L'Empire du Belondor
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L'Empire du Belondor

Micronation s'inspirant du Premier et du Second Empire français ainsi que de la Rome antique.
 
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 L'Impertinent : numéro 16

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Erica Lahan

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MessageSujet: L'Impertinent : numéro 16   L'Impertinent : numéro 16 EmptyDim 2 Sep - 4:01

Allocution télévisée impériale :

« Entre l’arbitraire et l’arbitrage, Sa Majesté a choisit…. »



Remis d’une longue opération, Sa Majesté nous réhabitue peu à peu à ses interventions publiques. Récemment, elle a confié à L’Impertinent qu’elle se sent « extrêmement bien », ayant « parfaitement bien récupéré de (son) opération ». L’empereur s’estime donc « de nouveau en pleine totalité de (ses) moyens afin d'aider le Belondor à se développer ».
Pour preuve de cette « remise en forme », l’empereur-le visage grave, certes un peu fatigué par l’opération- s'est adressé au peuple belondaure, par le moyen d'une allocution télévisée, ce vendredi 24/08, avec une solennité que d’aucun pourrait juger excessive ou calculée, à défaut d’être sincère. D’autres pourraient appeler cela de la com’. Mais après tout, le visage était de circonstance pour les déclarations que Sa Majesté tenait à faire.

L’empereur commence par dénoncer le double attentat(destruction d’un temple et agression du Maître C. Chinmay )- qu’il qualifie de « terroriste »-contre la communauté bouddhinste. Pour Sa Majesté, ce genre d’actes « inqualifiables et inexcusables » ne peut être expliqué « par des raisonnements rationnels »(sic) puisque (ces actes) « sont l'oeuvre de fous furieux, intégristes certainement ». En tant que garant de l'unité nationale de l'Empire, l’empereur assure à tous que le crime ne sera pas impuni. « Le Belondor souhaite la paix religieuse, l'entente entre les fidèles de différentes religions et la tolérance envers les minorités bouddhinstes, zorthodoxes et halawites, seules autorisées sur le territoire national », a déclaré par ailleurs Sa Majesté, se voulant rassurant. Mais l’irrationnel, comme explication de cette affaire, n’a pas convaincu dans le milieu des minorités religieuses-notamment dans la communauté bouddhinste : plus que jamais, la politique religieuse de l’empire est pointée du doigt(lire à ce sujet, dans ce numéro, l’interview de SE C. Chinmay)... Mais l’empereur, qui affirme par ailleurs être en désaccord avec la majeure partie du programme économique du Gouvernement actuel, ainsi que sur « d'autres points également »(on ne sait si le religieux en fait partie), s’est bien gardé d’aller au fond du problème, se bornant à des déclarations d’intention.

