Réception du Roi

Ludovicus était arrivé à 18 heures au Faubourg Saint-Germain. Il avait tenu à recevoir le Roi comme il se devait. Mais il manquait de fonds. Il avait donc dû vendre quelques-uns de ses mobiliers. Petits fours, entremets, cadeaux et vin d'Ecosient... c'était peu, mais suffisant. Une douzaine de personnes seraient présentes en comptant le Roi (plus une dizaine avec la cour qui l'accompagnerait certainement).
A 19 heures, c'est tendu qu'il attendit l'arrivée du Roi Charles III, futur maître du Belondor lorsque l'immonde Ogre serait renversé.
Il se regarda dans un glace se recoiffant, s'épongeant le front d'un mouchoir puisqu'il était en sueur. C'était sa première entrevue avec le Roi, on le présentait comme le chef des légitimistes après le Roi, il devait s'en montrer à la hauteur.

A dix-neuf heures moins dix on entendit soudainement le bruit de sabots résonnant sur le paver et le crissement de roues en bois tournant sans cesse sur la route d’Elbêröhnit. Un carrosse noir s’approcha du Faubourg Saint-Germain, entouré de quatre chevaliers en armure et étoffes écarlates, membres d’une Garde Royale aujourd’hui fortement réduite et sans reconnaissance quelconque que celle de celui qu’ils considéraient comme leur souverain. La beline noire s’arrêta aux vieux portes du Faubourg faisant cesser le bruit aussi familier d’un carrosse en mouvement. Le silence tellement angoissant pour ceux qui attendaient à l’intérieur de l’édifice fut interrompu par l’ouverture d’une portière et l’apparition de pas dans l’ouïe des auditeurs. Soudainement un homme de petite taille et de vêtement ouvrit la porte de la salle, ce ne fut pas Charles de Bordebon, mais un de trois valets de celui-ci qui entrait dans la salle et annonçait avec une certaine fierté qui ne sut pas être caché telle fut la maladresse de ce serviteur.

- Sirs, Son Altesse de Bordebon.

Le laquais se tira ainsi de côté et ce fut Charles de Bordebon qui pénétra dans la pièce. Son habillement fut assez fastueux comparé aux autres assemblés et pouvait même sembler d’appartenir à une autre époque, une époque où tous ce qui eu lieu ces derniers années n’aurait jamais semblé possible. Il fallait dire que Charles s’avait vêtu de telle sorte de ne pas pouvoir susciter quelconque doute de sa légitimité. Si l’habile ne fait pas le moine, il fut un atout majeur pour convaincre les gens et il n’avait pas l’intention de se refuser quelconque occasion pour la reconquête d’un trône qui fut depuis trop longtemps usurpé par des hommes vils et corrompus par leurs probes désirs.

Ludovicus de Fontenay-Britannya s'approcha du Roi. Il mit un genoux à terre, le regard vissé sur son sol, il abaissa sa tête de plus en plus bas jusqu'à baiser les pieds de Sa Majesté, disant :

- Votre Majesté, je suis votre plus fidèle et dévoué serviteur. Je jure de vous servir jusqu'à ma mort et de vous faire reconquérir votre Trône légitime.

Se relevant après un signe du Roi, il lui dit alors :

- Votre Majesté, si vous voulez bien me suivre, nous tenons un banquet en votre honneur. Nous vous présenterons également les gens que j'ai présentement jugé dignes d'être invités à votre Majesté.

Le Roi suivit Ludovicus de Fontenay vers le salon où devait se tenir le banquet et où l'attendait une dizaine de burgraves royalistes.

Le Duc de Bonapartade était dans le salon avec une dizaine d'autre invités quand il vît arriver le prétendant au trône du Belondor Charles III de Bordebon avec le comte Ludovicus de Fontenay qui donnait la réception. Le chef de la famille royale déchu parla avec deux ou trois autres personnes avant d'arriver face à face avec le Duc que nous connaissons bien. Celui-ci dit alors à son suzerain.

-Votre majesté il me fait plaisir de vous rencontrer enfin.J'ai bien connu votre père et votre grand-père et je vous suis évidament totalement dévoué dans votre quête de reconquête du trône.

