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 | | Sujet: Dans le camp du Clan Borjigin (RP privé) Jeu 30 Oct - 5:38 | |
| La Nouvelle Arme Dans le camp principal des Borjigins, loin dans l’Est des steppes d’Hanon une tempête d’une puissance inimaginable fit rage, faisant trembler les moins braves guerriers borjigins devant la puissance de la fureur céleste. Même si les dieux n’avaient pas leur place dans ces terres, la violence de la nature avait toujours fascinée ses habitants et faisait rêver d’êtres mythologiques vivant dans les cieux. Un éclair frappa le sol avant que le regard de l’histoire se tourne vers une yourte, plus grande que les autres et au cœur de la mer d’habitations borjigines.
Pendant que les rois blancs dormaient dans leurs demeures de marbres et d’or, le chef du Clan Borjigin était assit dans sa yourte en position de tailleur en admirant un objet long en bois et fer qu’il tenait dans ses mains. Son torse dénudé, des esclaves furent entra de masser la musculature impressionnante du chef de guerre et de clan en noyant sa peau sous des huiles extraites des plantes odorantes qu’on trouvait en grande variété dans ces terres sauvages et encore intactes des effets catastrophiques de la civilisation. Regardant les plus petits détails de cet objet long et conçu avec beaucoup de soin, Temüdjin remarqua qu’il tenait entre ses mains une chef d’œuvre. Un chef d’œuvre qui allait permettre à lui et ses guerriers de réunir les clans de l’Est et avoir la puissance de combattre tout ennemie. Même les nations dites civilisées du Nord ne pouvait point se vanter de posséder une telle beauté comme arme de meurtre.
Devant Temüdjin se tenaient débout trois hommes ismarkiens, pour être plus précis trois ingénieurs capturés à Kain-Sheng il y a bientôt une semaine et qui avaient fabriqués l’objet en question. Un objet que les hommes blancs nommés fusil. Une arme destiné à combler leur soif infinie de conquête, de pouvoir et de sang innocent. Oui, Temüdjin, savait que l’arme à feu était vitale pour permettre aux clans de l’Est d’avoir des chances contre les envahisseurs blancs et il savait aussi qu’avec eux, les Clans de l’Est deviendront la plus puissante faction du continent si quelqu’un les réunissez sous une même bannière pour mettre un terme à la désunion qui régnait aujourd’hui. Regardant le fusil, Temüdjin se disait qu’il était inévitablement cette personne et que de ce fait son devoir fut d’unir les clans de l’Est que ceci soit par la persuasion ou par la force. Doté d’une armée avec ces nouvelles armes et en adaptant l’Art de la Guerre borjigin à cette innovation la puissance de l’Ouest devrait très bientôt aussi couler dans les veines de l’Est.
Il détourna soudainement son regard du fusil pour fixer ses yeux noirs sur les trois hommes dont un commençait à trembler, probablement par peur que le fusil déplaisait le seigneur. Temüdjin sourit, rassurant ces pauvres artisans et leur dit avec une voix lente et contrôlée que l’arme le plaisait. Il ne donna aucun autre commentaire à part l’expression de son désir que les trois mettent en place la production massive de ces armes. Le Clan Borjigin possédant les meilleurs forgerons et menuisiers de l’Est, il leur fit aussi part qu’’ils n’allaient pas avoir de la peine pour trouver les gens capables de reproduire les différentes parties de cette arme pour permettre que chaque guerrier borjigin puisse jouir de la puissance de la poudre et du feu. Quittant son regard pour le poser à nouveau sur le fusil, les trois hommes savaient qu’ils devaient quitter le lieu ce qu’ils firent, craignant la répression en cas de présence non souhaitée. Il fallait dire que les capturés avait dû apprendre à se soumettre aux volontés et coutumes du Clan au prix des nombreux coups et punitions car rien permettait de mieux faire rentrer le savoir que par le sang dans un pays où seul les plus forts et durs survivent. Mais ils avaient vite appris ce qui leur permettait maintenant de jouir d’une certaine tranquillité et même d’un modeste prestige dans ces terres vu de leur précieux savoir qui avaient déjà étendu sa réputation jusqu’aux confins du territoire borjigin.
Mettant soigneusement l’arme de côté, Temüdjin fit signe aux esclaves de quitter à leur tour la tente pour le laisser en tranquillité dans sa demeure. Aspirant l’odeur des huiles avec une grande satisfaction il se rhabilla et se leva pour faire appel à un des gardiens qui se tenait à côté de l’entrée de la yourte. Voyant entrer un jeune guerrier d’à peine dix-sept ans, il lu dans son regard de la crainte, pas de lui, mais de la tempête qui faisait rage depuis deux jours. Il le gifla avec toute sa force, faisant renverser le jeune devant ses pieds en le disant avec une voix réprobateur qu’un guerrier n’avait à craindre rien et personne à part son chef. Comment voulait-t-il survivre à sa première bataille s’il ne se montrait même pas apte à vaincre sa peur. Celui que ne vainc pas sa peur, ne peut pas vaincre son ennemie lui disait-t-il avec une voix moins dure. Après avoir dit ceci, il aida au jeune pour se lever et l’offrit un verre avec un alcool à base de riz pour le permettre de se rétablir de son choc. La violence était nécessaire pour apprendre aux gens le courage et la discipline mais cette violence devait immédiatement se voir après son application réussite remplacer par un amour paternel pour éviter que la violence favorise à la place du courage et la discipline, la peur et l’insoumission. Une fois le gardien rétablit, Temüdjin le demanda d’aller chercher les généraux pour leur faire part qu’il désirer les voir dans sa yourte car il avait à leur parler.
Le guerrier quittant rapidement la tente pour accomplir sa quête, Temüdjin se rassit en attendant la venue des généraux pour leur faire part qu’il avait l’intention et la volonté de réunir le Qurultay pour exiger la réunion de toutes les tribus sous la bannière des borjigins. Il était persuadé de réussir grâce à la puissance supérieure qu’il avait en hommes, en chevaux et aussi en matière technologique grâce aux fusils qui bientôt équiperont ses soldats. En plus, les autres tributs seront contraints d’accepter le fait que sans union, les blancs vaincront l’Est permettant ainsi le triomphe du racisme et du fanatisme. Ils n’avaient pas de choix se disait Temüdjin. |
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