Ensuite, comme un plongeur s’apprêtant à entrer en apnée, Sa Majesté décide de passer à des sujets plus « politiques » et constitutionnels. Et là, les déclarations sont de taille :
Estimant que le conflit permanent de compétence entre lui-même et le gouvernement « ne peut que nuire à l’Etat », souhaitant « apaiser les conflits » et « aller au bout de la logique de démocratisation de l'Empire », l'empereur a annoncé qu'il ne gouvernerait plus, souhaitant jouer un rôle d'arbitre, estimant que « le Belondor est mûr pour passer un régime parlementaire ». Mais pourquoi l’empire serait-il « mûr aujourd’hui »pour la démocratie, alors que récemment encore, il ne semblait pas l’être(mûr) ? A ce sujet, l’empereur s’est expliqué devant L’Impertinent : « Je crois que le Belondor a doucement fait l'apprentissage de la démocratie... dans les mentalités et les pratiques », nous a-t-il confié. « Passer d'un coup d'un régime communiste totalitaire à un régime libéral et parlementaire aurait constitué un véritable choc culturel pour notre Nation »…(un choc) « qui n'aurait pas forcément été bénéfique... ». De fait, l’empereur fait apparaître l’époque où il assumait le pouvoir de « période de transition, avant qu’il ne décide de libéraliser le régime ». « Mon action est donc continue et progressive sur ce point », conclue-t-il.
Une explication simple, qui a le mérite de lui donner le beau rôle….Nous aurions presque eu envie de nous écrier : « Sa Majesté est trop bonne », si nous n’avions pas l’impertinence de réfléchir sur ces impériales déclarations. Si l’on suit le raisonnement de Sa Majesté, justifiant une évolution douce et nuancée, pour parvenir à une monarchie parlementaire, on atteint un paradoxe plutôt cocasse : pour éviter un « trop grand choc culturel » en passant directement d’un régime merksiste totalitaire à la démocratie, à un régime « libéral et parlementaire », on a donc eu l’empire. Et si l’on suit la logique de l’empereur, est-ce à dire que, pour éviter ce « choc culturel », l’empire ne pouvait que garder des traces du merksisme, et être dans sa continuité ? Il est alors intéressant de repérer les « traces gardées » : le culte de la personnalité ; une volonté d’un pouvoir fort, omniprésent(l’état pour le merksisme et un empereur « qui est partout », pour l’empire)….Et, en effet, en regardant en arrière, on se rend compte combien l’empire était proche du merksisme, par certains aspects. « Ridicule », nous objectera-t-on. Car, le Belondor n’est-il pas « la première démocratie du micromonde », même de façon de façon « continue » et « progressive »… ?
De plus, l’honnêteté exige de rappeler que, si, certes, l’empereur a encouragé une réforme constitutionnelle plutôt que d’entretenir le Statut-quo, il existe un courant réformateur, prônant l’évolution d’un empire autoritaire vers une monarchie parlementaire. Mais quant à savoir ce qu’une telle évolution, « décidée » par notre monarque éclairé, apporterait au Belondor, l’empereur fait aveu d’ignorance : il sait tout au plus que sa décision « relève d'une logique de démocratisation qu’(il a) voulu ». Mais quand à savoir ce que le parlementarisme nous apportera, « l'avenir nous le montrera », conclue-t-il modestement.

En attendant, Sa Majesté estime que le moment est venu de laisser la place à la direction de la politique nationale : le Gouvernement, issu de la majorité parlementaire, doit être « celui qui dirigera pleinement la politique intérieure et extérieure de la Nation ». Sa Majesté s'interdira d'y intervenir « jusqu'à sa mort ou une éventuelle abdication ». Mais dans ce cas, si un processus de réforme constitutionnelle est enclenché, il y a des pouvoirs qu'en tant qu'arbitre l’empereur ne pourra exercer sans qu’il y ait un conflit d'intérêt : « il en va ainsi de mon droit de décret(qui se restreindra aux nominations et aux promulgations des lois), de mon droit d'initiative législative, car si je le garde cela voudrait dire que je pourrai gouverner ou participer à cette gouvernance », a-t-il expliqué à L’Impertinent. Il ne devrait plus y avoir non plus de « domaine réservé »(la politique étrangère), et le Gouvernement ne serait responsable que devant le Parlement : « je serai un conseiller du Gouvernement et non plus un acteur ou un directeur de sa politique(…)de même que je ne me présenterai plus devant les parlementaires. »