Le duc but une gorgée de vin puis il lança son verre derrière lui et lança un violent. VIVE LE ROI ET VIVE LE BELONDOR.

Nombre de messages : 1177 Date d'inscription : 13/11/2005

Dans un immeuble juste en face du faubourg, personne ne semblait se douter qu'au dernier étage, une petite équipe de la police impérial s'afférait à une filature bien spécial. En effet, depuis l'arrivée de Bordebon au Belondor, le ministre à ordonner la mise en place de filature des principaux légitimistes ainsi que du prétendant au trône. Mais pas que dans cette immeuble il y avait des policiers. En effet, trois agents espionne à la lunette tout ce qui entre et sort du faubourg depuis quelques semaines, et deux autres agents se sont infiltrés dans ce même faubourg, et un dernier parmi la masse grouillante de courtisans, abonnés quotidien aux léchage de bottes royal. Depuis les quelques semaines, des amitiés de façade ont pue se faire avec des gens qui pourtant répugne à demander ne serait-ce leur chemin à un agent de police. Parmi les trois agents, il y avait un major d'homme au services du sieur Fontenay, un autre planqué dans les combles et entre les murs du faubourg. Et enfin un dernier, le loup déguisé en mouton parmi les conglomérats gluants d'indécrochables sangsues que Bordebon faisait trainer dans son sillage, soit par altruisme ou pour ce rassurer. Celui-ci en effet était une personne d'imposante stature, le visage inexpressif, le crane chauve, les yeux bleu azur et habillé de noir, du costume aux chaussettes. Il s'est présenter peu de temps après l'arrivée du Bordebon en prétendant qu'il était un ancien mercenaire, ranger désormais à la cause légitimiste. Il fit donc office de garde du corps rapproché, armée d'un sabre et d'une paire de pistolet chargé à bloc, le tout bien en évidence sûrement pour inciter à ne pas trop s'approcher de la royale personne. Ce garde du corps un peu spécial était semble t-il un maniaque, vérifiant chaque recoin de chaque pièce ou se trouvait le roi alors que celui-ci recevez les honneurs de son hôte. Tout semblait être en place pour une soirée bien spéciale …

[EL] : Si ça vous gène ont peut toujours discuter de cette intervention ici. /EL

Charles fortement réjouit d'être accueillit d'une manière qu'on disait d'un autre temps, ne pu point cacher un léger sourire qui s'afficha sur son visage. Il savait que la majeur partie de ces gens furent que des hypocrites, rêveur d'une gloire qui pourrait leur être accordée si un jour la Royauté remonterait au pouvoir mais parmi cette masse fourbe se trouvait des bons hommes, avec des principes et fidèles, fallait maintenant que les trouver, chose assez compliqué car comment différencier l'hypocrisie de la conviction?

Suivant de Fontenay pour le banquet et les représentations, il fut accueillit sur le chemin par un homme fort étrange. Celui-ci ne sembla point comme les autres, son visage ne porta pas la même expression et ses yeux ne furent point dotés de la ambition dévorante que la plus part des invités furent dotés. Celui-ci se présenta auprès de lui.

Comment s'appelait-t-il déjà? Ah oui, de Bonapartade. Voila un nom qui le disait peu, un noble de l'arrière-pays? Qui savait mais le fait que son nom ne lui disait rien fut bon signe, car tous ceux dont le nom est connu sont soit des hommes de grands talents ou de piètre fidélité. Charles avait toujours eu un petit faible pour la noblesse de la campagne, l'estimant plus noble et plus pur que celle qui hantaient les cités et palais. Il se disait donc qu'il ferait bien d'entrer plus profondément en conversation avec cette homme.

- Le plaisir m'est égal, même supérieur Duc de Bonapartade.

Intéresse de connaitre d'avantage sur cet homme, il entama de lui poser quelques questions.

- Mais dites-moi, mon brave, de quelle région venez-vous donc? Et dans quel contexte avez vous connu mon grand-père.

- Mais dites-moi, mon brave, de quelle région venez-vous donc? Et dans quel contexte avez vous connu mon grand-père.

