Travailler pour un programme...

Nombre de messages : 321 Age : 35 Date d'inscription : 27/12/2006

Après avoir discuté de l'assurance invalidité, Ségolaine Royel demanda à ce que le Président de l'Alternative Libérale Belondaure réunisse une nouvelle fois la direction du parti libéral.
Il l'accepta.
Une fois tous arrivés, Ségolaine Royel, glissa un mot au Président de l'ALB :

- Monsieur le Président, bonjour...
Voyez-vous si je vous ai demandé que vous acceptiez de réunir une nouvelle fois nos instances dirigeantes c'est pour une raison bien précise.
J'ai remarqué que les élections législatives ne sauraient tarder dans notre pays... enfin, tout est relatif. Elles auront lieu en Nabelnine (août je crois), et je pense qu'il est important que nous préparions un programme politique suffisament à l'avance, afin de le faire sereinement et complètement.
Qu'en pensez-vous, dit-elle en se grattant le nez.

Très bonne idée. Je sais qu'une réforme des institutions vous tient à coeur, mais nous ne saurions mener campagne sur ce seul point. Préparer tout un ensemble de propositions concrètes, dans tous les domaines.

Nombre de messages : 321 Age : 35 Date d'inscription : 27/12/2006

- Eh bien ! Que pensez-vous de commencer par l'économie, non ?
Comment comptez-vous mettre en forme notre programme ?
Avez-vous des idées ?
Dans l'économie, nous pourrons parler de la fiscalité, de l'emploi des fonds publics, de notre stratégie vis-à-vis des entreprises publiques, du marché du travail, du commerce extérieur, de notre "modèle social", etc.

Nombre de messages : 321 Age : 35 Date d'inscription : 27/12/2006

Continuant, Ségolaine Royel, dit :

Une de mes conceptions centrales est la création d’emplois par l’accroissement des investissements, permis notamment par la réduction de la bureaucratie (et donc du nombre fonctionnaires… on en a plus de 11 millions apparemment, je pense que descendre à 8 millions vu le nombre de nos habitants serait bien), les privatisations des entreprises publiques (à savoir lesquelles), la déréglementation (même si le marché du travail et le droit social est peu réglementé actuellement), la suppression d’allocations spécifiques et une réforme de la fiscalité. Je pense donc que l’ALB devrait appeler à la réduction de la dette publique (déjà plus de 11% du PIB !!!), prôner le libre-échange car c’est bénéfique pour nos entreprises qui se moderniseront et pour nos citoyens qui pourront faire jouer la concurrence des prix.
Il devrait réclamer une simplification du droit fiscal en passant par la suppression de l’impôt sur la fortune, une limitation de l’impôt sur le revenu, de la taxe sur la propriété et le logement, peser de tout son poids pour éviter la création d’un impôt sur les sociétés, et tout faire pour favoriser la création d’une taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
En politique sociale, il devrait être favorable à la création d’une allocation civile universelle de l’Etat que l’on obtiendrait sur demande, et seulement si on la demande (ce qui veut dire qu’on supprimerait toutes les diverses allocations actuelles pour permettre au privé de remplir ces tâches), rassemblant toutes les aides sociales de l’État financées par l’impôt direct et indirect, à la réforme de l’assurance-maladie par l’introduction ou l’accroissement de la capitalisation.
Mais, ceci devrait être tempéré par la reconnaissance de certaines incapacités du marché ; et notamment par la lutte et une action ferme contre les cartels, et des fonds destinés envers la recherche (facteur de croissance) et la formation professionnelle (essentielle pour la mobilité).
Qu'en pensez-vous, demanda-t-elle.

Très bonne idée, oui. Une loi anti-trust est tout à fait dans mes intentions. Mais notre programme doit aussi s'étendre à tous les aspects de la société, en ce qui concerne les libertés fondamentales. Les associations et les fondations privées doivent aussi être encouragées, afin d'inciter l'initiative individuelle.
(EL/j'ai vu, en archive, qu'il y avait une sorte de code civil-"le code impérial" : qu'en est-il ? Est-il toujours valable ? Si oui, il est à réformer, pour que le Belondor puisse entrer dans la modernité / EL)

Nombre de messages : 321 Age : 35 Date d'inscription : 27/12/2006

- Je ne parlais ici que de l'économie... en fait.
Cela ne contenait pas les questions de société ou institutionnelles.

