Déclaration de Politique Générale Premier Consul à la Diète

Le Premier Consul entra dans la salle et se dirigea vers le pupitre en ignorant les députés qui s’avaient levés. Vêtu d’un costard noir à col Mao il se présenta aux députés avec la ferme intention de finir avec la déchéance de cette chambre ayant trop longtemps profité du sommeil. C’est ainsi que derrière son pupitre il entama le plus rapidement que possible son discours en rangeant les feuilles préparées sur le pupitre à son intention.

"Honorables députés de la Diète,

Depuis bientôt une semaine, je suis en possession de la charge de Premier Consul. Ceci pas dans mon probe intérêt mais dans celui de notre nation. A vrai dire, la situation de notre nation est tellement mauvaise que le charge de Premier Consul s’avère aujourd’hui d’être un cadeau bien empoissonné.

Comme vous savez je possède une vision très claire des réformes nécessaires à notre nation, et je suis prêt à me battre pour les réaliser. Mais comme toute chose, l’homme à lui-même s’avère souvent incapable de mettre en mouvement des grandes choses, égal la puissance qu’il lui soit donnée. C’est pour ceci que je suis ici, non pour venir en conquérant et dominateur mais pour demander le soutien complet de cette chambre pour les réformes législatives futures qui sont indispensable pour le redressement de l’économie et la fiscalité de notre nation. Des réformes douloureuses mais comme dit indispensables. C’est ainsi que je demande à vous de me joindre dans le projet que j’ai pour notre nation et ainsi de la sortir de la crise actuelle.

En premier temps il est indispensable de donner à l’Etat des moyens pour redresser l’économie, de permettre aussi d’hausser d’une manière drastique les fonds pour l’éducation et la santé, deux domaines manquant de fonds d’une manière colossale car sans eux aucune nation peut souhaiter de prospérer. Sans bon éducation il n’aura pas des ouvriers et travailleurs qualifiés, sans santé il aura pas du tout des ouvriers et travailleurs. C’est ainsi que pour permettre à l’Etat de payer les réformes, de renflouer l’éducation et la santé et aussi pour permettre d’éviter un déficit de cent milliards que je vous demande de voter sans aucune hésitation aux trois lois proposé par notre personne à votre institution il y a un moment donc pour rappeler une concerne l’établissement d’une taxe sur la consommation, une sur les revenus des entreprises et une plus modeste concerne les alcools forts.

En second temps je voudrais vous demander de prendre également comme objectif primaire la votation du Code d’administration et la Loi sur les exonérations qui vient d’être envoyé au Président de la Chambre. Ces deux lois ont le but de permettre une croissance économique stable et une administration efficace sur tout les niveaux.

Ceci sont pour le moment les buts les plus cruciales pour notre nation. Les autres projets législatives n’étant pas directement lié au programme de réforme économique, fiscal et administratifs vous seront également transmit quand l’heure sera venue. Entre temps je vous demande donc de prendre directement en main la votation des projets cités par ma personne pour nous permettre ainsi de préparer les lois fiscales qui découlant des résultats des votations changeront massivement et vous seront donc proposer à la suite des votations sur ces lois vitales."

C’est ave ceci qu’il termina son discours. Il resta ainsi débout en cas qu'un député aurait encore des questions.

Un député du groupe ALB se leva et posa une première question :


-Monsieur le premier consul, votre programme est bien trop interventionniste. Ne craignez-vous pas de brider la compétitivité des entreprises et de déresponsabiliser les gens ? Nous ne doutons pas que vous pensez agir au mieux pour l'avenir de l'empire, mais il n'est pas dans nos habitudes de voter des propositions les yeux fermés. Nous estimons important de débattre tout projet, et de proposer à notre tour des solutions alternatives.

(Il se rasseoit)

Et le Premier Consul le répondit.

"Veuillez m'excusez, mais je vois mal dans quel domaine je favoriserais une réduction de la compétitivité des entreprises et aussi avec quelles mesures je serais entra de déresponsabiliser les gens? Pouvez-vous me dire ou se trouve ce fameux interventionisme? Car je doute que l'ouverture des marchés, la réduction des monopoles et aussi une politique de prêt de procheté peuvent être qualifier d'interventionniste. Ne seriez-vous pas par hasard rongé par ces anciens clichés faisant de moi à vos yeux un dinosaure incapable de mettre sur pied un plan économique sur long terme? J'attends de votre part une réponse claire car je qualifierai ma politique au contraire de bien plus libérale que votre mouvement car liberalisme ne veut pas dire libertinage."