Le Duc s'essuya la bouche du coin de la manche pour enelver un surplus de vin qu'il avait sur le coin de la bouche puis il dit.

-Mon bon roi je suis touché par l'attention que vous me porter je ne le mérite pas.... ..Mais pour tout vous dire avant la chute de votre dynastie j'était le Duc d'un Duché dans l'actuel Département des Monts Blanchâtres, là où l'ont fait un excellent vin.

Puis quand le roi lui demanda comment il avait connu le roi Charles I ,François prit un air rêveur se rapellant de souvenir qui datait de tellement loin maintenant... Ah ce bon vieux Charles il l'avait rencontré à l'insitut millitaire puis les deux hommes avait été mobilisé dans une province colonial sous les ordres d'un vieux lieutenant de l'armé royal...

-Disons seulement que sa mort ma beaucoup affecté et que j'étais aussi très proche de votre père.Je l'avais rencontré pour la première fois alors qu'il n'était qu'un petit bébé.

Le Comte Ludovicus de Fontenay fut réellement ignoré par le Roi. Mais il ne s'en offusqua pas. Sa Majesté avait déjà pris contact de manière épistolaire auparavant avec lui-même et voyant qu'il y avait de nouveaux visages, il était logique qu'il souhaite discuter avec eux auparavant. En attendant, le Comte se retira doucement, se dirigeant vers le buffet pour donner quelques ordres aux serveurs et s'assurer que tout se passait parfaitement. Il avait dépensé quelques 3 000 Sesterces Belondaures pour cette réception en petit comité et il ne souhaitait pas que tout soit gâché par un menu détail. Il réfléchissait également à tout ce qu'il devait dire au Roi lorsqu'il pourrait lui parler en personne... Sa pensée était clarifiée et il avait des choses à dire au Roi. Beaucoup de choses.

Charles écoutant les dires du Duc, conclut donc que sa première impression ne l'avait point tromper. C'était bien un de ses hommes qu'on reconnaissaient à une sincérité et simplicité les rendant très précieux aux yeux de tout monarque. Voila un homme qui pourrait l'être fort utile quand l'heure aura sonnée pour remettre le pays en ordre.

Ayant assez interrogé le Duc, il se mémorisa son nom, en cas qu'un jour il aurait besoin de ses services et lui répondit pour en tirer une dernière information qui l'intéressait, faisant gagner au Comte du temps pour contrôler les préparatifs de la suite de la réception.

- Ah bon, voila qui est bien surprenant. Vous étiez donc à la Cour Royale, je présume, ou est-ce que vous le connaissiez plutôt du domaine militaire? Il faut avouer qu'il avait fort tendance à faire la fête et la guerre.

Ludovicus de Fontenay venait de finir ses préparatif ; il regarda donc la conversation entre un Duc de petite noblesse malgré son titre et le Roi parmi les Rois : le Roi du Belondor Charles III, seul chef d'Etat légitime du Belondor possible.

- Ah bon, voila qui est bien surprenant. Vous étiez donc à la Cour Royale, je présume, ou est-ce que vous le connaissiez plutôt du domaine militaire? Il faut avouer qu'il avait fort tendance à faire la fête et la guerre.

Lui demanda le roi.

-Votre grand père et moi étions dans la même institut millitaire et nous avons été mobilisé dans la même troupe lors de notre service millitaire obligatoire.

Le duc se versa un nouveau verre de vin puis il regarda le roi tout en prenant une gorgée de vin.

Ludovicus de Fontenay ne tint plus devant tant de mensonges, il s'avança calmement, disant :

- Ah ? Et dans quel pays Monsieur le Duc avez-vous fait votre service militaire en compagnie du Grand Roi Charles I^er ? Parce que le Belondor, cela ne se peut : Sa Majesté n'avait pas fait son service militaire sous les couleurs du Belondor, puisque c'était un Empereur qui régnait lorsqu'il en avait l'âge de le passer. Nous étions sous le Premier Empire. En plus... la noblesse, comme le clergé, et cela le plus justement du monde car ce n'est pas leur tâche, ont été exonérés de la conscription.