Mais s’il affirme que « le Gouvernement étant issus de la majorité parlementaire et ayant donc une légitimité populaire, il est logique qu'il applique la politique pour laquelle il fut élu… »et que «Le Gouvernement, issu de la majorité parlementaire, elle-même issue du suffrage universel, est le plus légitime pour conduire la politique de la Nation dans une démocratie », l’empereur ne va pas jusqu’à reconnaître qu’un élu du peuple, élu au suffrage universel, est plus légitime qu’un souverain héréditaire…que lui-même, en tant qu’empereur, est « moins légitime » que les sénateurs et le gouvernement issu de la majorité parlementaire :
« Il y a deux sortes de légitimités, qui ne sont pas les mêmes. Elles ne sont pas concurrentes, mais se complètent et permettent l'expression de la démocratie(…)Ce sont aux représentants du peuple, élus au suffrage universel de gouverner. C'est ça la souveraineté nationale. C'est à l'Empereur de veiller au respect de la Constitution, par sa distance des luttes partisanes. C'est ça l'arbitrage. » Un arbitrage, qui, selon lui, inclut le pouvoir de dissolution du Sénat, le droit de grâce, le droit de ratification et le droit de veto, ainsi que celui de nominations. Mais, si l’empereur déclare ne plus vouloir gouverner, il ne s’exclue pas non plus de répondre à l’appel du gouvernement, au cas où ce dernier lui fait « la demande expresse de le conseiller dans la conduite à tenir, voire de le soutenir, s'il le faut ». De même, « si une menace gravissime pour l'indépendance de l'Empire, comme l'indique l'article 16 de la Constitution », l' « obligeait à requérir l'approbation du Parlement pour sauver la Nation », il tient encore à conserver ce qu’il qualifie lui-même du « plus important », c'est-à-dire, les pleins pouvoirs.
A tous ceux qui objectent qu’un tel pouvoir pourrait être obsolète ou dangereux, Sa Majesté juge ce pouvoir « légitime » et « précieux » : au contraire, « le supprimer serait dangereux », dit-il. « Je suis le symbole de la Nation et de son unité. Je me doit de tout faire pour que son intégrité nationale soit respectée, c'est un devoir constitutionnel que j'ai. En cas de crise grave, comme une invasion, il est normal que je me porte, étant donné mon statut institutionnel, en tant qu'ultime défenseur de la Nation...pour sa sauvegarde et sa survie ».

Quoiqu’il en soit, bien qu’ayant répété que la réforme constitutionnelle du rôle de l’empereur aura lieu « très bientôt »et que la procédure de révision de la Constitution sera respectée, Sa Majesté aura à convaincre ceux qui jugent qu’elle en veut trop et ceux qui l’accusent d’en lâcher tout autant : Sa Majesté devra convaincre que ses « ennuis de santé n'ont rien eu à voir avec sa décision » et que, « contrairement à ce qu'a dit une certaine presse, comme Le Monarque Rayonnant, L'Empire ou encore Le Patriote », il ne fuit pas ses responsabilités et ne « laisse pas tomber » face aux « traîtres, », « aux pourris et autres politiciens professionnels qui souhaitent la démocratie pour eux afin de s'enrichir et d'obtenir des privilèges ». « Ceux qui vous le disent vous mentent », affirme-t-il, « tout autant que ceux qui vous ont affirmé que je tentais d'imposer une dictature » (…) « c'est ma pleine décision, uniquement ma pleine décision ».

Enfin, Sa Majesté défend une forme d’impérialisme, étant certaine comme elle espère, que « l'Empire continuera à être une grande nation, à s'étendre dans le Micromonde afin d'apporter les bienfaits de la civilisation à tous les peuples quels qu'ils soient » ; et que l’empire saura voir combien il est bénéfique de « choisir la politique de la prospérité plutôt que l'immobilisme et le pragmatisme plutôt que l'immobilisme(…) ». Car le Belondor, même devenu une monarchie parlementaire, reste « une grande Nation ». Nation que Sa Majesté aime « comme (son) fils », de même qu’elle aime ses habitants « comme (ses) fils ».

Et c’est sur cette page émouvante que nous concluons notre article…Bonne nuit, les petits !


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Erica Lahan

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MessageSujet: Re: L'Impertinent : numéro 16   L'Impertinent : numéro 16 EmptyDim 2 Sep - 4:02

Le Bouddhinsme, pris pour cible, paye les pots cassés de la politique religieuse belondaure

Faute de savoir ou vouloir intégrer les minorités religieuses, la politique religieuse belondaure est accusée de nourrir les intégrismes….


