Dans une des ruelles obscures de la capitale de l’Alaïenie marcha d’un pas rapide un homme. Son nom fut Martin Vascar, Secrétaire Général de l’Union pour la Défense de la Reine, un mouvement en faveur de la Reine belondaure qui avait eu des grandes victoires électorales. Depuis qu’il avait quitter la taverne, il avait l’impression d’être poursuivit. Il ne savait pas pourquoi, mais il croyait voir des ombres le suivre. La panique commença à lui monter et il accéléra son pas. Soudainement il entendit un bruit. Le sang lui sembla geler dans les veines. N’osant pas se tourner, il resta immobile. C’est donc qu’il prit tout son courage et regarda derrière lui en voyant l’horreur. Trois hommes étaient à cinq mètres de lui, tous capuchés, et marchant lentement vers lui. Prit de peur il retourna sa tête vers l’avant et avec une plus grande horreur il voyait que devant lui également des hommes s’approchaient. Il était coincé dans cette petite ruelle sans aucun espoir d’issue. Pourquoi donc avait-t-il du prendre ce chemin et pas celui par la grande place ?
Martin Vascar sentait le spectre de la mort s’approcher de lui. Il voyait comme les étrangers sortaient leurs épées longues et fines. Leurs mots résonnaient dans sa tête, l’horreur total.
«Longue vie au Roi Jean-Louis IV!»
Ceci étaient les derniers mots qu’il entendait avant que les six épées s’enfoncaient dans sa chair, lui donnant à la mort.
C'est ainsi donc que son cadavre reposa sur le pavé d’une petite ruelle pou rêtre trouvé sous les cries et hurlements par une jeune femme.