EL/ Oui, nous devons le faire évoluer, par contre, faisons attention j'ai lu sur la Place de l'Arc de Triomphe que la mentalité du Belondor était située au XIXème siècle... ne soyons donc pas trop progressistes au niveau des moeurs je pense, et laissons ceci aux sociaux-démocrates qui eux l'étaient déjà cette époque. Bon, après, il nous faut être plus réformateurs que les nabelnistes et conservateurs. /EL

EL/Les libéraux ne sont pas des conservateurs, et le libéralisme concerne aussi le domaine politique et social, sans pour autant atteindre une évolution des moeurs dignes des seventies ! Que ce ne soit pas non plus un prétexte pour ne rien faire... Laughing

D'après ce que l'on trouve sur le libéralisme, on a :
mouvement intellectuel né dans l’Europe des Lumières aux XVII^e et XVIII^e siècles, qui affirme les principes de liberté et de responsabilité individuelle. Il repose sur l’idée que chaque être humain possède des droits fondamentaux qu'aucun pouvoir ne peut violer. En conséquence, les libéraux veulent limiter, au profit du libre choix de chaque individu, les obligations imposées à la société par l'État ou par d'autres formes de pouvoir, quels qu'en soient la forme et le mode de désignation.
Le libéralisme est d'abord une morale individuelle, ensuite une philosophie de la vie en société dérivée de cette morale, enfin seulement, une doctrine économique qui se déduit logiquement de cette morale et de cette philosophie. Pour les libéraux et pour certains penseurs, la dichotomie entre « libéralisme économique » et « libéralisme politique » n'existe pas. Il n'y a qu'un seul libéralisme.
Au sens large, le libéralisme prône une société fondée sur la liberté d'expression des individus, le respect du droit et le libre échange des idées. Elle doit joindre d'une part économiquement l'initiative privée et son corollaire l'économie de marché, d'autre part politiquement un pouvoir limité, par la loi et les contre-pouvoirs, idéalement à ses fonctions régaliennes au maximum, élu par le peuple et responsable devant lui, transparent et soumis à une constitution garantissant les droits des minorités(voir la suite ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3%A9ralisme)
Ce n'est donc pas anachronique... Wink

Ni en désaccord avec le BG, donc.
/EL

Nombre de messages : 321 Age : 35 Date d'inscription : 27/12/2006

EL/ oui, je n'ai pas dis le contraire, mais nous sommes des libéraux et non des libertaires... surtout lorsqu'on joue des libéraux style XIXème siècle ! Donc, on doit donner beaucoup plus de libertés, et beaucoup plus de responsabilité, car la liberté n'est pas licence. Smile

/EL

- Donc, concernant l'économie et le social je pourrai résumer ainsi :

Favoriser l'investissement, par des défiscalisations de l'impôt sur le revenu et l'obtention de crédits publics.
Réduire drastiquement le nombre de fonctionnaires de l'administration et arriver d'ici un an au nombre de 8 millions de fonctionnaires contre plus de 11 millions aujourd'hui.
Envisager des privatisations d'entreprises pour celles qui réalisent le moins de sprofit ou lorsque les finances de l'État l'exige.
Empêcher toute réglementation du marché du travail et du droit du travail, ce qui ne serait que néfaste pour l'emploi et la compétitivité économique.
Supprimer les allocations spécifiques à des cas particuliers, celles-ci ne faisant qu'accroître l'assistanat et la dépendance des citoyens envers l'État sans régler les problèmes qu'elles entendent résoudre.
Parvenir à l'équilibre des dépenses publiques dans chaque budget et engager une politique de réduction de la dette publique.
Supprimer les droits de douanes et favoriser le libre-échange économique, facteur de compétitivité des coûts et de modernisation économique.
Supprimer l'Impôt Sur la Fortune, et limiter l'Impôt sur le Revenu.
Limiter la Taxe sur la Propriété et le Logement.
Inscrire dans la loi l'interdiction de tout impôt sur le capital, facteur d'investissement et donc créateur de richesses, et de toute progressivité de l'impôt.
Instaurer une Taxe sur la Valeur Ajoutée suffisamment élevée, car ceci est l'impôt le plus juste puisqu'il touche tout le monde de manière égale.
Instaurer une allocation universelle.
Réforme de l'assurance maladie pour introduire plus de capitalisation.
Sortir du système de retraite par répartition pour entrer dans un système de capitalisation avec liberté du choix de l'âge de la retraite.
Supprimer les régimes spéciaux de retraites (politiques, militaires, etc.).
Instaurer une loi pour la concurrence interdisant les ententes et les monopoles.
Augmenter les fonds destinés à la recherche et à la formation professionnelle, afin de favoriser l'innovation et à la mobilité géographique et professionnelle.