Dans la nuit du 19 au 20 août, le Temple Bouddhinste Prabodhanétash du Belondor fut attaqué par des inconnus, probablement poussé par les tensions engendrées par la conversion au bouddhinsme de l'ex-Duc de Braserel. Le maître bouddhinste des lieux y fut retrouvé mort. Dans l'aprés-midi qui suivit l'attentat, SE Chaitanya Chinmay, précipitamment rentré au Belondor, fut invité par un prêtre syiste à se rendre à l'Eglise Syiste pour l'informer sur les responsables de l'attentat.
Cette opportunité était en fait un piège : le prêtre tira une balle dans la poitrine de Son Eminence puis mis fin à ses jours. SE fut transporté inconscient à l'hôpital et est actuellement en soins. Ses jours ne sont pas en danger.(Source : API-Religion-19/08/07)http://congresdelapresse.niceboard.com/Organismes-Journalistiques-c3/Agence-de-Presse-Intermicronationale-f7/Religion-f11/Belondor-19-08-double-attentat-t157.htm

Le consul à l’intérieur, Edmens Dantine, Baron de Mavinie, qui s’est refusé à tout commentaire, avant de se raviser, juge qu’il s’agit d’ « un acte anti- démocratique, commis par des anarchistes », estimant que « cet attentat n'a pas la marque d'aucun groupuscule religieux »(sic). Mais le consul, contrairement aux apparences, est un homme ouvert, puisqu’il admet qu’ « aucune hypothèse n’est à exclure ». Y compris, donc, une hypothèse qui contredise celle que vient de donner le consul lui-même, en l’occurrence, que l’attentat puisse être la conséquence d’une violente réaction de la part d’extrémistes à la conversion officielle de l’ex-duc de Braserel…un climat d’intolérance qui semble nourri par le rejet constitutionnel des minorités par l’Etat…. « Tragique résultat d’une tolérance de façade », déplore SE Chinmay.
En clair, l’attentat comme conséquence de l’échec de la politique religieuse de l’état, vu comme une « hypothèse à ne pas exclure », de la part de l’un des membres du gouvernement-(à majorité PSM, le parti syiste monarchique), et qui plus est, consul à l’intérieur et responsable des cultes…Il fallait oser le dire devant des journalistes. Le consul Dantine ira loin…mais sans doute, se sera-t-il rendu compte que son hypothèse d’ « anarchistes » apparaissant comme par magie, sans buts, et s’en prenant à une minorité religieuse sans pouvoir, ne tient pas la route. C’est toujours ça…




Interview exclusive de SE Chaitanya Chinmay : « Je crois que l'intégrisme trouve aisément sa place dans la société belondaure »


L’Impertinent :

Cher monsieur Chinmay, comment allez-vous ? Vous revenez de loin !

SE C. Chinmay :

Je pourrais aller mieux, comme vous le voyez *sourire* On peut en effet dire que je reviens de loin... J'ai connu dans ma vie beaucoup de 'désagréments', mais pas à ce point.

L’Impertinent :

En effet ! Comment expliquez-vous que vous ayiez été la cible d'un pareil attentat et qui plus est, dans la première démocratie du MM ?

SE C. Chinmay :

L'acte fut celui d'un intégriste. C'était clair dans ses propos, lorsqu'il m'a en quelque sorte expliqué son geste. Je crois que l'intégrisme trouve aisément sa place dans la société belondaure. Les minorités sont rejetées par les institutions de l'Empire, ce qui soutient en fait les intégristes dans leurs pensées. Ils se disent : "l'Empire rejette ces religions, c'est donc bien qu'elles sont mauvaises et l'Empire est avec nous".

L’Impertinent :

le dernier concordat n'a-t-il pas été approuvé par toutes les minorités non syistes ?

SE C. Chinmay :

En effet, mais ce concordat reste très restrictif. Les textes d'enseignements religieux par exemple, doivent être connus du gouvernement avant la publication. Cela fait croire inconsciemment qu'il faut 'se méfier' des religions invitées.

