement, constituant un "péché originel" dans l'établissement d'une démocratie plus jeune, plus moderne et adulte ». De fait, « retenant ce que la démocratie est caractérisée par l'indépendance des trois pouvoirs », l'Empereur comprend que sa crédibilité en tant que personne qui pense peut-être à devenir le champion de la démocratie dans le micromonde tous les matins en nous rasant, risque d’en prendre un coup. Tenter d’imposer ses conclusions passerait mal. C’est le moins que l’on puisse dire. Mais notre grand démocrate a encore du chemin à faire : on ne peut s’empêcher de s’esclaffer lorsque Sa Majesté juge « important(…)que le peuple, par l'intermédiaire de ses représentants en Congrès, mais également, s'il le faut, de sa propre voix, s'exprime(quant à la révision de la constitution) ». Du plus grand comique en effet, quand on sait que le gouvernement tente de faire voter une loi amendant l’élection des sénateurs, loi qui, si elle était adoptée en première lecture, telle quelle, viserait à réduire la représentativité du sénat, en favorisant une domination écrasante pour un seul, voire deux partis au maximum. Certes, le gouvernement serait assuré de disposer d’une majorité, mais au détriment d’un sénat qui ne représenterait plus personne…Un choix de scrutin bien peu démocratique en somme.
Enfin, mettre en avant le référendum comme preuve d’une avancée démocratique au Belondor est tout aussi tordant. Car, chacun sait que le peuple, qui ne dispose même pas de l’initiative partagée du référendum, est consulté un nombre de fois qui peut être compté sur les doigts d’un manchot… Mais le parlement(sénat et chambre des chevaliers compris), s’il ne dort pas, comme cela a été le cas ces derniers temps(on assiste, rassuré, à un retour du sénat), et s’il ne se réduit pas à une chambre d’enregistrement des décisions impériales, peut jouer son rôle de contre-pouvoir. Dans le cas contraire, il semblerait que seules la justice et la presse jouent efficacement ce rôle de contre-pouvoir. On sait que si la nature a horreur du vide, sa Majesté tente de s’habituer aux contre-pouvoir. Quelques fois ça passe, d’autres fois, ça casse un peu.
Décidemment, que la pente est raide, à défaut que la route soit droite, dans la direction qui mène à la démocratie !
Certes, Sa Majesté pourrait imposer ses vues de façon autoritaire, en gouvernant par décret, par exemple, en passant par-dessus le parlement-surtout si celui-ci est sous tranxen. Mais, encore une fois, serait-il crédible, lui qui prétend souhaiter « plus de démocratie » ?

Il le peut, il en a le pouvoir… « Pouvoir » ? « Vous avez dit pouvoir ? » Je suis contre…



Politique
Le politicien sans langue de bois existe, je l’ai rencontré…

Retour sur la dernière conférence de presse du duc de Braserel, leader du PST….