Se tournant vers le Roi Charles III, il baissa la tête, disant :

- Votre Majesté, veuillez me pardonner cet impolitesse de m'être introduit dans votre conversation. Mais cet homme tentait de vous duper et je me devais de défendre l'honneur de Votre Majesté.

Il mit un genou à terre.

-Je ne vois pas en quoi cela vous regarde monsieur le Baron mais pour tout vous dire le roi Charles de Bourdebon et moi même étions stationné en Ismarkie dans un régiment de cavaliers à pied. Nous y avons passé trois ans sous les ordres du maréchal Brugvanderbergade que nous appellions le maréchal Brug.

Le Duc de Bonpartade dénoua son collet pour faire mieu passer l'air car il commencait à être rouge de colère face à ce jeune freluquet.

EL/ Attention, l'Ismarkie n'a été conquise que sous Nabelnine I^er ; tu es nouveau tu ne peux pas le savoir, je te laisse donc modifier ton message si tu le souhaites avant d'y répondre /EL

Charles fort mal à l'aise de voir deux hommes qu'il estimait bien se disputer, ne laissa rien paraitre et réfléchit comment éviter que ces deux hommes entament en plein publique un scandale qui aurait sûrement nuit à la réputation de cet établissement, Il dit donc en tentant de mettre un terme à cette dispute naissante.

- De Fontenay, je ne pense point que de Bonapartade ait eu quelconque intention de nous duper. Au contraire, nous pensons qu'il s'est plutôt mal exprimé. Je vous demande donc de rester calme car vous êtes bien trop important pour pouvoir vous laissez emporter par une affaire de aussi petite taille. Sinon, je voulais dire que je trouve votre réception forte réussite jusqu'à maintenant. Preuve, je suis tombé, sur une personne de grand intérêt et je m'amuse parfaitement dans cette ambiance que vous avez su aussi bien recréée.

Se tournant vers de Bonapartade, il lui dit à son tour.

- Nous voudrions vous dire que nous trouvons très intéressant ce que vous venez de dire, vous devez pouvoir nous raconter beaucoup de choses sur notre grand-père qui malheureusement n'est plus parmi nous. Nous pensons donc qu'il serait bien que vous veniez nous joindre un jour dans notre résidence pour que nous puisons parler tous les deux ensembles. Je suis persuadé qu'une telle rencontre serait très fructueuse.

Le Comte de Fontenay, une fois que le Roi, eut terminé de parler se permis de demander au Roi de le suivre dans un salon aménagé pour l'occasion. Les burgraves du "parti légitimiste" les suivirent dans la pièce, assez large et correctement meublée, bien qu'assez surchauffée.
Une fois chacun installé, y compris le Duc de Bonapartade qui ne semblait pas mieux disposé à l'égard du Comte (ce qui était d'ailleurs réciproque), ce dernier se permit de prendre la parole, car il fallait en venir désormais au vif du sujet :

- Votre Majesté. Merci encore d'être parmi nous. Nous vous jurons une fidélité sans faille. Tous. Mais s'il convient d'être fidèles envers votre personne et la cause que vous représentez, il nous faut aussi nous éclaircir sur certains points.

Il s'arrêta, reprenant de plus belle :

- Majesté. On vous dit converti à la Zorthodoxie... est-ce vrai et dans ce cas devons-nous abandonner le Syisme ?

Nombre de burgraves furent choqués d'une telle question, ardents Syistes qu'ils étaient.

Charles de Bordebon assit dans un grand fauteuil ressentit un grand plaisir d'être assit dans ce lieu surtout que la pièce fut très bien chauffée. Quel plaisir de sentir la chaleur envelopper le corps, le parfum de fleurs fraichement cueillis et entendre le bruit d'un bon feu.

Quand le Comte de Fontenay le demanda sur sa religion, il fut assez choqué. D'où tirait-t-il l'idée qu'il aurait rejoint cette fausse religion, ce polythéisme décadent, cet instrument des usurpateurs? Il lui répondit donc en tant que fervent croyant.