Louin de Varsalance a écrit:

Et le Premier Consul le répondit.

"Veuillez m'excusez, mais je vois mal dans quel domaine je favoriserais une réduction de la compétitivité des entreprises et aussi avec quelles mesures je serais entra de déresponsabiliser les gens? Pouvez-vous me dire ou se trouve ce fameux interventionisme? Car je doute que l'ouverture des marchés, la réduction des monopoles et aussi une politique de prêt de procheté peuvent être qualifier d'interventionniste. Ne seriez-vous pas par hasard rongé par ces anciens clichés faisant de moi à vos yeux un dinosaure incapable de mettre sur pied un plan économique sur long terme? J'attends de votre part une réponse claire car je qualifierai ma politique au contraire de bien plus libérale que votre mouvement car liberalisme ne veut pas dire libertinage."

Severian sourit à la réponse du premier consul et se leva à son tour :

Monsieur le premier consul, loin de nous de vous considérer comme un "dinosaure", mais certains points(je dis bien certains) de votre programme sont par trop interventionnistes. La fin des monopoles, nous l'applaudissons et nous vous soutiendrons dans cette voie, mais nous considérons d'un mauvais oeil les taxes sur le capital, comme sur l'alcool. Il n'appartient pas à l'état d'intervenir dans le fonctionnement des entreprises, ou de dire aux gens ce qu'ils doivent faire. Ce n'est pas une taxe sur les boissons alcoolisées qui changera quoique ce soit, bien au contraire, et cela ne va pas dans le sens d'une véritable incitation à la responsabilisation, puisqu'il y aura contrainte. En ce qui concerne la taxe sur la consommation, et l'impôt, nous proposons quelques améliorations : comme vous le voyez, nous ne faisons pas que critiquer mais nous réfléchissons, nous aussi, à la question.

Le Premier Consul voyant le chef des liberaux sourire à pleine aisance, se munit de méfiance car les sourires cachaient souvent rien d'autre que des pensées bien sombres. Passant par ceci, il lui répondit.

"Monsieur Mattachien, qui paye les autoroutes? Les aéroports ? Les ports et tous les transports publiques ainsi que les centrales électriques ? L’Etat. Qui profite en premier de ces institutions ? Les entreprises privés. Il est donc actuellement à l’Etat pas possible de faire du bénévole et donc chacun doit contribuer pour les services que l’Etat offre. Cette taxe n’a absolument rien avoir avec une intervention économique mais avec les services qui sont offert aux entreprises. Est-ce que vous nommer les impôts un acte d’intervention économique ? Si oui, faudra donc qu’on revois en profondeur le terme d’interventionnisme.

Pour la taxe sur l’alcool, j’admets que dans cette taxe nous désirons inciter les gens de boire des alcools dits moins fort, une chose qui est surtout destiné à la jeunesse qui possède des fois pas la maturité nécessaire pour bien estimer ses résistances à l’alcool. Pour les revenus de la taxe sur l’alcool je peux vous assurer qu’ils iront pour une bonne cause, celle du social. Donc je pense qu’avec ceci nous ferons que du bien surtout que ceci concerne que les alcools dits fort donc le libre choix de boire du alcool est nullement restreint.

Pour vos améliorations, je vous incite de les dévoiler à l’heure venue. Nul est doté de la perfection est ainsi la collaboration avec plusieurs idées peut s’avérer fructueux et souvent on découvre des propositions intéressantes satisfaisant mieux la nécessité de la Nation."

Se détournant de Mattachine, il s'adressa au reste de la Diète.

"Sinon, toute personne ayant des idées d'améliorations est fortement soutenue de les dévoiler car comment dit, seul plusieurs esprits peuvent permettre la création d'un grand projet."

EL/Le sourire n'était pas un sourire hypocrite mais un sourire du à l'idée cocasse que le premier consul soit un dinosaure. / EL

L'impôt est, effectivement, un interventionisme d'état, oui, comme la taxe sur le capital et la taxe sur l'alcool, deresponsabilisant et portant atteintes aux libertés individuelles. Si les autoroutes étaient privées, comme d'autres services ne relevant pas du domaine de l'état, il n'y aurait pas tous ces soucis. C'est pour cela que nous soutenons la TC, mais à certaines conditions, de sorte que les produits de base, de première nécessité ne seront pas touchés. Nous souhaitons également un impôt égal et proportionnel aux revenus de chacun, sans variation de taux. La seule déduction d’impôt que nous souhaitons préserver, ce sont les dons aux associations et fondations privées.