Il n’y a pas que l’empereur à donner des conférences de presse….Des personnalités, comme l’ex-baron Dantine, ou même des leaders de formations politiques, tiennent aussi à se mettre en scène, et le résultat est plus ou moins inégal. Parmi toutes ces conf’, celle du duc de Braserel, leader du PST est assurée de casser la baraque, si elle devient plus régulière. Car pouvoir écouter un politicien pour qui, « la langue de bois, connais pas ! », est un spectacle plutôt rare de nos jours. Tout a commencé lors d’un début de journée du 16 Izaleninel 2709(Le 04/05/07) : ce jour-là, le Président du PST avait invité les journalistes à la présentation d'un nouveau logo de parti. Avec un sourire bien politicien, il expliqua à la presse qu’il avait convoqué les journalistes pour leur présenter le nouveau logo du Parti Social-Travailliste : «C’est un logo assez simple », commence-t-il, « mais nous voulions montrer l’activité du parti grâce au mouvement de l’oiseau. L’oiseau qui n’est d’autre qu’une colombe, symbole, vous le savez, de la paix. Il met également en place la nouvelle couleur du parti : le violet. » Jusque-là, rien de bien palpitant. Du normal, quoi. Mais, à ce moment, le duc de Braserel, qui avait terminé plus tôt que prévu, cherche comment combler le temps qui reste. Histoire de ne pas faire repartir les journalistes trop vite.
«Je viens de me libérer pour la fin de journée, je ne savais pas si cela serait possible, donc je ne vous ai rien annoncer. Je me tiens donc disponible pour répondre à vos éventuelles questions », dit-il alors. Le Président du PST se tus et regarda chacun des journalistes, un a un, attendant que l'un d'entre eux prit la parole, alors que cela n’était pas prévu. Finalement, après un moment de flou, votre journaliste préférée prit la parole, demandant si l’alliance du PST avec l’UIP n’était pas quelque peu « contre-nature », compte tenue «des grandes différences idéologiques qui existent entre les deux mouvements ». Alors que l’on aurait pu attendre une réponse passe-partout, le duc de Braserel prend tout le monde à contre-pied : « Il est vrai que cela a pu surprendre certains citoyens. Je peux le comprendre. Nous n’avons pas les mêmes désirs pour l’Empire, nous ne sommes pas vraiment du même bord politique », commence-t-il. Et c’est alors que tout journaliste digne de ce nom tend l’oreille : tiens ? On ne nous joue pas le même air, la même berceuse ? Intéressant, car la suite de l’intervention du leader du PST est à l’avenant et mérite attention : « Mais j’ai accepté cette alliance pour mettre fin au règne du PSM. Cela ne veut pas dire pour autant que je suis prêt à dire oui à chaque prise de parole UIP. Nous établissons un programme commun, et je m’y tiendrais. Cela ne signifie pas pour autant que j’accepterais toutes les propositions de lois de l’UIP… » précise le duc de Braserel, qui ne manque pas non plus de démentir toute rumeur de fusion entre les deux partis. Dans cette optique, cette « alliance historique » nous apparaît de plus en plus foireuse, car lorsqu’il s’agit de clarifier le programme commun adopté par les leaders des deux formations, le duc de Braserel nous répond que tout ce que nous avons à en savoir, outre le fait qu’ils souhaitent tous deux « empêcher que le PSM gagne les élections », c’est qu’il y aura « aussi(surtout ?) des désaccords, notamment en ce qui concerne la politique étrangères ». Tout cela semble bien mince. Car, comment croire qu’un programme commun, basé sur la seule stratégie du "Tout sauf le PSM", puisse être de nature à constituer un projet de société cohérent et alternatif, susceptible d'emporter l'adhésion des Belondaures ?
En réalité, le duc de Braserel n’y croit pas une seconde. Et le plus drôle, c’est qu’il fait part de ses doutes aux journalistes présents !
« Je vous avouerai que je commence également à douter de cette stratégie », dit-il, avant de boire une gorgée d’eau, comme pour dissiper un malaise de plus en plus palpable. Conscient toutefois d’en avoir déjà trop dit, il décide de se jeter à l’eau, fustigeant l’inertie d’un PSM qui a trop longtemps monopolisé le pouvoir, étant présent de façon hégémonique au gouvernement et au parlement : « Ce parti est au pouvoir depuis... une très longue période. Et les bienfaits ne sont pas très visibles. Ce sont souvent les citoyens, l'opposition ou Sa Majesté qui ont contribué à faire "évoluer" le Belondor, la compétence du PSM n'est pas très remarquée. » déplore-t-il. Malheureusement, cette situation ne semble pas prête de changer. Car, le PST, qui aurait pu s’opposer au PSM et renverser la donne, se voit contrecarré par l’UIP du marquis de Razard, qui lui a déjà vampirisé une bonne partie de ses cadres. Conscient qu’ « Aujourd'hui il (lui)est impossible de faire gagner (son) parti », le duc de Braserel en est réduit à espérer voir quelques uns de ses projets aboutir avec l'UIP, avec un PSM « mou » et « conservateur ». Et ce, sans enthousiasme. Pessimiste, ou plutôt lucide, ou réaliste, le duc semble l’être indiscutablement. Et il a le mérite de le dire sans fards.
Cependant, voir leur leader « passer au détecteur de mensonge », et ce, devant la presse, de surcroît, n’est pas du goût des autres membres du PST, moins scrupuleux. Tout ce petit monde, déjà bien agité durant la confession du duc, cherche à reprendre le contrôle de la conférence de presse. Enfin, l’un des collaborateurs de monsieur de Braserel parvient à détourner l’attention en réclamant une nouvelle série de questions moins gênantes. Comprenant qu’il en avait trop dit, le leader du PST décide de rentrer dans le rang. Mais il est difficile de s’arrêter quand on a goûté pour la première fois au fruit défendu du « parler vrai ». Questionné au sujet de l’inertie du parlement en général et du sénat en particulier, le duc de Braserel qualifie celle-ci comme étant une « catastrophe ». Considérant que « la Chambre des Chevalier n'est pas en tort », puisqu’ « elle ne reçoit plus rien venant du Sénat », il défend une certaine éthique de sa fonction de parlementaire : « Je n'ai pas été élu Sénateur de l'Empire du Belondor juste pour le titre et le salaire. Il serait peut être bon que nous commencions à réagir, ou nous finirons avec deux Chambre des Chevaliers », dit-il avant d’épingler le sénateur Canus(qui surprend toujours par sa trop rare présence au sénat) au passage. « Je ne me suis pas présenté comme candidat à la Présidence par intérim, par ce que j'ai été naïf, j'ai cru que Monsieur Canus allait faire ce que sa responsabilité lui demandais de faire. C'était peut-être trop lui en demander. »
Servir la Démocratie est donc un travail à temps plein, pour le duc de Braserel. « Mais qu'il est long et dangereux ce chemin vers cette Démocratie », tant précieuse à ses yeux, constate-t-il avec tristesse, conscient que « tous ne soient pas prêts pour cela ». Il semble bien que « celui qui en parle le moins(de la démocratie)est celui qui en fait le plus ». Car, « peu importe notre for intérieur, seuls nos actes comptent… »
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