L’Impertinent :

Vous estimez donc que les "religions non syistes" vivent dans un climat « d'intolérance subtile » ?

SE C. Chinmay :

Tout à fait. La preuve par l'ex-duc de braserel. Syiste, cet homme a tout. Bouddhinste, on le déchoit de tout ce qui faisait sa grandeur et il n'est plus rien.

L’Impertinent :

En effet…Mais que pensez-vous du préambule de la constitution-certaines fonctions étant réservées aux seuls syistes, alors que la constitution belondaure reconnaît l'égalité de tous ?

SE C. Chinmay :

C'est exactement ce dont je parlais précédemment : le rejet institutionnel. Une discrimination ouverte de plus. L'égalité au pouvoir n'est bonne que pour les syistes, à croire qu'un bouddhinste en devient moins compétent, moins digne de confiance.

L’Impertinent :

Que suggereriez-vous pour que la paix religieuse soit enfin une réalité au Belondor ?

SE C. Chinmay :

Qu'une véritable égalité soit mise en place, et non plus une ouverture religieuse "de façade". Je considère que l'Empire, s'il désire ne plus soutenir involontairement l'intégrisme et la violence contre les minorités, doit reconnaître l'égalité absolue, quelque soit la confession.

L’Impertinent :

Quelle sera votre première action, concrète, une fois que vous serez rétabli ?

SE C. Chinmay :

Avertir les pouvoirs politiques des dangers insidieux de l'actuel système. Mais à vrai dire, cela reviendra plutôt au jeune Grand Maître de la Congrégation Belondaure, récemment nommé par le Namdak, que je soutiendrai évidemment dans ces démarches.

L’Impertinent :

Monsieur Lefactus ?

SE C. Chinmay :

Tout à fait oui. Olivius Lefactus, ou plutôt Mohak Suhas pour la Congrégation.

L’Impertinent :

Le bouddhinste au belondor, bien que minoritaire, s'est manifesté par une certaine activité : quel avenir voyez-vous pour le bouddhinste au Belondor ?

SE C. Chinmay :

Un avenir radieux *sourire* si toutefois les actes d'intégrismes ne recommencent pas... Je crois sincèrement que le bouddhinsme s'investira plus au Belondor, il sera plus présent que par le passé, notamment pour défendre les intérêts des minorités religieuses. Grâce à l'ordination du Grand Maître, le Temple Belondaure pourra être reconnu par la population comme une religion 'du pays'.

L’Impertinent :

Et l'association kunja ?

SE C. Chinmay :

Quant à elle, son action devrait être accentuée, et non plus uniquement en Ardanie. Les régions nécessitant une aide sont nombreuses au Belondor, et Kunja devrait s'investir bien plus. Pour cela je compte officiellement donner à Mohak la gestion de l'association, ce qui lui revient de droit.

L’Impertinent :

Allez-vous rester au belondor ?

SE C. Chinmay :

Le bouddhinsme est ici entre de bonnes mains, je pense pouvoir m'atteler à d'autres tâches. Et prendre un peu de repos. Mais je resterai en tant que "conseiller" si je puis dire.

L’Impertinent :

Le gouvernement a affirmé qu'il ferait toute la lumière sur cette affaire du double attentat contre la communauté bouddhinste : vos commentaires ?

SE C. Chinmay :

J'espère simplement qu'il tiendra parole, et que cette lumière ne soit pas... factice.

L’Impertinent :

Avez-vous autre chose à ajouter ?

SE C. Chinmay :

Et bien, je souhaite remercier les personnes m'ayant soutenus durant cette période difficile.

L’Impertinent :

Je vous remercie, cher maitre et vous souhaite prompte rétablissement, en espérant que vous pourrez très bientôt reprendre votre combat.

SE C. Chinmay :

Je vous remercie également.


