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 | | Sujet: Demande d'audience Lun 20 Juil - 16:23 | |
| Antonel d'Origodes reprit sa plume. Déterminé à se relancer (pour la nième fois) dans la vie politique belondaure, il se décida d'écrire pour faire part de son vœu au Ministre de la Sûreté. Il avait un projet principal, qui, il le savait, était déterminant pour l'Empire, afin de le faire rayonner encore et toujours plus au sein du Micromonde. Il s'agissait certes d'un projet pharamineux, mais, avec l'aide de certains, il allait pouvoir l'accomplir. Ce travail allait glorifier l'Empire, mais également le Duc. Car il n'agissait rarement par pure et simple abnégation comme beaucoup le prétendaient. Mais il fallait bien évidemment soigner les apparences, afin d’être admis et apprécié à la Cour de Sa Grandissime Majesté Impériale. Il fallait paraître et non être, et en cela réside toute la subtilité qui différencie un courtisan de 1er rang à un courtisan d’un second ordre. Voici le contenu de la lettre qu'il adressa au ministre :
- Citation :
- Monsieur le Ministre,
Je vous communique mon projet, qui, je le sais, ne vous laissera probablement pas de marbre, sans quoi cela serait, je vous l'accorde, très surprenant. L'idée est simple mais la concrétisation n’en sera, bien malheureusement, pas le cas. Un projet qui consiste en quelques mots qui ont une importance non des moindres : un Code Pénal belondaure, afin d'alléger le travail de la justice et d'assurer une équité face à celle-ci pour tous les citoyens belondaures. Je suis persuadé que la tache ne sera pas aisée, mais je me sais prêt à réaliser le défi que cela nécessite, avec évidemment l'aide de juristes expérimentés qui m'aideront. Souhaitant en parler et non l'écrire, je vous exprime, Monsieur le Ministre, mon souhait d'avoir un entretien avec votre personne afin d'en débattre.
Le Duc Antonel Chalon d'Origodes,
Dévoué serviteur de l’Empire Il savait sa proposition « alléchante » et utile, et souhaitait se voir accorder cette responsabilité, bien inférieure à celles auxquelles il prétendait il y a de cela quelques années, alors qu’il était au sommet de sa politique. Mais il fallait remonter les échelons progressivement, sans forcer les étapes. Il devait, tel un magicien ou un hypnotiseur, faire oublier ses erreurs passées et nombreuses, laver son image terni par ses actes, et redonner à son nom une vraie valeur. Avoir accompli un travail reconnu était la seule manière de parvenir à ses fins, et il le savait, il le fallait. |
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Etzel de Varsalance
Parti impérial démocrate
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Notoriété
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| | Sujet: Re: Demande d'audience Mer 22 Juil - 2:52 | |
| Le Duc & Ministre Etzel de Varsalance, eut un haut-le-coeur en prenant note de la lettre qui lui était adressée par le Duc d'Origodes ; il n'avait d'ailleurs pas été le seul, son Secrétaire Personnel ayant hésité à prendre en considération le courrier, ne craignant qu'une personne mal avisée ait souhaité porté atteinte à quelqu'un d'aussi respectable. Néanmoins, il était toujours permis de ne pas être aux faits des évolutions législatives, surtout si l'information n'était pas correctement relayée ; nombre d'administrés n'étaient pas au courant du Droit malgré sa démocratisation et le Duc savait qu'il lui faudrait remédier à ce problème. Prenant le document sur son verso, il y apporta ainsi un rescrit. - Rescrit a écrit:
 EMPIRE DV BELONDORMINISTERE DE LA SVRETESECRETARIAT A LA JVSTICEPlace Imperiae Victorius, Elbêröhnit
Le Labordine 14 Nabelnine 2711
DE Son Excellence le Duc d'Empire Etzel Ito de Varsalance,
Ministre de l'Echiquier & de la Sûreté,
A Son Excellence le Duc Antonel Chalon d'Origodes,
Monsieur le Duc,
La lecture de votre lettre ne m'a en effet pas laissée " de marbre " et la surprise a été mienne en y découvrant votre proposition. Je tiens à vous remercier de l'intérêt que vous portez à Nôtre Justice et de la garantie qu'elle doit avoir afin d'être toujours à même d'assurer le respect des droits et devoirs, surtout en question pénale.
Les Magistrats Impériaux dont l'œuvre est quotidienne et conséquence, assurent notre protection et permettent de jouer les garde-fous face à une société en constante évolutions. Les lois pénales, textes législatifs applicables dans des cas spéciaux et non généraux ont toujours du être complétés par une coutume, bien souvent régionale et non étatique empêchant comme vous l'avez justement souligné, une assurance de la protection des droits et devoirs sur l'ensemble du territoire avec la même force.
L'Empereur, toujours soucieux du bien-être de son peuple - n'oublions pas qu'il tire sa légitimité des plébiscites qui ont toujours été en sa faveur avec des taux très importants, a donc demandé à ses Conseillers de réfléchir avec lui à l'élaboration d'un Code Pénal en vue de regrouper l'ensemble des Lois Pénales au sein d'un même document et de faciliter le travail de Nos Juges ; le Décret impérial 2711 - 024 du Mediodine 5 Amezzianel 2711, a ainsi promulgué le Code Pénal sous sa forme définitive, ce dernier étant depuis appliqué par les Tribunaux Impériaux.
Afin de ne pas vous laisser dans le flou, je vous ferai parvenir un exemplaire préfacé vous permettant ainsi de découvrir le travail fourni par La Main Impériale et de pouvoir y émettre quelque critique, si jamais vous trouviez quelque point sombre ou quelque oubli.
Si jamais vous souhaitiez tout de même me rencontrer, sachez que je serai ravi de vous recevoir au Ministère de la Sûreté afin de débattre plus longuement sur le Code Pénal et son application.
Soyez assuré, Monsieur le Duc, de mes plus sincères salutations,
Le Ministre de la Sûreté, Etzel de Varsalance
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