S.A. le Duc de Beneline a écrit:

Les députés nabelnistes étaient surpris du manque de renseignement et de fond du leader des libéraux... chacun savait que les autoroutes étaient gérées par des entreprises privées mais que l'effort d'infrastructures revenait nécessairement à l'État.
Ils pouffèrent encore plus de rire lorsqu'il proposa un Impôt sur le Revenu proportionnel et à faible taux, alors que l'actuel Impôt sur le Revenu était déjà proportionnel avec un faible taux de 9%...
Les députés nabelnistes finissaient par être persuadés qu'ils allaient bien rires durant cette Législature.

N'accordant aucun intérêt aux nabelnistes qui pouffaient pour une raison inconnue, le président poursuivit : monsieur le premier consul, vous venez de rappeler que l'état a à sa charge les autoroutes? Les aéroports, les ports et tous les transports publiques ainsi que les centrales électriques... N'est-il pas temps de ramener l'état à ses fonctions régaliennes ?
N'est-il pas temps d'avoir moins d'état mais un état plus efficace ? Je vous remercie.

Le Premier Consul à ceci lui répondit.

"Votre idée est certes intéressante mais malheureusement elle se heurte à des difficultés majeures. La première est évidente, le coût de construction des autoroutes sont à la hauteur des milliards, pour les ports et aéroports de même. Je ne vois pas beaucoup d'entreprise privée capable d'un tel effort financier dans l'Empire, à vrai dire aucune si on y pense. La seconde l'est moins mais le fait que les autoroutes soient privés et construit par le privé conduira à des douanes internes car il faudra bien que les entreprises fassent du bénéfice avec les autoroutes, les taxes seront incroyablement élevé et donc les simples citoyens paierons plus avec toutes les taxes de passages que s'ils paieraient des impôts. En plus surviendra que les douanes produiront des bouchons très important donc ralentiront le trafique et donc sur long terme aussi l'économie interne. Voici les raisons pourquoi ceci est une idée forte desavantageuse."

Monsieur le premier consul, il est évident qu'une seule entreprise ne saurait répondre à tout. Quatre sociétés pourraient faire l'affaire. Mais grâce à un système de location-péage électronique, le trafic ne sera jamais congestionné. Croyez-moi, l'état aura tout à gagner à se désengager de ce genre de service, qui n'est pas de ses compétences régaliennes. Les revenus issus du péage serviraient de nantissement au financement pour de nouvelles routes.

Le Premier Consul fortement touché par ce manque de respect qui était digne de celui apporter par des chefs d’état d’opérette répondit au discourtois.

«Pour commencer, si vous ignorer le statut social d’une personne, mon ami, veuillez utiliser le terme de « Monsieur » car ainsi nombreuses discordes peuvent être évitées à cause d’un manque de connaissance venant de votre part. Sinon pour la diplomatie, nous avons pu convaincre Sa Majesté de la nécessité de changer drastiquement notre politique externe et donc elle se tournera surtout vers l’établissement d’accords commerciaux et le renforcement de notre position internationale par une alliance politique stratégique avec la Russlavie dont vous serez informée à temps et à heure nécessaire par un communiqué officielle énoncent les détails de cette alliance qui sera surtout de nature politique et commerciale.»

Le Premier Consul voyant comment ce député tiré son manque de connaissance vers la grossièreté, ne voulait plus perdre son temps envers un personnage aussi fourbe et grossier l'insultant déjà à cinq réprises. Une fois ça allait mais cinq fois c’était trop et donc il lui répondit.

«Monsieur, une personne aussi méprisante envers les sacrifices que j’ai apporté à notre Nation, déconsidérant le fruit de dur labour pour le bien du peuple belondaure et aussi mettant en doute la légitimité de ma gouvernance sur les terres de Varsalance ne peut point s’attendre que je lui solde quelconque respect. Veuillez donc trépasser car je ne repondrais pas à celui qui m’insulte avec insistance en public.»