- Cela vous convient ?

Ségolaine Royel a écrit:: EL/ oui, je n'ai pas dis le contraire, mais nous sommes des libéraux et non des libertaires... surtout lorsqu'on joue des libéraux style XIXème siècle ! Donc, on doit donner beaucoup plus de libertés, et beaucoup plus de responsabilité, car la liberté n'est pas licence. /EL

EL/Je n'ai pas dit le contraire, quoique nous prônons la tolérance envers toutes formes de cultures et de croyance, dans le respect de chacun. La "doctrine" affichée d'ALB est claire(lire https://empire-du-belondor.actifforum.com/alternative-liberale-belondaure-f174/premier-discours-t3219.htm#29836), et le rappel des sources de l'idéologie libérale ne vient pas contredire l'esprit du parti que j'ai fondé. Et les implications concernent l'économie(la liberté d'entreprendre), la société et le politique. Nous sommes différents de la social-démocratie et du PSM, et du nabelnisme, qui prône le rôle de l'état dans la société/EL

Oui, cela me convient. Pour les aspects économiques, je crois que nous sommes bon. Il reste à aborder les volets "politique et social", et à étoffer nos propositions concernant les libertés fondamentales : quelles seraient vos propositions ? Je cherche un exemplaire du code(civil ?)belondaure, si vous en avez un sous la main...

Nombre de messages : 321 Age : 35 Date d'inscription : 27/12/2006

EL/ Alors aucun problème. Wink

/EL

- Et bien, je vais parler des problèmes politique pour commencer, chacun sachant que cela me tient à cœur. Je tiens d'abord à dire que je suis pour un régime parlementaire moniste... je ne sais si les gens autour de cette table préfère le dualisme. Mais le dualisme permettrait à l'Empereur de continuer à faire pression et je ne sais si c'est une bonne solution. La solution pour le Belondor est d'avoir un régime à la russlave - l'actuelle, pas l'ancienne autocratie -.
Voilà donc ce que je propose :

Faire du Belondor une Empire parlementaire, démocratique et laïc dans sa conception des choses, sans pour autant renier les racines culturelles syistes du Belondor.
Instituer l'égalité totale religieuse et civile au niveau des sexes et de la religion.
Inscrire dans la Constitution la reconnaissance de toutes les libertés individuelles et collectives fondamentales.
Séparer institutionnellement les Églises de l'État.
Rendre le Gouvernement responsable devant la Diète, dans une volonté de contrôle réciproque de l'Exécutif et du Législatif, et non-responsable devant l'Empereur.
Limiter les pouvoirs de la Chambre des Sages, étant donné son caractère aristocratique et non antidémocratique.
Réformer le système électoral de la "proportionnelle impériale" pour le rendre plus juste, démocratique et représentatif.
Favoriser les coalitions gouvernementales, proposant alors un candidat au poste de Premier Consul à l'Empereur.
Instituer dans la constitution une opposition officielle au Gouvernement.
Instituer un financement public des partis politiques pour éviter la corruption.
Autoriser toutes les formations politiques au nom de la liberté d'expression.

Tout cela me semble très bien. Néanmoins, je pense qu'avoir deux chambres, aux rôles différents et complémentaires, serait une meilleure chose. Mais quel serait le rôle de l'empereur ? Enfin, le pouvoir judiciaire pourrait être plus indépendant qu'il ne semble l'être, et avoir un rôle de contrôle constitutionnel. Il pourrait être saisi par une délégation de députés à la diète, et pas uniquement par l'empereur.
Sinon, cela me parait acceptable.

