L’heure fut venue de partir, partir de Nilkon car il était chaque fois plus difficile de faire face aux agissements des envahisseurs depuis une cité loin du front. Pour le Rocque le changement de place fut inévitable surtout pour démontrer qu’une nouvelle ère avait commencée et que le centenaire de désunion fut définitivement finit. Jamais depuis un siècle le Novunisme fut plus uni qu’aujourd’hui, une seule religion polythéiste s’étalant sur tout un continent depuis Tarnesca Magna jusqu’aux côtes de l’Ismarkie. Ceci demandait donc aussi une nouvelle capitale plus proche de tous. Une capitale surtout qui permettaient de se relier facilement aux autres grands centres du continent. Le choix du Pontife tomba sur Sayakon. Ville impériale, elle fut une des dernières de posséder un réseaux de theotrain fonctionnel qui permettait de voyage en quelques jours vers n’importe quelle cité relié au réseau. C’est ainsi que toutes les préparations furent faites pour partir.
Une semaine plus tard c’était sous le pompe que le Rocque quittait Nilkon, la Garde Prétorienne, dernier vestige militaire de l’Empire guida le cortège de trois milles fonctionnaires et religieux vers l’Ouest. Comme les Empereurs jadis le Rocque entama le chemin, laissant derrière lui des habitants certes triste du départ du Rocque mais aussi fiers de voir qu’enfin du changement se faisait.
Le voyage dura en tout cinq jours, cinq jours sur les voies en pierre qui reliaient Nilkon à Sayakon. Cinq jours ou le Monde sembla changer et ou le Soleil accompagna les voyageurs. Au cinquième jours c’était sous le plus grand éclat de joie que le cortège entra dans Sayakon. La Garde entra en première suivit du Rocque et des autres. Le Rocque en traversant les enceintes en marbre haute d’une dizaine de mètres voyait avec grande surprise que la cité de Sayakon semblait de jamais avoir connu une autre ère que celle de l’Empire. Les monuments parfaitement entretenus et les énormes rangés de magasins et ateliers aux rues montraient que cette cité avait su être prospère et aussi sauvegarder son héritage culturel. Une pluie de feuilles de roses rouges tombait sur le Rocque et la Garde Prétorienne. Les drapeaux de la cité, rouge avec l’aigle impérial, flottaient au bord de chaque fenêtre d’où aussi les habitants acclamaient l’arrivé du Rocque. Les rues furent saturés par les habitants voulant voir le Pontife. La Garde Citadine eu un grand mal de retenir la foule. Le Rocque salua avec grande émotion les habitants de la cité d’où il espérait de reformer les institutions religieuse ainsi que de réunir les peuples novunistes sous une même bannière.
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