L'Empire du Belondor
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L'Empire du Belondor

Micronation s'inspirant du Premier et du Second Empire français ainsi que de la Rome antique.
 
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 Les légions belondaures s'élancent vers la Petite Russlavie

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État du Belondor

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MessageSujet: Les légions belondaures s'élancent vers la Petite Russlavie   Les légions belondaures s'élancent vers la Petite Russlavie EmptySam 4 Juin - 11:12

Le Général d'Armée Jules Anvien arriva à trois heures du matin ce 6 Sibenine après plusieurs dizaines d'heures passées en voiture depuis Alsterdame où il supervisait l'ensemble de l'Armée du Nord. Il paraissait exténué lorsqu'il se présenta aux généraux Avalbon Malet, François Rambeaud et Jean-Frédéric Yvendior, respectivement à la tête des légions LXIX, LXX et LXXI. Cependant, le temps pressait et il entreprit donc de suite de les tenir au courant de son plan :

- Bonsoir messieurs, j'imagine que la nuit a été courte ? Pour moi, aussi...

Un officier d'ordonnance prit soin d'étaler une carte de la Petite Russlavie sur la table, et il put commencer son exposé :

- Nous avons de la chance d'avoir une carte, dit le général Malet, en souriant, je crois que c'est à la seule dont nous disposons sur la Petite Russlavie... toutes les autres sont sur la Russlavie entière.
- Oui, on m'a dit cela, général Malet, répondit le Général Anvien un rictus aux lèvres. Mais nous en avons une c'est le principal. Je vais donc pouvoir vous exposer mon plan.

Il commença à tracer à la craie rouge des traits sur la carte, sous le regard attentif des généraux et autres officiers. Une flèche allait en direction de Ekaterinopol, un autre de Ob et la dernière vers Théodosia après être passée par Laodikea. Le Général Anvien commença alors à commenter ses faits et gestes :

Les légions belondaures s'élancent vers la Petite Russlavie Petite10
Le plan de campagne du Général Anvien : simple et classique mais efficace

- Messieurs, le situation est simple et le plan l'est tout autant. J'ai interdiction formelle de la part de l'Empereur de passer la ligne de chemin de fer Lebronovsk-Ekaterinopol-Ob-Opessa. Les Russlaves lui ont dit visiblement que les Edoranais étaient très mal disposés à notre égard et qu'il ne fallait donc pas les rencontrer... cela risquerait de dégénérer... Je ne sais pas ce qu'ils nous reprochent, mais cela m'est égal. J'ai reçu des ordres et je les appliquerai. Et je vous conseille d'en faire autant. Je ne veux pas que le bâton de Maréchal me passe sous le nez parce que l'un de vous aura fait une erreur...

Le Général d'Armée regarda les trois généraux dans les yeux les uns après les autres, afin de leur faire comprendre qu'ils ne pardonnerait jamais le coupable d'une telle faute. Et qu'il le ferait payer très cher. Reprenant, il dit :

- Bien. Maintenant que c'est clair, venons-en au plan. La légion LXIX du général Malet se mettra en route dans trois heures...
- Dans trois heures mon Général, répéta surpris le général Malet.
- Oui, dans trois heures, général. Nous devons faire vite et couper toute possibilité de repli à l'armée de Pojarski. En effet, celle-ci s'est rassemblée au nord afin de couper la route aux armées edoranaises. Si nous prenons possession de Ekaterinopol dans trois jours, ils verront toute possibilité de retraite coupée et il ne nous restera qu'à nous occuper des débris de leur armée.

Se tournant vers les généraux Rambeaud et Yvendior, le Général Anvien continua :

- Général Rambeaud, à la tête de la légion LXX vous foncerez vers Ob. Avec de la chance, demain, la ville est à vous. Quant à vous général Yvendior, vous allez passer sous mes ordres directs. Avec la légion LXXI nous allons prendre Laodikea puis nous nous occuperons de prendre Theodosia. Messieurs, vos hommes vont devoir avancer à marcher forcée, alors veillez à ce qu'ils aient seulement le strict minimum sur le dos. Cette campagne doit être courte. Il ne s'agit pas de nous embourber...

Le Général d'Armée s'interrompit un instant, se grattant son visage glabre. Il semblait avoir oublié de dire quelque chose. Finalement, cela finit par lui revenir :

- Ah ! J'ai un message de l'Empereur à vous transmettre à tous ici, et que vous devrez diffuser aux soldats...

Il les regarda un par un dans les yeux tout en disant :

- Messieurs, nous n'allons pas en Petite Russlavie pour commettre des crimes de guerres ou pour oppresser un Peuple. Nous ne sommes engagés que pour rétablir l'ordre, la justice et le droit. Il n'est pas question que vos troupes se conduisent mal envers la population qui doit certainement être folle d'inquiétude à l'idée de voir nos armées arriver. Les Peuples de Russlavie ont suffisamment connu de brimades et de persécutions, suffisamment vu couler le sang pour que nous en rajoutions. Nous ne sommes par des sauvages incapables de nous contrôler, vous m'entendez ! Nous sommes des Belondaures, sages et glorieux, honorables même dans l'adversité. J'exige que tout homme qui fera preuve de brutalité gratuite, pillera, violera, tuera sans en avoir reçu l'autorisation soit exécuté sur le champ. Nous sommes la Grande Armée de la République, pas des mercenaires ni des barbares. Lorsque vous prendrez possession de villes ou villages, vous devrez montrer le meilleure visage possible et rassurer la population. Le Belondor est synonyme de grandeur et de puissance, mais n'oubliez pas que la Grande Révolution est notre héritage et que les principes républicains que nous défendons font aussi notre gloire. Alors même que Sa Majesté entend rétablir et raffermir ces principes républicains au sein du Belondor, il n'est pas possible que notre comportement constitue une tâche sur notre drapeau. Me suis-je fait comprendre ?
- C'est parfaitement clair, Général, répondit le général Rambeaud. Nous surveillerons nos hommes et veillerons à ce qu'ils se comportent correctement. En Belondaures.
- Bien, messieurs. Dans ce cas, vous pouvez partir. Les légions LXX et LXXI partiront à huit du matin. Veillez à ce qu'il n'y ait pas un grain de sable qui se glisse dans la machine.

