L'Eté venait, et avec lui son cortége de soleil éclatant et sa chaleur irrespirable.
En cette mi Nabelnine, une dame à l'âge trés avancée entra dans la chambre de Tancrède, elle posa un bro d'eau brulante sur une commande et elle alla tirer doucement les rideaux, ouvrit la fenêtre et les volets laissant entrer le peu de lumière extérieure dans la pièce, elle laissa les fenêtres ouvertes afin de laisser entrer de l'air frais, et se dirigea vers le lit de Tancréde, qui fut allongé sur le côté et sur sa tête il portait un bonnet de nuit orné d'un pompon. elle mit sa main sur l'épaule et le reveilla
- Monsieur Batignoles il est 6 heures 30
Tancrède tant bien que mal ouvrit un oeil, puis l'autre, et de son haleine fétide matinal lui répondit:
- Merci Marguerite vous pouvez vaquer à vos occupations
la vieille dame se retourna et prit sur une chaise un pot de chambre rempli de déjections trempant dans de l'urine elle le remplaca par un nouveau propre.
Dans un geste de répprobation, Tancréde bougea sa tête de gauche à droite et d'un geste de la main lui fit signe de partir, et elle sortit aussitôt et quitta la pièce.
Peu de temps après, Tancrède se leva, vétu d'un pyjama blanc cassé, il se dirigea vers la commode pour prendre le bro d'eau et commença par se débarbouiller, puis il fit des bain de bouche avec quelques gouttes d'eau de fleur d'oranger. et enfin il prit son blaireau et son coupe chou et finit par se raser . Il se coupa les poils du nez qui dépassent, se nettoie les oreilles. Aprés tout cet apprêtement, il se dirigea vers son armoire et l'ouvrit et choisi son costume pour la journée sombre comme à son habitude, il enleva son pyjama et le rangea sous son oreiller et s'habilla.
La vieille dame réapparut vers les sept heures avec dans ses mains un plateau de petit déjeuner qu'elle posa sur une table ronde elle sortit tout en disant:
Bon appétit Monsieur Batignoles auquel Tancréde répondit par un
- Merci franc et massif
Sur ce plateau fut présent du café , du lait du pain frais du jour, de la confiture du sucre et le journal de la gazette locale.
Tancrède déjeuna paisiblement il se leva et se dirigea vers la fenêtre, avec sa tasse de café pour voir le temps à l'extérieur, et ce temps fut d'été, en effet, le ciel bleu clair, sans nuages, une légère brume couvrait la ville de Bénéline.
Tancrède alla reposer sa tasse vide et il prit son journal; et alla s'asseoir dans un fauteuil afin de lire les dernières nouvelles de la capitale dont il fut sans nouvelles depuis un certains temps maintenant.
Des articles de la gazette faisait part encore et cela depuis quelqsues temps du manque de pain pour nourrir la population affamée et ce manque cause un grand mécontentement de la part de la population. le peuple en colère avait gagné les rues d 'Elbêröhnit. et mis le haro sur le gouvernement et l'Empereur les cibles faciles.
Tancréde apprit aussi par la gazette la mort de l'ancien Maire de Beneline le Duc de Caulaincen Ambroisies lynché par des anarchistes avec des détails fort ragoutant de cet exécution populaire qui l'indigna.
Le Journal n'apportait donc pas de bonnes nouvelles et donnait du grain à moindre à cette rébellion. Une nouvelle confirmait que cette révolte allait et voulait frapper de plus en plus fort et celle le ci le fit bondir dans son fauteuil, cet article disait que l'Empereur et sa famille fut prisonnier du peuple insurgé, faisant part de la chute imminente de l'Empereur. Comment un Empereur et toute sa famille peut être prisonnier du peuple en colère , pourquoi n'a til pas fait donner la garde pour faire sortir du guépier l'Empereur et sa famille.....
Tancrède alors plia son journal, la vieille dame entra de nouveau pour débarraser le plateau et voyant Tancréde avec son journal en main elle ne put retenir
- Ca va de mal en pis Monsieur vous croyez qu'ils auront cette république?
Tancréde ne répondit même pas à la remarque de la vieille dame et se dirigea vers la fenêtre et entendit des gens vociférant passant sous sa fenêtre demandant la mise en place d'une république.....
Ici aussi, l'agitation comme une trainée de poudre s'est répandue, et ici aussi nous devrions lutter pour ramener l'autorité de l'Empereur dans toute les villes de l'Empire, l'Empereur qui est dans une position jusque là inconfortable