Brasserie Ruiter

La Brasserie de la famille RUITER était situé dans la zone de Argentorate , capitale du protectorat.

Il s'agissait d'une affaire familiale comptant une dizaine d'employés, frères et cousins pour l'essentiel.

Vincent-Maxime était le gérant de cette petite industrie, qui vendait ces stock de bières aux épiceries de la colonie. La majorité des contrats étaient payés de main à main, en liquide, l'argent étant encore entreposé dans des coffres.

Le jeune homme d'affaires décida de moderniser , le modèle de gestion de l'entreprise, et de transformer cette petite manufacture en industrie prospère.

Le Duc de Varsalance ayant prit connaissance qu'un certain Ruiter se faisait remarqué dans la politique du Belondor, il décida de l'écrire un missive, non pour avoir quelconque soutien diplomatique mais plutôt pour attirer les faveurs de la brasserie qui fut une des rares de l'Empire à comportée une certaine réputation et dont le propriétaire devait surement s'avérer être une bonne aide pour sa vision de réforme de son duché. Il pensait sincèrement que cet homme pouvait probablement le permettre de bâtir une économie de luxe à Varsalance. C'est ainsi qu'arrivait le missive auprès la Brasserie Ruiter avec l'espoir de convaincre son propriétaire.

Citation :: Monsieur Ruiter,

Vous ne devez point encore avoir entendu de nous ce qui est totalement compréhensible vu de notre récente pris en charge de notre Duché mais il s'avère que nous, pour notre part, avons entendu de vous et ceci est la raison pour laquelle nous désirons vous rencontrer.

Votre famille porte une réputation de bon commerçant et encore meilleur brasseur ce qui est rare dans un temps ou les gens s'adonnent à la médiocrité des biens et n'ont plus le sens du bon et du beau. C'est ainsi que nous voudrions faire connaissance de votre personne pour discuter sur une éventuelle collaboration entre vous, votre entreprise et le Duché.

Tout sincèrement,

Etzel II, Duc de Varsalance

Le Brasseur Ruiter, fut honorer de la demande du Duc de Varsalance. Il prit connaissance de la missive , lisant attentivement. Les perspectives avec un si haut personnage de l'empire, paraissaient importantes. Il répondit donc à la missive.

Citation :: Votre excellence,

C'est avec un grand plaisir, que je vous recevrai dans notre humble brasserie pour vous faire visiter nos installations. C'est la meilleure chance pour vous de vous assurer, de la qualité de notre main-d'oeuvre et de notre produit. Nous pourrions ainsi en effet évoqué une collaboration étroité entre votre duché et notre entreprise

Respectueuses Salutations
Vincent-Maxime RUITER

Le Duc enchanté de la rapide réponse, envoya sans perdre d'avantage de temps un nouveau missive pour arranger le rendez-vous qu'il jugeait fort important à ses yeux. C'est ainsi que Monsieur Ruiter reçu le suivant missive en guise de réponse.

Citation :: Monsieur Ruiter,

Nous sommes tout à fait enchanté de pouvoir recevoir de votre part une réponse positive et prête à nous recevoir dans votre établissement. C'est pour ceci que nous vous faisons part que nous viendrons demain vous rendre visite pour parler exactement de cette future collaboration que nous espérons soit fructueuse.

Tout sincèrement,

Etzel II, Duc de Varsalance

Le lendemain, le brasseur accueillit le dignitaire , avec tous les soins que l'affaire familiale réservé à ces hôtes de marques. Le Duc fut accueilli avec sa suite dans l'établissement. Une dizaine d'ouvriers, s'affairaient autour des cuves de la brasserie. RUITER , expliquait à son hôte l'importance, de la technicité du goût et de la précision. Il indiquait qu'il y avait peu de brasserie dans le Belondor, permettant de faire une bière à la fois avec du goût et du corps. Il fit gouter un de ces produits à son excellence le Duc. Il attendit sa réaction et les propositions qu'il avait à soumettre pour une possible collaboration.

Le Duc ayant goûté à la bière qui s’avéra d‘être d’excellente qualité se disait qu’il avait bien fait de prendre contact avec Monsieur Ruiter. Même si la bière fut mal connue et déconsidérée par la haute classe du Belondor il pensait qu’on y pouvait tout à fait bâtir un puissant commerce. Il répondit donc à Ruiter.