- Pardon? Je doute que ceci puisse être vrai. Quel intérêt aurait-je donc d'adhérer à une église qui a trahit ses probes valeurs? Qui au nom d'intérêts terrestres changent de Dieux comme bon lui semble? Non, je suis syiste, je le fut et je pense le rester. Et je vous appel à faire de même, ne trahissez pas votre probe conscience et le salut de votre âme pour quelques faux idoles, quelques dieux exotiques mais rester fidèle à votre croyance car seul ceux qui savent résister aux tentations du diable sauront être accueillit au Paradis.

Le Comte, dit donc :

- M'en voilà rassuré Majesté ! Ces diables de libéraux m'avaient fait croire que vous vous étiez convertis parce que vous leur aviez apparemment transmis une constitution où vous faisiez de la Zorthodoxie la religion d'Etat (ou officielle je ne sais plus). Me voilà rassuré. Ainsi, il faut absolument que l'on combatte la Zorthodoxie... et si un jour nous revenons au pouvoir, il nous faudra mener une grande croisade interne et encourager les reconversion au Syisme !

Puis, reprenant :

- Justement, votre Majesté, vous n'êtes pas sans savoir qu'un retour à l'Ancien Régime, à mon grand regret malheureusement semble impossible. Néanmoins, je pense que nous pouvons vous donner un grand pouvoir, avec deux chambre, une représentant les corps de la Nation, élus au suffrage censitaire, une représentant la noblesse et le clergé. Dans les formes, les institutions seraient libérales mais vous auriez le dernier mot et des droits accordés mais subtilement restreints. Ainsi, nous pourrions rétablir certains structures d'Ancien Régime (qui sont les meilleurs de toutes... l'égalité, la démocratie... pffff... c'est ridicule et grotesque) sans le dire... si vous récupérez un jour votre trône.

Charles de Bordebon fut peu enchanté par les propos extrémistes de Fontenay. A vrai dire cette idée de croisade lui sembla tout à fait inconcevable à ses yeux. Comment pouvoir prétendre de vouloir le bien du Peuple en le forçant à adopter une Foy? Les erreurs du passé et de l'actuel Empereur furent bien ceux de vouloir unir le pays sous une seule fois produisant chaque fois des conflits internes dévastateurs. Charles n'avait aucune envie de commettre à nouveau ses erreurs et il pensa que le mieux serait en fin de compte de simplement écarter la Zorthodoxie momentanément du pouvoir temporaire, de procéder à un sacre syiste et d'adopter une politique bireligieuse pour stabiliser le pays à l'intérieur et à l'extérieur temps de trouver la solution à la question entre le Syisme et la Zorthodoxie.

Il décida donc de répondre à Fontenay de la suivante manière.

- Je pense que cette "croisade" comme vous aimez dire, est une possibilité mais de toute façon je pense qu'il est inutile de faire des tels projets sans qu'on soit revenu au pouvoir. Actuellement nos chances de monter sur le trône sont inexistantes.

Venant à la proposition du régime il dit.

- Pour le système politique je pense que votre proposition est très intéressante et peut tout à fait être appliquée, pour ma part je ne vois aucun inconvénient mais bon, comme déjà dit, il faudrait être à nouveau au pouvoir pour pouvoir vraiment envisager une telle réalisation que je soutiens entièrement car l'Ancien Régime n'est pas capable de satisfaire les besoins nationaux.

Ludovicus de Fontenay était absolument et le plus parfaitement du Micromonde possible heureux. Il était même aux anges de voir à quel point il semblait sur la même longueur d'onde que le prétendant royal pour qui il avait refusé les honneurs de l'Empire (peut-on cependant parler d'honneur pour un tel régime de gueux et d'usurpateur au sein duquel on fait croire au Peuple que son avis importe et est aiguisé alors qu'il na rien de tout cela et ne doit rien en avoir par ailleurs ?).
Finalement, après les propos du Roi, il dit :

- Votre Majesté, si vous me permettez, je pense qu'après la victoire des Belondaures sur les Gélèbrois nous pouvons dire qu'une aide extérieure, par l'intermédiaire d'une victoire militaire des Gélèbrois sur les troupes de l'Ogre, est désormais bien improbable.
Il nous faut donc établir un plan strictement interne pour reprendre le pouvoir. Avez-vous quelques idées auxquelles nous nous conformerons de suite afin de faciliter votre retour sur le Trône ?