L'Empire du Belondor
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L'Empire du Belondor

Micronation s'inspirant du Premier et du Second Empire français ainsi que de la Rome antique.
 
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 [RP 1] La Naissance du Loup hollyadien

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Anna de Varsalance (†)




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Date d'inscription : 15/01/2008

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MessageSujet: [RP 1] La Naissance du Loup hollyadien   [RP 1] La Naissance du Loup hollyadien EmptyLun 22 Juin - 6:44

17 Sibenine, Palais d'Alsterdyon

[RP 1] La Naissance du Loup hollyadien Fillesduroya



« Madame, Son Altesse daigne de vous recevoir. »

Anne de Varsalance se leva du siège sur lequel elle s’avait mit pendant le long moment d’attente. Il avait fallu tant de travail pour avoir cette audience. Mais maintenant qu’elle avait réussit à pouvoir gagner quelques minutes avec le monarque, elle allait mettre tout en œuvre pour accomplir son projet. Hu Kwan et elle furent nait dans la boue, nait de pères paysans, nait dans un pays lointain, sauvage, n’ayant jamais eu la connaissance de ce qu’on nommait la civilisation. Lui et elle, ils avaient su s’élever en brisant toutes les chaines, en renversant toutes les traditions, toutes les croyances et toutes les limites raciales et culturelles avec lesquelles les cruels Dieux zorthodoxes semblaient avoir punit l’humanité. Ils avaient offert la preuve que tout le Monde pouvait modifier son destin. Mais aujourd’hui, elle fut seule, ici, dans ce pays lui étant étranger, ce pays qui combattit à cette heure encore le Belondor. Hu Kwan fut mort et elle avait donc la lourde charge de continuer ce travail pour atteindre la suprématie, de combattre tout obstacle pour réaliser le rêve que lui et elle avait eu. Aujourd’hui, elle allait rencontrer l’homme qui allait la permettre ou non de s’approcher encore plus du rêve de Hu Kwan. En quelques décennies, les De Varsalance furent devenus la plus puissante des familles du Belondor. Ils avaient réussit à remplacer les Merolée dans toutes les charges d’honneur, de s’assurer l’exercice de toutes les fonctions possibles et aussi d’être les rares qui étaient depuis bientôt trois ans dans l’Administration Impériale sans interruption. Les Merolées, on les avait oubliés, eux avec leur sang impérial ; Les Origodes furent des mal vus à cause de leur trahison à l’Empereur, leurs châteaux furent en ruines et leur ville ne fut plus qu’une petit ville de débauche, ils n’étaient plus un rival digne de ce nom pour les De Varsalance. Les De Varsalance furent donc aujourd’hui une étoile brillante chaque fois d’avantage grâce à leur nouveau chef, Etzel de Varsalance, Chancelier de Leurs Majestés et leur supériorité incontestable face aux autres familles en moyens financiers, culturels et politiques. Il fut donc temps pour elle de franchir ce seuil et d’accomplir une nouvelle victoire permettant de transformer cette famille aristocratique belondaure en une Grande Maison rayonnant au-dessus de tout le Micromonde. Le temps fut venu car Anna savait qu’il ne lui resterait pas d’avantage. Ayant beaucoup vieillit, elle ne savait pas jusqu’à quand elle saurait encore se battre pour cette cause qu’elle et Hu Kwan s’étaient jurés d’accomplir.

Quittant l’Antichambre, elle entra dans le bureau du souverain de l’Hollyade. Louis VIII fut débout, tourné vers la fenêtre et regardant ce qui avait lieu dans les Jardins. Se tournant lentement, ce fut un homme ayant beaucoup vieillit qui se présenta à Anna. Un sourire de complicité apparu sur ses lèvres et levant le bras droit pour lui montrer avec sa main sur un siège, il dit.


« Ah, voila donc la Grande Dame De Varsalance ! Asseyez-vous, Madame, nous sommes impatients de pouvoir parler avec vous. »

Souriant au monarque, elle prit place et attendit que le souverain fit de même. Celui-ci s’asseyant également, elle lui répondit.

« Merci beaucoup, Altesse. Merci surtout pour nous avoir fait grâce de nous accueillir. Il nous est un très grand honneur de pouvoir être reçu par un aussi sage monarque. »

Le Grand-duc fit apparaitre un sourire de courtoisie. Voila qu’il rencontrait enfin en privé la femme qui allait le permettre de mettre en place une machine de guerre aussi subtile que personne pourrait s’en douter. Lui, le Grand-duc et elle, la Duchesse, savaient tous exactement le but de cette audience. On avait tellement parlé dans les couloirs, les précédentes rencontres tenus secrètement entre eux furent tellement claires que même si jamais on avait mentionné le sujet, ils savaient exactement que cette audience fut qu’une formalité. Pour elle, cette rencontre devait ouvrir une nouvelle ère pour sa famille, pour lui, cette rencontre allait percer la défense belondaure pour empêcher à l’Empire de jamais vouloir retenter d’attaquer son pays. Certes, la paix ne fut pas encore signée, mais tout le Monde savait que le retour à l’ancien ordre sembla inévitable et une fois revenus sur son trône, le Grand-duc allait devoir assurer la défense de son pays. Que mieux pour assurer la paix et la stabilité que s’allier à la plus puissante famille aristocratique du Belondor ? Que mieux de faire en sorte de bloquer politiquement l’Armée belondaure ? Ce fut un heureux hasard qui avait conduit à ces événements. En acceptant d’envoyer sa petite-fille chez la Duchesse pour la protéger des horreurs de la guerre, la jeune femme fut tombée amoureuse du petit-fils de la Duchesse. Ce qui semblait avoir été une malchance se dévoila maintenant en tant qu’une bénédiction car il avait le moyen de s’allier avec les De Varsalance et donc d’avoir dans le Belondor une force politique et économique en sa faveur. En plus, les jeune De Varsalance fut connu pour être un syiste convaincu n’ayant jamais accepté de se convertir à la Zorthodoxie. Le Grand-duc avait donc en plus le plaisant atout de marier sa petite-fille à un syiste convaincu. Mieux on ne pouvait pas demander de Dieu.