Nombre de messages : 321 Age : 35 Date d'inscription : 27/12/2006

Intriguée, puis comprenant, Ségolaine Royel dit :

- Oui, vous avez raison... nous devons aussi garantir l'indépendance de la Justice :

Faire du Belondor une Empire parlementaire, démocratique et laïc dans sa conception des choses, sans pour autant renier les racines culturelles syistes du Belondor.
Instituer l'égalité totale religieuse et civile au niveau des sexes et de la religion.
Inscrire dans la Constitution la reconnaissance de toutes les libertés individuelles et collectives fondamentales.
Séparer institutionnellement les Églises de l'État.
Rendre le Gouvernement responsable devant la Diète, dans une volonté de contrôle réciproque de l'Exécutif et du Législatif, et non-responsable devant l'Empereur.
Limiter les pouvoirs de la Chambre des Sages, étant donné son caractère aristocratique et non antidémocratique.
Réformer le système électoral de la "proportionnelle impériale" pour le rendre plus juste, démocratique et représentatif.
Favoriser les coalitions gouvernementales, proposant alors un candidat au poste de Premier Consul à l'Empereur.
Instituer dans la constitution une opposition officielle au Gouvernement.
Instituer un financement public des partis politiques pour éviter la corruption.
Autoriser toutes les formations politiques au nom de la liberté d'expression.
Garantir l'indépendance de la justice.

- Par contre, je pense que l'autorité judiciaire et le pouvoir constitutionnel de la Cour Suprême Impériale sont deux choses différentes. L'un rend la justice, l'autre interprète la Constitution ou la sauvegarde.
Sinon, votre idée de deux chambres complémentaires et différentes est intéressante... pouvez-vous l'approfondir ?

Vous semblez étonnée ? Votre réforme constitutionnelle ne peut qu'être incomplète, à mon sens, si vous oubliez le pouvoir judiciaire.
Celui-ci est à prendre au sens organique et au sens fonctionnel. Dans le premier cas, pouvoir judiciaire désigne les cours et tribunaux et dans le deuxième la faculté de pouvoir trancher les litiges. Comme vous le dites si bien, cela implique l'autorité judiciaire et le pouvoir constitutionnel de la Cour Suprême Impériale.

Quant au bicamérisme, c'est une idée en tête...elle n'est pas encore tout à fait formulée, mais j'y viendrai. Actuellement, ce qui existe ne me satisfait pas non plus. Mais on garderait une "chambre des sages", avec des membres nommés par l'empereur, mais dont les prérogatives seraient réduites et complémentaires par rapport à une diète un peu plus renforcée qu'elle ne l'est actuellement.

Nombre de messages : 321 Age : 35 Date d'inscription : 27/12/2006

Ayant compris une certaine parti des propos du Président , Ségolaine répondit :

- Oui, bien entendu je n'avais aucune intention de supprimer la Chambre des Sages, et je souhaitais diminuer son pouvoir comme dit...

Puis, reprenant :

- Par contre, désolé, mais je vois pas du tout ce que la Cour Suprême Impériale a à voir avec l'autorité judiciaire. L'autorité judiciaire rend des jugements, alors que la Cour Suprême Impériale est garante de la Constitution. L'autorité constitutionnelle et l'autorité judiciaire sont indépendants du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif dans une démocratie, mais ils ne sont pas confondus l'un et l'autre. Enfin bon... Nous sommes d'accord sur les réformes à mener ?

Le président d'ALB se voulut pédagique. Sa nouvelle recrue était pleine d'idées et dynamique, mais il ne comprenait pas qu'elle puisse buter sur ce point :

Cela comprend le pouvoir judiciaire, que l'on qualifie de "troisième pouvoir", séparé, comme vous venez de le rappeler, de l'exécutif et du législatif. Il contrôle l'application de la loi et sanctionne son non respect. Il tranche les litiges. Ce pouvoir est confié aux juges et aux magistrats, qui se basent sur les textes de lois pour rendre des décisions. Mais cela ne semble pas vous poser problème, il me semble. Mais même s'il est vrai que la notion même de "pouvoir judiciaire " ne présuppose pas l'institution d'un contrôle de constitutionnalité des lois par les tribunaux, on peut avoir un pouvoir judiciaire composé 1)d'une juridiction constitutionnelle avec la Cour suprême Impériale ayant pour rôle de juger de la conformité avec la constitution des lois votées par le parlement ; trancher les litiges entre institutions ; juger - en dernier ressort - de la constitutionnalité des décisions administratives,
et 2)des cours de justice impériales(cours de premières instances et cours d'appel).

