Projet de loi handicap-insertion-emploi

Le rapporteur du groupe ALB se leva et prit la parole :

en ce qui nous concerne, nous estimons qu'une telle loi est inutile, puisqu'il existe déjà une loi d'assurance invalidité votée en ces lieux mêmes : son article 3 précise que La présente loi définit l'« invalidité » comme un état physique ou mental « grave et prolongé ». « Grave », dans le sens où l’on a une invalidité physique ou mentale qui empêche d'exercer un emploi quelconque (plein temps, temps partiel ou saisonnier) de façon régulière. « Prolongé » signifie que l’invalidité demeurera telle quelle pendant une période indéfinie ou pourra entraîner le décès. L’invalidité n’est pas considérée comme grave si la personne est capable d'effectuer un certain type de travail rémunérateur ; et est capable d'accomplir un travail rémunéré autre que celui qu'elle effectuait avant son invalidité, et peut faire un travail léger ou sédentaire (qui n'entraîne aucun déplacement) véritablement rémunérateur et qui tient compte de ses limitations
Toute personne victime d'une invalidité temporaire (ou incapacité temporaire de travailler) ne peut prétendre aux prestations invalidités.


Il est donc inutile de multiplier les projets de loi doublon, qui viendraient affaiblir les lois déjà existantes, d'autant plus que le projet qui nous est actuellement soumis reste flou en ce qui concerne le degré d'invalidité. Il ne tient pas non plus compte de ce que la loi assurance invalidité précise à ce sujet, et vient la contredire. Il ne nous parait pas non normal que l'on mobilise des emplois qui resteront inoccupés pour les cas hypothétiques où des personnes habilités à percevoir l'assurance invalidité se manifesteraient, sachant qu'il existe des personnes en recherche d'emploi et tout à fait aptes à travailler ! De telles personnes resteront donc sur le carreau, alors qu'il existe déjà des dispositions spécifiques pour les handicapés ! En conséquent, nous demandons à ce que la diète ne perde pas son temps avec des projets inutiles, afin qu'elle puisse examiner d'autres projets plus utiles et nécessaires.

(Il se rasseoit, tandis que se fait entendre un murmure d'approbation suite à son intervention)

- Plutôt que de discuter d'un projet de loi doublon et inutile ne pourrions-nous pas discuter de ma proposition de loi de réforme constitutionnelle ! Celle-ci vise à faire du Belondor une véritable démocratie parlementaire et libérale !
Ayez le courage de provoquer ce débat à la Diète monsieur le Président ! Vous n'êtes qu'un lâche, un lâche !!!

- S'il y a un vote soyez assuré que nous voterons contre Monsieur le Président... Si je vous ai manqué de respect, vous avez fait pire dans votre réponse... Vous avez méprisé les propositions des libéraux, et nous ne pouvons l'accepter !

Le président du groupe ALB se leva à son tour et très respectueusement mais non moins fermement, déclara :
-Monsieur le président, il nous parait important que soit aussi examiné la proposition de réforme constitutionnelle émanant de madame Royel, sous couvert de notre parti. Il s'agit là d'un texte majeur, destiné à apporter la modernisation nécessaire à nos institutions. Les récents débats ont prouvé qu'un travail intelligent pouvait être possible dans cet hémicycle : il serait dommage de ne pas continuer. Nous sommes partisans du débat et sommes prêts à travailler sur les propositions qui nous seront présentées, mais il serait aussi dommage de perdre le sens des priorités, et d'accumuler les projets à la chaîne, sans tenir compte de ceux votés précédemment. Ainsi, le texte sur les handicapes n'a rien de mauvais en soi, mais il s'avère redondant et inutile sur bien des points, d'autant plus que nous avons déjà votés des textes dans ce sens, qui ne demandent qu'à être appliqués. Nous espérons donc que nos remarques concernant le projet sur les handicapes seront prises en compte, de même que ne sera pas repoussé aux calendes le texte proposé par madame Royel. Ce sera tout, je vous remercie.
(Il se rassit avec son éternel sourire déconcertant et parla à l'oreille de sa collègue du parti libéral.)

Le Vicomte de Razard soutint Severian Mattachine et Ségolaine Royel à ce sujet. Il était évident que le Président de la Diète freinerait des quatre fers. Pour que cette réforme salutaire qui il n'en doutait pas serait soutenue par le peuple tout entier ne soit pas votée !
Alors, il allait bêtement et méchamment s'opposer à ce texte sur les handicapés, d'autant qu'il était inutile et inefficace puisque bien insuffisant...

- Nous annonçons notre volonté de passer de suite à une séance sur la réforme constitutionnelle de Madame Royel. Et nous voterons contre ce projet de loi.

(Les libéraux s'étaient également mis à discuter entre eux, et le président du groupe ALB prit à nouveau la parole, après l'intervention du vicomte, fort applaudie, également).
Monsieur le président de la diète, nous venons d'apprendre avec stupeur la proclamation du décret impérial, visant à réformer la consitution(avec notamment la suppression de la chambre des sages), et ce, sans que ce projet de réforme préparé en douce, à l'insu des élus, ait été soumis à débat. Nous souhaiterions à nouveau que le projet déposé par madame Royel, au nom d'ALB, puisse figurer dans le prochain ordre du jour. Qu'au moins cette expression parce que(...)le Peuple le (veut) ait un sens ! Je vous remercie.
Il se rassit sous les applaudissements des libéraux et des socialistes. D'autres parlementaires n'en pensèrent peut-être pas moins, mais ils gardèrent le silence, sans manifester la moindre émotion.

Monseigneur Dantine, se leva et dit en direction de Sieur Mattachine :

- Sieur Mattachine, vous n'avez pas a remettre en doute, les decisions de sa Majesté, L'Empereur est notre souverain, il sait ce qui est bon pour nous. Et ce n'est pas l'oposition qui va venir apprendre, à sa Majesté, c'est quoi la democratie. Nous ne sommes pas une republique ou un petit royaume; nous sommes un empire, et un empire se dirige de main de fer. Je vous remercie.

Il fus applaudit par toute la majorité sans exception.

Un député PZM se leva et dit :

- Monsieur le president, mes illustres collègue et moi même trouvons qu'il serai temps de faire comprendre à l'opposition, qu'il faut faire des débats fructueux et non basé sur des bétises, comme l'oposition nous en donne souvent l'exemple. Je rejoint son Excellence Monseigneur de Magna Nabelnis sur ce point, nous sommes un empire, et un empire se dirige de main de fer. Si nous devions suivre votre logique, l'empire cours à sa perte. Faire du Belondor une democratie parlementaire et Libéral, et puis quoi encore, faire de l'Empereur une marionette tant que vous y êtes. Nous sommes une grande puissance, il faut que cela reste. Tant que nous serons la, nous ne vous permettrons pas de détruire l'empire. L'empereur est notre souverain, il sait ce qui bon pour nous et l'empire, personne et certainement pas vous ne peuvent remettre en doute sa Majesté. Je terminerai par ceci :
Vive l'Empereur ! Vive le Belondore !

A ce moment, tout la majorité se leva et cria en fesant le salut impérial :

Vive le Belondor ! Vive l'Empereur !

Puis se rassire en applaudissant cette intervention.