Les officiers se dispersèrent pendant que le Général d'Armée examinait la liste des effectifs – tous au complet, comme toujours en temps de « paix » au Belondor – ainsi que les réserves de munitions, de médicaments et pharmacie diverses, ainsi qu'en rations alimentaires. S'il n'était pas particulièrement inquiet quant à l'avenir sachant la faible opposition qu'il allait rencontrer, il n'était pas rassuré pour autant. En effet, si les réserves en munitions permettraient de tenir pendant un mois sans problèmes et plus encore si la campagne était courte et que l'armée se contentait d'être une force de rétablissement de l'ordre par la suite, il n'en était pas de même pour les pharmacies et la nourriture. Comment était-il possible qu'il y ait si peu en réserves ? A peine de quoi tenir une dure bataille pour les soins, et de quoi tenir quinze jours pour la nourriture. Il allait devoir multiplier les demandes afin qu'on lui transmette rapidement des tonnes de grain et de riz... sinon, il lui serait difficile d'empêcher les troupes de se livrer au pillage et aux réquisitions.

Les légions belondaures s'élancent vers la Petite Russlavie Elchin10
Les cavaliers du 69e régiment de dragons de la légion LXIX se mettent en ligne avant le départ pour la Petite Russlavie

Les légions belondaures s'élancent vers la Petite Russlavie Garanc10
Les fantassins du 616e régiment d'infanterie de ligne belondaure de la légion LXIX marchant vers la Petite Russlavie

Vers cinq heures trente du matin, il sortit et enfourcha son cheval. Les préparatifs avançaient bien et il était certain que la légion LXIX partirait à l'heure. Le général Malet, bien qu'il n'avait que trente-trois ans était décidément prometteur... lui qui n'était que lieutenant il y a un an mais avait connu une promotion en flèche avec la Guerre de Sécession et d'Ardanie. Finalement, et alors que les deux autres légions continuaient leurs préparatifs pour le départ, à six heures du matin la légion LXIX leva définitivement le camp et se mit en route vers le nord. Vers la Russlavie.
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MessageSujet: Re: Les légions belondaures s'élancent vers la Petite Russlavie   Les légions belondaures s'élancent vers la Petite Russlavie EmptyMar 21 Juin - 3:52

Fedor V. Pojarski (réponse du 6 juin 2011) a écrit:
Le départ de Pojarski avait rapidement fait sombrer la Petite-Russlavie dans l'anarchie. A Poursk, un coup d'Etat fomenté par les propriétaires terriens et les milices du Poing de Fer avait renversé le gouvernement de coalition laissé derrière lui par Pojarski. Le nouveau régime, autoproclamé "Hetmanat de Petite Russlavie," avait inauguré son règne en organisant un gigantesque pogrom d'Hébraïtes à travers toute la ville. On avait également fusillé syndicalistes et intellectuels en masse.

Les choses commencèrent à se corser quand l'Hetman Radziwillow décida d'envoyer un train blindé pour imposer son pouvoir à Ekaterinopol. Les cheminots firent sauter les voies, tandis qu'en réaction au scandaleux putsch contre-révolutionnaire de Poursk, le prolétariat local se soulevait et remettait le pouvoir au Soviet d'Ekaterinopol, dominé par les Socialistes-Révolutionnaires, qui s'empressèrent de mettre en place un régime de terreur, fusillant toute la bourgeoisie de la ville en un week-end tandis que des escadrons de Gardes Rouges étaient envoyés dans les campagnes pour liquider la noblesse et remettre la terre aux mudziks.

Du coup, les classes dirigeantes s'enfuirent en masse vers le sud, vers Ob, Laodikia et Théodosia, trois villes où s'était imposé le "Directoire Démocrate Petit-Russlave" (DDPR), un régime ploutocrate aux mains de la bourgeoisie libérale et cosmopolite de Théodosia. L'avénement du DDPR fut, bien évidemment, accompagné de purges massives parmi les dockers de Théodosia, particulièrement contaminés par le bacille révolutionnaire.

Pendant ce temps là, le VIIIe corps de l'Armée Impériale russlave s'emparait facilement de Wolodymirsk, qui n'avait d'ailleurs jamais cherché à se soulever contre le joug russlave.

Aux extrémités orientales, c'étaient les armées du Khan de Krimée qui, au prétexte de rétablir l'ordre au nom du Tsar, s'avançaient jusqu'au Don... Le Khan Hazim le Magnifique espérait ainsi profiter du chaos ambiant pour agrandir discrètement ses états...

Enfin, les Cosaques du Tniepr se mirent en route vers le nord après avoir décrété qu'il était temps de raser jusqu'aux fondations la ville de Steitelburg, peuplée à 98% d'Hébraïtes...



Rapports de force en Petite-Russlavie au matin de l'intervention belondaure :

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