On pourrait aussi envisager ceci : outre une diète, composée de députés élus, avec un rôle plus étendu qu'il n'a actuellement, on pourrait avoir une chambre des sages, avec des membres élus également(et non plus nommés par l'empereur), mais inamovibles durant leur mandat(la chambre des sages ne pourrait être dissoute), mandat qui serait plus long que celui des députés(ce serait une garantie d'indépendance). Les sages n'auraient pas le partage de l'initiative des lois avec la diète, mais un rôle de contrôle constitutionnel : les projets ou propositions de loi devraient être examinés par les sages et ne pourraient être promulguées, avant que leur avis ne soit rendu. Au moins, les deux chambres du parlement auraient un rôle complémentaire. Qu'en pensez-vous ?(EL : cela s'inspire du second empire. Wink

)
Enfin, un pouvoir judiciaire indépendant, composé des différentes cours de justice.

Nombre de messages : 321 Age : 35 Date d'inscription : 27/12/2006

EL/ Ça c'est le modèle de l'Empire autoritaire... je suis pour l'Empire parlementaire. Wink

/EL

Ségolaine Royel dit :

- D'accord, ceci me va, pour l'autorité judiciaire... Mais je bloque sur le principe d'élection de la Chambre des Sages... Quel en serait le mode exactement ? Qui les élirait ? Leur mandat durerait combien de temps ? Et puis dans une monarchie, la deuxième chambre n'est-elle pas celle-ci qui est nommée ? Je pense que faire nommer les Sages après approbation dela Diète aurait été mieux pour leur impartialité...
Non ?
Après c'est vous le patron...

Ségolaine Royel a écrit:: EL/ Ça c'est le modèle de l'Empire autoritaire... je suis pour l'Empire parlementaire. /EL

Ségolaine Royel dit :

- D'accord, ceci me va, pour l'autorité judiciaire... Mais je bloque sur le principe d'élection de la Chambre des Sages... Quel en serait le mode exactement ? Qui les élirait ? Leur mandat durerait combien de temps ? Et puis dans une monarchie, la deuxième chambre n'est-elle pas celle-ci qui est nommée ? Je pense que faire nommer les Sages après approbation dela Diète aurait été mieux pour leur impartialité...
Non ?
Après c'est vous le patron...

Sur ce sujet, j'expose avec vous le fruit de mes réflexions : rien n'est encore arrêté. Et les remarques sont les bienvenues.
Les sages pourraient être élus par de grands électeurs, par exemple. Je crois que ce serait même mieux. Et leur mandat pourrait être de 6 mois, si celui des députés est rabaissé à 4 mois.
Si l'empereur tient toujours à nommer les sages, ceux-ci seraient inamovibles, et auraient un mandat de 6 mois.

Qu'en pensez-vous ?
Mais le mieux serait, si vous avez déjà une ébauche de prête, de nous montrer votre projet de réforme constitutionnelle. Nous pourrions ainsi rajouter ces propositions sur le pouvoir judiciaire et le nouveau rôle des sages. Le gouvernement serait responsable devant la diète, qui aurait un plus grand rôle.

Nombre de messages : 321 Age : 35 Date d'inscription : 27/12/2006

- Voici donc ce que je propose :