Il s’adressa à la Duchesse.


« Dame de Varsalance, c’est pour nous toujours un plaisir de vois recevoir surtout que vous avez prit bien soin de notre petite-fille quand nous étions plus capable d’assurer sa sécurité. Elle nous est très précieuse, vous savez, car notre fils n’a jusqu’à maintenant pas eu de descendant mâle même si il est encore jeune. Mais parlez, très chère amie, je pense que vous n’avez pas demandé cette audience pour venir me faire une visite. »

La Duchesse très honoré fit une petite inclinaison de tête et en retirant ses gants en soie lui répondit.

« Oui, je viens au sujet de mon petit-fils. Comme vous savez, lui et votre petite-fille sont tombés amoureux il y a bientôt six mois. Certes, ceci n’a aucune importance vu que leurs rangs exigent d’eux de se marier avec ceux qui sont favorable à nos dynasties mais il s’avère que cet amour semble aussi pouvoir se satisfaire au plan politique ce qui permettra de créer une union matrimoniale forte fructueuse lié par l’intérêt des cœurs et de nos familles. Je pense que cette amour est un cadeau des cieux car elle permet non seulement de rendre deux jeunes humains heureux mais en plus de lier nos deux dynasties. Bien sûr, la votre étant plus ancienne et plus prestigieuse, je n’oserai point imposer mais je pense que votre Maison peut que gagner en ayant une liaison avec une famille de noblesse belondaure surtout si vous désirez une politique d’apaisement avec le Belondor. »

La Duchesse terminant la phrase, le Grand-duc attendit. Il aspirait l’odeur de cette victoire secrète car tout allait comme il voulait. Elle venait de faire cette demande qui confirmait ses espoirs et promettait de mettre un terme aux soucis avec le Belondor. Il sortit de sa poche une montre dorée avec des inscriptions argentées et en la réglant, il dit à la Duchesse.

« Vous n’imposez rien car bien au contraire, dans mon esprit, aussi naquit cette fabuleuse idée. Cette idée de consolider la paix à venir avec ce mariage qui bien sûr devra démontrer notre volonté de garder le statut zéro. Sevan le dit déjà, ce sont les jeunes gens avec leur ardente volonté qui unissent ceux qui se haïssent et non les vieux sages. Sachez que votre petit-fils aura ma bénédiction pour se mariage. Pour notre part nous pensons qu’il serait le plus sage de faire ce mariage le plus tôt, même avant la paix signée. Bien sûr, pour des raisons de sécurité le mariage aurait lieu en Hollyade ce qui permettra à ces jeunes gens de s’unir même si la haine sépare encore nos deux peuples. »

Voila qui fut dit, le reste serait que de la formalité et une question de temps avant que son plan allait réaliser. De tout façon la Duchesse ne pouvait pas refuser ses conditions. Dommage que la sécurité de son pays allait se faire au détriment de la Duchesse mais bon, elle fut certes une personne forte agréable mais ne fut-t-elle pas finalement rien d’autre qu’une sauvage ismarkienne ? Le jour ou le Belondor aura des ambitions politiques contre l’Hollyade, il devra faire pression sur elle, peut être même passé au chantage via son petit-fils qui sera, cette heure venue, son beau-fils. Il n’avait donc aucun scrupule à avoir.

La Duchesse sourit, voila qui fut accomplit. Elle venait de faire un coup de maître et elle se réjouissait de ceci. Maintenant que le mariage était assuré avec l’Hollyade, rien ne pouvait empêcher à la Maison de Varsalance d’entrer dans la Cour des Grandes Maisons du Micromonde. Bien mieux, ce mariage allait apporter un prestige à la famille permettant de conclure d’autres mariages encore plus prestigieux, par exemple avec les De Fleury d’Avaricum. Voila que débutait une nouvelle ère pour les De Varsalance. Elle répondit ainsi au Grand-Duc, forte réjouit de sa victoire.


« Votre Altesse, votre réponse me comble de joie. Bien sûr, c’est une excellente idée de tenir ce mariage dans vos terres surtout que ceci nous éloignera de l'influence de l'Empereur belondaure et permettra de jouir d’un lieu plus confortable. Si vous permettez, j’irai informer mon petit-fils de votre décision, je pense que nos maitres de cérémonies pourront s’arranger pour l'organisation du mariage. Je m’excuse de devoir me hâter mais je vois vite retourner au Belondor pour éviter que mon absence se fasse remarquer surtout que le Chancelier Impérial à tendance à vouloir espionner les siens. »

Le Grand-duc, très satisfait de ce qu’il considéra comme un coup de maître, se leva. La Duchesse fit de même, en remettant ses gants et en faisant disparaitre discrètement les plies qui s’avaient formées sur sa robe. Se saluant cordialement, la Duchesse quitta le bureau laissant le Grand-duc rêver de son grand coup. Personne des deux ne pouvait s’imaginer quels événements furent mit en marche cette froide nuit d’été car comment auraient-t-ils pu savoir quels résultats auraient leurs ambitions démesurées pour l’Hollyade et le Belondor ?
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