Recontre avec l'Empereur

Le Chancelier de Leurs Majesté Impériales alla chercher le Général de Varsalance et son aide de camp le Colonel Ito. Quelques minutes plus trad, ceux-ci entrèrent dans le bureau de l'Empereur. Celui-ci assis se mon trait impassible bien que sa machoire frémissait par instant. A sa gauche, il y avait le Consul de la Couronne Ersamus Nerym qui souriait d'un air narquois - celui-ci ne s'entendait pas avec le Général Varsalance qui était également Vice-Consul - sans pour autant oubvlier de saluer militairement le Général ; alors qu'à sa droite le visage grave le Grand Moff des Armées Impériales, le Prince Ismarkus d'Eslagne, et le Premier Consul - qui était aussi Amiral de la Flotte Impériale -, l'Archiduc François-Antonin de Quentrum, attendait lui aussi à côté du Grand Moff.
Le Général de Varsalance et le Colonel Ito saluèrent protocolèrement l'Empereur, puis le Premier Consul, le Consul de la Couronne et le Grand Moff. L'Empereur alors commença à parler :

- Général de Varsalance, Colonel Ito, merci d'être venus. Nous allons commencer par vous Colonel... Vouys vous êtes montré irrespectueux envers le Consul de la Couronne sans aucune raison spéciale, et vous êtes le chef d'une Garde... surnommée Garde des Sardhakars, qui est totalement illégale. Vous êtes donc rétrogradés au grade de Lieutenant... soyez heureux de ne pas être renvoyé de la Légion... quoi que... Vous allez être envoyé en première ligne. Maintenant sortez.

Totalement dépité, le Colonel Ito, mis un temps avant de se rendre compte qu'il était prié de sortir, ce qu'il finit par faire en refermant la porte derrière lui. L'Empereur s'adressa alors au Général de Varsalance :

- Général... J'aimerai savoir pourquoi vous avez envoyé le Lieutenant Ito plutôt que vous être déplacé vous-même au Consulat de la Couronne. Je suis certes d'accord qu'un simple message de réprimande de la part du Consul pour le manque d'information que vous lui fournissez aurait suffit, mais il vous avait demandé de venir en personne pas d'envoyer un sous-fifre... Si vous étiez occupé sur le front, il vous suffisait de prévenir Son Excellence que vous viendriez lorsque le front se serait stabilisé, je suis certain que cela n'aurait causé aucun problème.
Maintenant chose plus grave, vous avez constitué une unité de combat en totale illégalité. Qu'est-ce que cette Garde des Sardhakars ? La Légion ne compte aucune de ses unités en son sein et les armées privées de mercenaires ou les milices ne sont pas autorisées au Belondor... l'auriez-vous oublié ? Je vous demande donc de dissoudre sur le champ cette unité et de renvoyer ces gens dans leurs foyers. S'ils veulent combattre pour la Patrie qu'ils s'engagent dans l'Armée Impériale.

L'Empereur but un verre d'eau puis se leva, les poings posé sur son bureau et dit :

- Maintenant... qu'est-ce qui vous a autorisé à désobéir à un ordre direct de ma part ? Si j'ai ordonné aux troupes de reculer jusqu'à la Ligne Cancraces c'est qu'il y a une raison ! Celle-ci est déjà fortifiée et a été préparée à l'avance et peut rapidement être forunie à partir des quelques-uns des 300 000 soldats qui sont sur la face mairtime du Belondor. En vous repliant au sud du bras nord du Disueluve vous avez pris le risque de voir notre armée se faire écraser et laminer totalement ! C'est inqualifiable. Général... vous êtes un comabttant modèle, de qualité, un excellent stratège, un patriote et nationaliste éprouvée. Je sais que vous mouriez sans hésiter pour l'Empire, pour le Belondor... et peut-être pour moi. Mais cela ne vous autorise pas à désobéir aux ordres !

Le Général Ito resta muet et démontrant aucun signe de vie ou d’émotion sur son visage répondit soudainement à l’Empereur avec une voix monotone cachant la rage qui brûlait en lui comme un feu :

-Votre Majesté Impériale. Je dois malheureusement vous annoncer que la Garde des Sardakars n’est ni illégal dans le terme juridique ni d’un point de vue législative. Une édit et une annonce ont officialiser la création de cette Garde il y a quelques mois et vu de manque d’intervention à cette édit pendant sept jours, il est considéré que les institutions de l’Empire et votre personne l’accord leur consentement par silence. De ceci la Garde existe en toute légalité. En plus comme annonce l’édit cette Garde n’est pas une armée mais une formation sécuritaire assurant la défense de la ville et de ces habitants donc possède le statut de formation publique ce qui lui décharge de toute définition comme armée ou milice. De ce fait cette Garde est légale. Si votre Majesté veut sa dissolution, elle l’aura, mais elle devra porter à elle seul le sang qui coulera de cette acte.

