Arrivé de Pichagra

La secrétaire regarda le membre du gouvernement demonacain. Elle décrocha son téléphone composa un numéro puis demanda le Chancelier Hiernird :

- Chancelier ? Mes respects excellence. Il y a un membre du gouvernement demonacain qui demande à obtenir une audience avec Sa Grandissime Majesté Impériale. Oui... oui... bien... Très bien, excellence je lui annonce.

Elle reaccrocha le combiené, se trourna vers le Demonacain et, avec un sourire, dit :

- Sa Grandissime Majesté Impériale va vous recevoir. Veuillez suivre le garde impérial, s'il vous plaît.

Après avoir traversé de nombreux couloirs et montés de nombreux étages, Pichagra, arriva devant le bureau de l'Empereur. On lui ouvrit la porte. Il entra dans le bureau dont l'aspect n'avait pas changé depuis la précédete visite d'un dirigeant demonacain. Pichagra parut encore plus émerveillé que son compatriote. Il salua l'Empereur en s'inclinant, mais n'était pas obligé comme van Tarnos de respecter le cérémonial des sujets de Sa Grandissime Majesté Impériale. En effet, Demonaco était désormais indépandant...

L'Empereur fut interloqué d'un discours aussi direct. Il n'avait pas pour habitude d'avoir à faire avec des diplomates qui fonctionnaient ainsi. Il était pour le moins surpris d'une telle manière de faire. Mais cette forme de diplomatie tout à fait nouvelle, où, à peine assis on parlait déjà du fond du sujet n'était pas forcémment pour lui déplaire aujourd'hui, car il avait beaucoup à faire et de nombreux dossiers à traiter :

- M. Pichagra, je suis très heureux de pouvoir vous accueillir, en mon Palais. J'espère et je n'en doute pas que vous tirerez un trait sur tous nos différents passés afin de repartir d'un nouveau pied dans nos relations futures.
Vous voulez signé un traité économique et commercial avec le Très Saint Empire ? J'attends vos propositions. Que me proposez-vous ?

L'Empereur avait eu du mal à saisir le fond du discours du Premier ministre de Demonaco. Qu'entendait-il par "comptoir commercial" ? Ne savait-il pas que ce mot avait une connotation négative depuis l'invasion latine au IIème siècle ? L'Empereur quelque peu décontenancé demanda alors un peu plus d'explications :

- Qu'entendez-vous par comptoir commercial ? Je ne pense pas que la création d'un comptoir commercial soit essentiel. Ce qu'il nous faut c'est un partenariat économique, politique, militaire et culturel fort. Ensemble, nous pourrons reconstruire Demonaco que nous avons détruit ensemble, dans notre refus de nous entendre par la voie diplomatique et de la raison. Nous avons atteint des extrêmes que nous n'aurions dû et cela je ne me le pardonne pas. Dîtes-le au Demonaconais que c'est pour leur bien et détruire les plans de dictature fasciste que voulait instaurer de la Mancha au demonaco que j'ai fais ceci. Mais je le regrette...
Aujourd'hui, il nous faut resserer nos liens passés. Reconstruisons votre économie, vos infrastructures et vos entreprises, industries, vos villes.
Je vous propose une aide financière. Mieux qu'un accord commercial.
Une sorte de moitié de don et moitié de prêt. Je vous offre 10 milliards de SB !!! Il y aurai 5 milliards en dons et 5 milliards en prêts. C'est l'idée qui viens de germer dans mon subtil esprit... Le Plan Nabelnine !

L'Empereur regardant le Premier ministre demonaconais, en pleine stupéfaction devant cette offre tout à fait inespéréé et exceptionnelle, vu la situation catastrophique dans laquelle se retrouvait Demonaco ; l'Empereur attendit sa réponse...

L'Empereur eut un sourire...

- Je n'en doute pas. Vous n'aurez donc que 5 milliards de SB à rembouser à notre Etat, dan sun délai que je fixerai moi-même et qui vous laissera toute lattitude pour utiliser ses fonds et les rentabiliser.
Je vais faire dès maintenant le décret officilaisant ceci. Vous contacterez alors le Consul de l'Economie du Très Saint Empire pour discuter des modalités de financemente t de remboursement de la moitiés de l'aide financière apportée par le Plan Nabelnine.

Bien, je vous laisse vous en aller. Aurevoir.

L'Empereur se leva alors et racompagna son interlocuteur...