Faire du Belondor une Empire parlementaire, démocratique et laïc dans sa conception des choses, sans pour autant renier les racines culturelles syistes du Belondor.
Instituer l'égalité totale religieuse et civile au niveau des sexes et de la religion.
Inscrire dans la Constitution la reconnaissance de toutes les libertés individuelles et collectives fondamentales.
Séparer institutionnellement les Églises de l'État.
Rendre le Gouvernement responsable devant la Diète, dans une volonté de contrôle réciproque de l'Exécutif et du Législatif, et non-responsable devant l'Empereur.
Limiter les pouvoirs de la Chambre des Sages, introduire la notion de durée de mandat des Sages, et la rendre indissoluble et complémentaire de la Diète. Etudier également une possibilité de changement dans le mode de nomination des Sages.
Réformer le système électoral de la "proportionnelle impériale" pour le rendre plus juste, démocratique et représentatif.
Favoriser les coalitions gouvernementales, proposant alors un candidat au poste de Premier Consul à l'Empereur.
Instituer dans la constitution une opposition officielle au Gouvernement.
Instituer un financement public des partis politiques pour éviter la corruption.
Autoriser toutes les formations politiques au nom de la liberté d'expression.
Garantir l'indépendance de l'autorité judiciaire et favoriser l'indépendance de l'autorité constitutionnelle qu'est la Cour Suprême Impériale.

- Pouvons-nous passer aux questions de société et civiles désormais ? Ainsi, nous aurions terminé notre programme...

Oui, très bien. C'est pour cela que je demandais à consulter le code impérial, afin qu'il nous serve de base de travail...rappela le président, en souriant. Sinon, c'est du bon travail. C'est une bonne synthèse de ce que nous pouvons proposer.

Nombre de messages : 321 Age : 35 Date d'inscription : 27/12/2006

- Pour le côté civil de notre programme voici ce que je propose :

Instaurer l'égalité des droits sans distinctions qu'elles soient religieuses, sexuelles et raciales.
Réformer la législation du divorce et le Code Impérial pour instaurer la liberté reconnue et l'égalité.
Abroger la "Déclaration des Droits et Devoirs" qui est attentatoire aux libertés.
Confirmer par la loi la liberté d'enseignement et la liberté scolaire.
Instaurer la liberté d'expression, de réunion, d'opinion, d'association, d'entreprise, de syndicalisation, de création de syndicats, de manière ferme et définitive pour être certain qu'aucune atteinte aux droits civique ne sera plus jamais portée.
Inscrire l'inéluctabilité de la propriété privée dans la loi.
Assurer par la loi la liberté de la presse et des journalistes.
Donner une totale autonomie aux écoles publiques, aux collèges publics, aux lycées publics et aux universités.
Adopter une attitude souple, tolérante et ouverte mais réaliste sur l'immigration.
Adopter la fin du service militaire obligatoire et engager une professionnalisation de la l'Armée Impériale.

Cela me convient tout à fait. Cependant, je verrai plus une évolution vers le conscription de l'armée, qui serait beaucoup moins coûteuse.
En ce qui concerne l'immigration, voici le fruit de mes réflexions :
L’immigration constitue avant tout une liberté de circulation des individus, et l’idéal libéral est celui d’un monde ouvert dans lequel chacun peut circuler librement dans le respect des droits d’autrui. L’histoire montre d’ailleurs que les civilisations les plus dynamiques et les plus prospères sont celles qui s’ouvrent sur le monde au lieu de se refermer sur elles-mêmes. L’arrivée de populations nouvelles nous ouvre des ponts vers de nouveaux horizons.
Cependant, il serait démagogique de prétendre apporter une solution magique. Comme vous le savez, ALB ne souhaite pas alimenter les peurs et nourrir une certaine forme de xénophobie par un discours trop simpliste. Voici mes propositions :

• Permis de travail délivré aux demandeurs d’asile
Pour commencer, le travail constitue un facteur essentiel d'intégration sociale. Aussi il me parait important de faciliter l’obtention de permis de travail aux immigrés résidant sur le territoire national, notamment pour les demandeurs d’asile tout au long du processus de traitement de leur dossier. Il est souhaitable que les individus dont la demande a été préalablement retenue, puissent légalement vivre de leur travail tout au long de la procédure d’examen de fond du dossier. Mais cette aide doit relever d’associations et de fondations indépendantes et responsables de leur engagement caritatif.

