Hôpital d'Elbêröhnit

Un légée bruit se fit entendre dans le couloir qui mener à la chambre de Son Eminence Chaitanya Chinmay. Quelques instants après une femme à la beauté stupéfiante entra suivit du médecin.

Elle s'approcha de la table de nuit est y déposa un magnifique bouquet de rose avec un petit mot.

Citation :

J'espère vous revoir très bientôt complétement guerie et en pleine forme.

Signé : Alaiena Rania de Temararien-Ecosient

Elle se retourna vers le médecin et lui ordonna de la tenir au courant de l'évolution de la santé du patient, avant de resortir de l'hôpital.

Une nouvelle carte parvint au Maître Chinmay. Elle était signée de la duchesse et garde des sceaux, Erica d'Ecosient :


Cher Maître, la CIJ vous exprime toute sa sympathie dans votre terrible épreuve.

Dans l'espoir de vous voir bientôt promptement rétabli,

Un cabriolet noir se gara sur le grand parking de l'Hôpital d'Elbêröhnit. Un homme en sortit, une lettre et un petit paquet à la main.Malgré l'heure très tardive, l'hôpital était encore en pleine agitation, entre le service des Urgences, et les infirmières qui déambulaient dans les couloirs, pour surveiller les chambres.

En arrivant devant l'accueil, l'homme vit une secrétaire âgée d'une cinquantaine d'années, plutôt forte, et qui portait d'enormes lunettes.

- Bonsoir madame, excusez-moi de vous déranger en plein trava... euh, en pleins mots croisés, mais je souhaiterais déposer un petit quelque chose pour un patient de l'hôpital.

La secrétaire décocha à Ben Martinus un regard noir.

- Il sait pas lire ? Les visites ne sont autorisées que de 13h à 20h !

- Oui, j'ai bien vu, mais je n'ai pas eu beaucoup de temps pour lui rendre visite en journée.

- Et bien moi si, j'en ai du temps, mais seulement de 13h à 20h, dit calmement, mais en serrant les dents, la secrétaire.

- Oui, oui, j'entends bien madame, répondit Ben, légèrement intimidé, mais serait-il possible de luitransmettre au moins ce message et ce colis ?

- C'est possible. C'est pour ?

- Son éminence Chaitanya Chinmay.

- Ah oui, l'autre vieux fou qui se fait livrer des trucs comme ça par dizaines.

- S'il vous plaît madame, un peu de respect.

- Bon, c'est de la part de qui.

- Ben Martinus, fit Ben en gratifiant la secrétaire de son fameux sourire ravageur.

- Très bien, il aura ça demain matin.

Citation :

Eminence,

Je voulais vous souhaiter un excellent rétablissement. L'acte odieux dont vous avez été la victime ne doit pas rester impuni, et je suis de tout cœur avec vous. J'espère seulement que la Police saura se montrer transparente, le Pouvoir en place également, et que la Justice remplira sa mission première, être égale avec tous.

Je vous transmets avec ce message, une boîte de chocolats. J'ai pensé que ça serait plus original que les fleurs. Je ne sais pas s'ils sont bons, mais si c'est le cas, vous n'aurez qu'à penser que je les ai préparés moi même. Sinon, n'hésitez pas à me demander le ticket de caisse. Je plaisante bien sûr, ils seront trèsbon j'en suis sûr.

Je vous souhaite un prompt rétablissement, et un retour rapide dans la vie publique et religieuse.

Amitiés,
Ben Martinus.

Olivius envoya à Son Eminence le Grand maitre Chaitanya Chinmay par le biais de son secréaire le message suivant, écrit sur son lit d'hopital;

Citation :

Mon Eminence,



C'est avec beaucoup de gravité que j'ai appris l'odieux attentat dont tu as été victime. C'est la une bien triste nouvelle, et je ne pouvais laisser un grand homme comme toi sans mon petit mot alors que tu as toujours été la pour moi lorsque j'avais besoin d'aide.

Moi meme étant dans un Hopital, pour ma part en Alaienie, j'ai su de sources sûre que ta vie n'est plus en danger et que tu pourras lire ce message bientot. Ho, ne t'inquiete pas, pour ma part ce n'étais qu'une opération, une formalité, mais qui m'a obligé d'écourté ma mission au Mnibet.

Les actes dont tu as été victimes ne sont pas tolérable, et je sais que les services policiers tacherons à démasquer les hérétiques de la foi syiste qui t'on fait cela. Je sais à quel point tu es misericordieux mais il ne faut pas laisser la tentative de meutre du si grand homme que tu es, impunie.


J'espere et te souhaite un tres prompt rétablissement, pour que cette épreuve que t'a imposé le destin ne soit pas un trop long obstacle à ta quete de l'eveil. Je te sais si sage, que tu méditetas et réfléchiras beaucoup à ce qui t'es arrivais, puisses tu trouver la de nouvelles résolutions pour te préserver. Te preserver est important, tu comptes tellement.

Je profite aussi de cette lettre pour t'anoncer que j'ai pour projet de guider la congrégation bouddhinste du Belondor vers la salvatrice quete qu'est celle qui nous conduis à la connaissance. J'ai en effet l'intention d'écrire au Namdak Paavan pour devenir le Grand maitre bouddhinte du Belondor et représenter tous ces fidèles au conclave. Je sais pouvoir comme à chaque fois compter sur ton soutien.

Je ne veux pas t'accabler de lecture, je crois que tes nombreux voyages et ta remarquable sociabilité t'on ammené sous une montagne de lettre de bon rétablissement venant de tout le micromonde, alors c'est ici que je finis.