Le Général suivait avec le prochain point chauffé par la première partie de son discours :

-Pour l’accusation de la désobéissance de vos ordres je suis navré de vous communiquer que je les suivit à la lettre vu que j’ai fait replier mes troupes en direction de cette fameuse ligne. Vous m’avez demander de les faire replier sur la ligne, donc de faire mouvoir mes troupes vers la ligne mais rien parle de prendre position sur elle. De ce fait, ayant bouger l’armée vers la ligne je n’ais point désobéit.

Il ajoutait à ceci :

-Je pense que votre Majesté aura bien penser que nos troupes se refuge dans la ville de Cancraces ? Certes, l’idée est intéressante mais pas bonne. Si nos troupes s’aurait refugier dans ce lieu, les forces du Gélàbre aurait pu traverser tranquillement le fleuve et avec l’armée du Matnal encercler nos troupes et de ce fait l’affamer et détruire un cinquième des forces de l’Empire. Grace aux troupes qui empêchent au Gélèbre de passer le fleuve nous évitons une avancé du front et en plus d’être prit comme en sandwich.

L'Empereur réfléchit quelques secondes... Il doutait réellement que la Garde des Sardhakars soit légale au sens juridique du terme, puisque de tels services de séducité disporportionnés constituaient en soient une milice privée ou une armée privée de mercenaires... Mais peu importait, la guerre était plus importante que tout actuellement. Et il fallait l'emporter sur les Gélèbrois. Et la Garde des Saradhakars si elle était réellement incluse dans ce conflit ne pouvait plus être retirée. Par contre le repli sur la Ligne Cancraces s'évarit toujours aussi indispensable :

- Général ! Ne vous faîtes pas plus bête que vous n'êtes. Vous savez très bien qu'un repli sur la Ligne Cancraces signifie que vous devez, et il avait un point d'honneur à accentuer le terme "devez", reculer jusque sur la ligne en question et pas une quarantaine de kilomètres en avant de celle-ci. Vous allez faire reculer nos troupes jusqu'à la Ligne Cancraces, car même s'il est vrai que l'on peut être pris en tenaille, si la Ligne est solide sur les quatre cent kilomètres, rien ne pourra nous encercler, car cette ligne est faite sur la rive Sud du bras sud du Disueluve. Alors que si nous restons sur le bras nord du Disueluve où il n'y a aucune fortification préparée nous finirons par craquer et à ce moment ce n'est pas Cancraces qui chutera... mais tout l'Empire... tout le Belondor.

L'Empereur se rassit derrière son bureau, la tête posée sur sa maine droite... Paraissant pensif, il adressa quelques mots au Grand Moff concernant le Maréchal des Airs qu'il paraissait plus qu'urgent de remplacer, avant de se relever de nouveau et de regarder derrière l'immense fenêtre derrière son bureau. Il faisait nuit... il était plus de trois heures du matin ce 32 Antonine 2710... et pourtant les voitiures continuaient à rouler et les badauds à marcher... comme s'il était un après-midi dans une ville de cinquante mille habitants... mais Elbêröhnit et sa banlieue c'était plus de 10 millions de personnes. Il se retourna vers le Général de Varsalance :

- Concernant les Sardakhars, ils perdront leur statut spécial et seront dispersés dans les divers régiments de la Légion... Cette Légion, doit être dirigée par un seul et unique Chef, Général... Je comptais donc vous nommer Maréchal de la Légion mais j'ai été déçu de cette désobéissance à mes ordres. Veillez à appliquer les ordres que l'on vous donne... quand on vous en donne et à informer votre Consulat de vos actions.

Puis, réfléchissant, il dit :

- Non... vous êtes quand même nommé Maréchal de la Légion, parce que la guerre l'y oblige, mais cela ne change rien à ce que je vous ai dis, Maréchal. Voici votre bâton de Maréchal, lui dit-il en lui montrant le bâton que tenait entre ses mains le Grand Moff à présent, mais veillez à informer votre Consulat, et à obéir aux ordres quand on vous donne une instruction... celles-ci lorsqu'elles ne seront pas directes vous seront transmises par le Grand Moff. Nous n'avons pas le temps de faire une cérémonie de remise Maréchal, vous le comprenez bien n'est-ce pas ?

L'Empereur répondit au Grand Moff :

- Je n'y vois aucun inconvénient loin de là. Je me souviens que vous faisisez parti d'un corps délite des Aigles autrefois... Vous êtes assurément le plus qualifié à présent pour occuper ce poste, en attendant que quelqu'un remplace le Maréchal des Airs actuel qui sera renvoyé, bientôt.

Puis, l'Empereur se tourna à la fois vers le Premier Consul et le Consul de la Couronne pour voir si chacun d'eux avaient une quelconque réflexion à faire...

Le Consul de la Couronne acquiesça en regardant le Général Ito et dit :

-« Félicitations. »

Sa voix était sincère, il savait reconnaître les capacités de bons soldats.
Toutefois, il n’était pas aussi indulgent ; les lois du Belondor étaient très claires au sujet de la discipline martiale, Erasmus aurait limogé inconditionnellement le cousin du Général si cela ne tenait qu’a lui.
Mais Sa Majesté était Bon Prince, et le Consul ne broncha pas lorsque ce dernier décida de faire retourner le « Lieutenant » sur le front.