• Délivrance d’un permis de travail de courte durée, renouvelable, aux étrangers résidant sur le territoire qui disposent d’une proposition d’embauche
Pour lutter contre le travail clandestin et l’exclusion des immigrés clandestins, je suggère l’octroi plus simple de papiers pour une courte durée, facilement renouvelable en cas d’activité rémunérée. Il s'agira là d’une première étape dans le processus d’intégration économique. Après une certaine période de travail ainsi reconnu et fiscalisé, l’octroi d’un permis de longue durée prendra tout son sens. Le travail permettra aussi à l’immigré de financer son logement et sa couverture santé minimale sur le marché des assurances et des mutuelles, notamment dans un cadre qui n’offre plus de soutien public aux nouveaux arrivants.

• Engagement à respecter notre constitution et les Droits fondamentaux pour acquérir la citoyenneté belondaure.
C'est là la dernière du processus d'intégration.

Qu'en pensez-vous ?

Sinon, le programme me parait bien étoffé : reste à prévoir un calendrier des propositions de loi(qu'il nous faudra rédiger) à présenter à la diète. Jusque là, seul le PSM et le gouvernement semblent avoir le monopole du dépot de loi. Cassons donc le monopole !

Nombre de messages : 321 Age : 35 Date d'inscription : 27/12/2006

- Pour moi il n'y a aucun problème dans vos propositions mais je ne vois pas où vous souhaitez en venir quant à la conscription... elle est déjà en place, à l'heure actuelle avec le service militaire obligatoire. Vous voulez donc dire que vous êtes pour le status quo ? Moi ça ne me dérange pas, mais je pense que ça coûtera plus cher...
Quant à vos propositions sur l'immigration elles sont excellentes, voilà donc pourquoi je les ai reprises dans notre programme civil et société. Voilà :

Instaurer l'égalité des droits sans distinctions qu'elles soient religieuses, sexuelles et raciales.
Réformer la législation du divorce et le Code Impérial pour instaurer la liberté reconnue et l'égalité.
Abroger la "Déclaration des Droits et Devoirs" qui est attentatoire aux libertés.
Confirmer par la loi la liberté d'enseignement et la liberté scolaire.
Instaurer la liberté d'expression, de réunion, d'opinion, d'association, d'entreprise, de syndicalisation, de création de syndicats, de manière ferme et définitive pour être certain qu'aucune atteinte aux droits civique ne sera plus jamais portée.
Inscrire l'inéluctabilité de la propriété privée dans la loi.
Assurer par la loi la liberté de la presse et des journalistes.
Donner une totale autonomie aux écoles publiques, aux collèges publics, aux lycées publics et aux universités.
Adopter une attitude souple, tolérante et ouverte mais réaliste sur l'immigration. Ainsi, il faut donner un permis de travail aux demandeurs d'asile le temps du traitement de leur dossier ; il faut délivrer des permis de travail aux étrangers qui ont bénéficié d'une offre de travail dans l'Empire ; et faire passer un contrat de citoyenneté aux immigrés pour l'acquisition de la nationalité belondaure qui passe par le respect de la Constitution et de droits fondamentaux.
Adopter la fin du service militaire obligatoire et engager une professionnalisation de la l'Armée Impériale.

L'avantage de la circonscription, c'est qu'elle évite aux citoyens d'entretenir une armée nombreuse, en permanence, en temps de paix. Je suis favorable à la solution la moins coûteuse. Sinon, le programme est très bien : il nous faut maintenant élaborer un planning de propositions de loi à faire à la diète, avant d'élaborer les propositions de loi. Avez-vous une suggestion de calendrier et de propositions à présenter, par ordre prioritaire ?

L'empereur a annoncé la dissolution de la diète. Nous sommes néanmoins prêts ! Préparons notre campagne, pour mettre en valeur nos propositions. De plus, il faudra relancer le débat sur l'assurance-invalidité.

Il nous faut maintenant établir une liste de nos candidats, et penser à organiser la campagne.

Nom de la liste : Alternative Libérale Belondaure
Slogan de la liste : Une liste, un projet
Parti(s) politique(s) soutenant la liste : Alternative Libérale Belondaure(ALB)
Nombre de colistiers (maximum de 485) : 485
Membres composant la liste par ordre croissant des positions : Severian Mattachine, Segolaine Royel.
Liste souhaitant bénéficier du statut de « liste officielle » (Oui/Non) : que signifie ceci ?

Si vous avez des objections...

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» Programme pour Eurautaurpe
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