Dans le plaisir d'une prochaine rencontre et de te voir en plein forme , je t'envoie tous mes voeux et te salue.

Mohak Suhas

P-S: J'espere que le thé au beurre salé ne te manque pas trop en cette univers si hostere qu'est un hopital et que tu t'y plait.

L'infirmière rattachée à Son Eminence lui fit la lecture des différentes lettres des personnalités du Belondor, et celles parvenues d'autres pays. Même les révolutionnaires merksistes de Dastornia lui faisaient part de leur soutien, en souvenir de ce que le bouddhinsme avait apporté autrefois aux ouvriers du pays.

Encore sous masque respiratoire, mais conscient durant de plus en plus longtemps de ses journées, il ne pouvait que remercier par la pensée ses amis, et rit à l'humour de Ben Martinus -ce qui lui faisait toutefois mal aux côtes-. Il eut également une pensée pour son frère Mohak, pour qui il avait prévu depuis quelques temps déjà sa probable montée dans la hiérarchie du Temple. Le Namdak connaissait déjà l'appui de Son Eminence au jeune maître, et Chaitanya savait que malgré son incapacité à l'appuyer auprés de Son Eminence Spirituelle et Religieuse, il deviendrait vite officiellement Grand Maître de la Congrégation du Belondor.

- Bonjour Eminence ! dit un médecin qui entrait. Je vois que vous êtes trés apprécié, ça fait la moyenne avec ceux qui veulent votre peau ! héhé... hum bref. J'ai pu voir vos radios. Vous avez des poumons de bébé, je n'ai jamais vu ça. Mais là n'est pas la question : la balle a fort heureusement glissé sur une côte pour presque ressortir sans faire de dégâts aux organes internes. Vous vous en sortez seulement avec une belle fracture, et deux jolies cicatrices ! Hum voilà voilà, au revoir !

- Excusez-moi, demanda péniblement Chaitanya Chinmay à l'infirmière. Il avait désormais assez de forces pour s'exprimer un peu durant la journée. Il y a-t-il des nouvelles aujourd'hui ?

- Rien du tout Eminence, je suis désolée ! répondit-elle. Ni le gouvernement, ni la police, ni même l'Eglise n'ont fait de déclarations...

- Bien... Je vous remercie.

- Vous acceptez la visite Eminence ? il acquieça, et l'infirmière alla ouvrir.

3 hommes entrère, un homme s'avanca et dit et montrant sa plaque :

Bonjour Eminence,

Police Criminel, êtes vous en mesure de pouvoir répondre à nos questions ?

Il enleva son masque respiratoire, puis répondit : "Oui, mais pas trop longtemps s'il vous plait, je me fatigue vite."

Qu'alliez vous faire à la basile ?

Connaissiez vous ce prêtre au paravant ?

Et pour finir Eminence, pouvez vous nous communiquer les noms qui vous a transmis ?

Il ouvrir le papier, le regarda puis le referma ,le mit dans sa poche et dit :

Sa sera tout, Eminence, merci pour l'effort que vous venez de faire.

Il fit signe d'ouvrir la porte et dit :

Pour que vous puissiez vous remettre au plus vite le commisariat de la capital, vous fait parvenir ce panier de fruit.

Merci Emience, Je vais posté deux policier devant votre porte, il vont tenté par tout les moyen de vous éliminé.
Aurevoir Eminence.

Et il sorti

Cela faisait déjà quelques jours que les faits concernant l'agression de Son Eminence étaient relatés dans la presse belondaure et micromondiale. Toutefois, et tellement préocuppé par les affaires qui le retenaient suite à son retour de voyage, le Duc d'Origodes n'avait encore eu le temps de passer à l'hopital rendre visite à Sieur Chinmay. Sans doute n'avait il par ailleurs aucune envie de voir le Duc, et ceci était même fort possible, mais la tradition voulait que les hommes politiques importants belondaures aillent aux chevets des grands hommes malades, ou en l'occurence blessés.

Voici pourquoi, une après midi où il trouvit quelques minutes de libre, il se décida de se rendre à l'hopital d'*elbêrohnit, où était hospitalisé Son Eminence. Une jeune infirmière le reçu, et lui indiqua la chambre de Chaitanya.


Ah, Monsieur CHINMAY !!!

Comment allez vous ? Toute la presse belondaure relate vos moindres faits et gestes, lorsque vous buvez un verre, quelques minutes plus tard, quelques milliers de personnes au Belondor sont au courant ! Vous êtes une véritable star nationale !

Bref, je ne souhaite pas vous déranger trop longtemps ! Seulement, j'ai appris par les journaux ce qui vous étaient arrivés ... Et les policiers devant votre porte ... Avec des gorils pareils, qui ne voulaient même pas me laisser passer, vous ne risquez absolument rien apparement !

Bref, sachez que dès que vous sortirez de l'hopital, je vous propose de venir résider dans mon chateau à Origodes ! Je sais très bien que ceci ne correspond pas vraiment à votre rythme de vie, mais vous y serez merveilleusement bien logé, nourri, et des médecins seront à votre disposition, et ce sans interruption !

Vous pourrez profiter du calme naturel d'Origodes, et avec mon absence, il n'y aura aucune agitation lors de votre séjour si vous le souhaitez ! Si vous êtes d'accord, je vous réserve un avion qui sera spécialement affrété pour votre personne !

Soit, je vous laisse voir ! Mais si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas, je suis là POUR V O U S !