audience auprès de monsieur le ministre

Ivan napolitano, qui avait reçu sa convocation au ministère se rendit à l'heure prévue pour avoir son audience avec le ministre en personne. Très impatient de le rencontrer il se rendit immédiatement à l'accueil pour signaler son arrivée.

Bonjour à vous je suis Ivan Napolitano, envoyé diplomatique de sa majesté le roi de Rileko Petar 1er. Voici mon visa si vous le souhaitez et j'ai par ailleurs rendez vous avec le ministre. Je vous remercie d'avance de le prévenir de mon arrivée.

Un secrétaire (le même qu'hier) avait remarqué le diplomate, celui-ci montra tous ce qui faut pour prouver qu'il avait rendez-vous avec le ministre.

Si Monsieur veut bien se donner la peine de me suivre jusqu'au bureau du ministre.

La démarche quelque peu lente (il restait assis toute la journée), le secrétaire passa devant et fut suivi de près par le diplomate. Le grand escalier du hall venait d'être astiqué, et il brillait comme neuf, un coup à glisser et à se briser une jambe, ce qui serait dommage car il faudrait remonter l'escalier (le ministre n'aime pas recevoir quelqu'un avec du retard, même si l'invité à une jambe cassée). Au bout de plusieurs couloirs et pièces plus ou moins grandes, avec plus ou moins de personnes assises derrière plus ou moins de bureaux, sur lesquelles étaient empilées plus ou moins de paperasses de formes diverses et variées. Une fois l'escapade ministérielle arrivée à son terme, le secrétaire laissa sa place à un huissier à demi-moribond (c'est à dire affalé sur son bureau à tenter vainement de rattraper son sommeil), celui-ci ce leva péniblement et se mit à marcher vers une porte au bois au dorures éclatantes. L'huissier toqua trois fois la porte, et l'ouvrit.

-[...]tuation en Alaïenie m'agace profondément, je compte sur vous pour ...
-Monsieur, votre rendez-vous de cinq heures.
-Ah déjà, bon laissez nous et faites le rentrer.

L'huissier se dégagea pour laisser passer le diplomate, mais celui-ci s'écarta brusquement, trois hommes sortir, tout en retournant leurs têtes, sûrement afin de ne pas être vus (ou reconnus) par le diplomate. L'huissier fit signe d'entré au diplomate et referma la porte aussi tôt qu'il soit entré. Le ministre était assis devant son bureau comme toujours, sur le bureau de la paperasse de tailles diverses et variés ainsi que des dossiers estampillés "secret défense".

-Ah vous voila, si vous voulez bien vous donner la peine de vous asseoir je vous prie.

Le diplomate s'exécuta promptement et alla s'asseoir devant le ministre.

-Lorsque l'on ma fait parvenir un message vous concernant, et étant donné le peu d'informations concernant votre pays et vos intentions, je vous prierai de bien vouloir tout m'expliquer en profondeur sur les raisons et les desseins de votre visite.

Mais c'est avec grand plaisir que je vais vous énoncer la raison de ma venue dans votre grand et beau pays.

Tout d'abord laisser moi vous remercier de m'accorder si promptement une audience, c'est un fait assez rare pour être souligné.

Ensuite si vous le voulez bien, je vais vous présenter brièvement mon pays. Je viens de la Monarchie de Rileko qui, comme son nom l'indique, est une monarchie parlementaire. Notre roi actuel est sa majesté Petar 1er. Il y a environ 2 mois, sa majesté le roi a décidé de sortir le pays de son autarcie stricte et quasiment jamais entravée pour nouer des contacts voir plus avec les micronations existantes. De plus , sa majesté a décidé de rendre une partie de son pouvoir pour créer une véritable monarchie parlementaire démocratique.

En vue de l'ouverture de notre pays au reste du micromonde, le roi a décidé de m'envoyer dans votre glorieux empire pour que nous puissions engagé des relations diplomatiques qui, je pense, seraient bénéfiques pour nos 2 pays. Dans ces conditions, sa majesté envisage tout d'abord très sérieusement de vous proposer un traité de reconnaissance pour que notre nation soit reconnu chez vous et que votre grand empire soit connu également dans mon pays. Ensuite, si vous acceptez tout d'abord ce traité, je pense que nous pourrions sérieusement envisagé d'ouvrir respectivement une ambassade ou un consulat, selon les constitutions, dans nos 2 pays, pour accroître nos relations et pour développer, sait on jamais, des relations économiques et politiques.

Voilà, je vous est exposé la situtation de mon pays et la raison de ma venue. Je vous laisse donc en réferer à sa majesté l'Empereur si nécessaire et j'espère sincèrement que nous pourront avoir de bonnes relations.

Si vous avez encore besoin de moi, je reste naturellement à votre disposition mais si vous n'y voyait pas d'inconvénient, j'aimerai grandement profiter de mon visa pour visiter votre pays qui me semble pour l'instant être un très beau pays.

Ivan Napolitano est revenu de sa visite de l'Empire de Belondor qui l'a tout simplement subjugué. Arrivé à l'accueil, le secrétaire le reconnut et continua de le regarder d'un air nonchalant comme lors de la 1ere rencontre.

Je vous souhaite le bonjour Monsieur. Auriez vous l'amabilité de me donner un rendez vous avec le ministre pour savoir ce qu'il en ait au sujet de notre précedente conversation. Je vous remercie d'avance.

Le secrétaire quitta alors son bureau pour se diriger vers le bureau du ministre.