«Monsieur Ruiter, je dois avouer que votre bière supplante bien de boissons dont j’ai eu l’honneur de goûter. Je pense même qu’elle mériterait d’être soutenue et aussi que sa production devrait être agrandit à une échelle plus vaste. Je pense sincèrement qu’il serait bien de faire établir une puissante industrie de bière à Varsalance avec la votre comme marque de qualité.»

Le brasseur fut enchanté par la proposition de son altesse le duc de Varsalance.

" Excellence,

Je suis honoré par l'intérêt que vous portait à notre modeste brasserie. Votre proposition serait ainsi de commercialiser, les bières Ruiter à Varsalance. Une unité de production semble coûté néanmoins assez cher. Plusieurs centaines de milliers de sersteces. Ce que vous voyez là est en réalité une unité artisanale et non industrielle.

Nous disposons de main d'oeuvre qualifié sur place à Argentorate. Avec quelques investissements, nous pourrions développer une unité industrielle, dont la production serait transporté à des comptoirs de Varsalance, où votre excellence et ses obligés pourraient la commercialiser à leur guise. Ma famille et votre personne serait donc associé dans l'affaire à moitié chacun. Pourquoi ne pas appeler le nouvel ensemble Brasseries Ruiter-Varsalance."

Le Duc écoutant les dires de Sieur Ruiter pensa que son idée était très bonne. En gardant l'industrie en Argentorate ceci permettait d'assurer une production de qualité majeure et l'idée de faire transporter les biens finis dans les comptoirs de Varsalance alla parfaitement au Duc car ceci permettrait d'assurer une distribution sous le contrôle de son administration et aussi d'établir un certain commerce avec l'Argentorate ce qui était toujours profitable. Cette proposition allait donc parfaitement dans le plan du Duc visant à faire de Varsalance un centre commercial majeur. Il répondit pour cette raison au Sieur Ruiter.

"Votre proposition après réflexion nous semble tout fait acceptable, nous dirions même qu'elle s'accorde parfaitement avec notre vision d'un commerce fructueux entre les peuples de l'Empire et des autres contrées. Nous sommes donc prêt à vous faire parvenir des fonds pour agrandir votre entreprise et d'établir avec votre entreprise un contrat."

Le brasseur Ruiter faisant un signe de la tête pour marquer son respect à la commande du duc :

" Excellence, nous attendrons donc votre commande et vos fonds avec impatience pour développer un peu l'industrie moribonde de la Nouvelle-Argentorate et faire connaitre la bière de notre colonie a toute la métropole."

Le Duc ayant déjà tout préparé pour cette occasion, fut heureux de voir que Monsieur Ruiter était prêt à s'engager dans cette collaboration économique. Il lui dit ainsi.

"Excellent. Je pense donc que cent mille Sesterces devraient suffir pour vous permettre d'agrandir votre entreprise. Qu'en pensez-vous?"

Le brasseur répondit avec courtoisie, il semblait bien qu'avec cet investissement le duc venait de faire la fortune de la famille Ruiter

Le chiffre me parait bon. Comme vous le savez , notre économie s'est effondré depuis quelques années, nos industries ont disparu les unes après les autres. 100.000 Sesterces représente ici une fortune considérable pour même le plus prospère chef d'entreprise. 3 millions de caisses (1 caisse = 100 bouteilles) vous seront vendus la première année à 3 sesterces l'unité. Ce coût est exprimé hors transport. La marque sera commercialisé sous le nom RUITER- VARSALANCE au Belondor.

Le Duc tout à fait satisfait que Monsieur Ruiter ait accepté cette investissement allant donner à Varsalance sa première alliance économique. Beaucoup de gens croyait que seul la force pouvait être considérée comme un bon atout, Etzel lui croyait dans la force du commerce et était sûre qu'une fois le pouvoir économique en main le Duché de Varsalance n'aura plus à craindre le pouvoir central. C'est pour ceci qu'il répondit à Monsieur Ruiter.
"Bien, je pense donc que le plus adapté serait de conclure maintenant un accord avec comme base cet investissement. Voulez-vous prendre en charge son écriture ou dois je moi-même demander l'écriture à mon secrétaire."

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