L'industrie des Mines du Mont-Rouge, qui étaient les principaux concurrent des Industries Nerym sur le secteur du charbon (avec 30% de part de marché), restaient très florissantes même si justement leur principaux concurrents étaient venus sur leurs terres de prédilection...
Problème, ce 36 Antonine 2711, lorsque du forage pour aller chercher plus loin le charbon à extraire, les mineurs étaient tombés sur une poche de grisou. Ce gaz inodore fit des ravages incommensurables... plus de 300 mineurs étaient tombés, comme cela, d'un claquement de doigts, comme des mouches.
Le pire était que le travail devait reprendre le lendemain, que les familles, les veuves et les enfants qui n'allaient plus revoir leurs époux et pères n'avaient droit à rien : pas une pension, pas une indemnité, pas un dédommagement pour la perte... Certes, ceci ne remplaceraient pas la douleur mais tout de même...
Exaspérés, les 3 000 mineurs de Bravessac- la ville où avait eu lieu l'accident - se mirent en grève (chose extrêmement illégale par ailleurs) afin de réclamer de meilleurs conditions de travail et une journée d'arrêt de travail pour faire le deuil... Déjà que l'édit impérial sur la réglementation du travail était totalement bafoué...
Le patron des Mines du Mont-Rouge demanda alors au Préfet de faire intervenir la Police Impériale pour leur demander de reprendre le travail. Mais la dizaine de policiers présents fut éconduits sans ménagements, même si ce fut sans violence... Alors le Préfet fit appel à l'Armée... et au 9ème régiment d'infanterie coloniale posté non loin d'ici. Si l'Armée devait faire feu il serait plus facile de le faire faire par des colonisés que par des Belondaures...