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MessageSujet: Re: L'Impertinent : numéro 16   L'Impertinent : numéro 16 EmptyDim 2 Sep - 4:03

« Attrape-moi si tu peux » : arrestation et détention arbitraire de Shingen Ito

Pressée de conclure l’affaire du double-attentat contre la communauté bouddhinste, la police tente de suivre le rythme quotidien de celui qu’elle considère, sans preuves, comme le principal coupable…


Le gouvernement avait affirmé qu'il ferait toute la lumière sur cette affaire du double attentat contre la communauté bouddhinste. Quant à Sa Majesté, elle déclarait devant les cameras qu’ « en tant que garant de l'unité nationale de l'Empire », elle se doit d’ « assurer à tous que l'Empire ne laissera pas ceci impuni ». Ce à quoi, SE C. Chinmay avait répondu, dans une interview à l’Impertinent, qu’il espérait simplement « qu'il(l’état belondaure) tiendra parole, et que cette lumière ne soit pas... factice ». Que le sage et maître bouddhinste se rassure : le consul Dantine a pris en main l’affaire, avec la ferme intention de résoudre rapidement l’affaire et de trouver un coupable à tout prix, au risque de quelques dérapages. Mais mener une enquête sérieuse aurait sans doute été moins fatiguant que de tenter de suivre le rythme de Shingen Ito, devenu comme par magie, le principal coupable, en lui courant après…

Le 26 août, dès 9h00, à l’instar de ceux qui se lèvent tôt, la police déploie un impressionnant dispositif policier autour du Palais de l'Hubanie : au bas mot, soit plusieurs centaines de policiers, sous les ordres d’un certain commissaire Hendersen. Mais que se passe-t-il donc ? Etat de siège ? Prise d’otages effectué par un groupe terroriste surarmé ? Que nenni ! Le commissaire semble avoir une raison beaucoup plus modeste que cela :

- « Nous voulons voir le sieur Ito », explique-t-il au valet de l’intéressé. « Où pouvons-nous le joindre, c'est très important ! »
-« Il me semble qu'il est au Palais du Congrès pour une réunion », répond le valet
-« Quel palais des congrès ? » demande le fonctionnaire de police consciencieux.
-« Il n’y a pas d'autre Palais des Congrès ! » répondit le valet, en haussant les épaules, sidéré. Car, chacun sait-sauf le commissaire, apparemment, que l’on désigne ainsi le parlement d’Eslagne.

Après avoir remercié, le commissaire donne ordre à son important dispositif de se déployer autour du palais des congrès. Une fois sur place, visiblement couvert par son consul de tutelle, le consul à l’intérieur Edmens Dantine, Baron de Mavinie, le commissaire fait irruption en pleine session, interrompant les parlementaires en plein débat :

-« Nous voulons voir Sieur Ito », demande le commissaire après s’être excusé.
-« Il n'est pas ici ! Si vous voulez le voir aller à l'Empire Building et surtout fermez la porte derrière vous ! » répond un parlementaire, agacé parce que l’on pouvait considérer comme une nouvelle dérive policière.

Repartie aussi vite qu’elle était venue, l’invincible armada policière, sous les ordres de l’infatigable commissaire, investit l’immeuble de monsieur Ito.
Mais, là, ça se complique. Pour atteindre monsieur Ito, qui se trouve dans son bureau, un inspecteur doit monter jusqu’au 85ème étage, à pied, les ascenseurs étant presque tous en panne, du fait d’ « un problème technique », comme l’explique une secrétaire en s’excusant. Quant au commissaire et au reste de son équipe, accompagnés d’une secrétaire, il se retrouvé coincé dans l’ascenseur des employés subitement en panne…

Mais tant d’agitation est inutile, puisque le malheureux inspecteur, enfin parvenu au 85ème étage, n’a que le temps de voir monsieur Ito embarquer à bord de son Zeppelin « Gladiateur », une fois achevée une réunion avec le conseil d’administration d’ « Empire Corporation ». Après avoir assommé l’agent de sécurité d’une entreprise privée, l’inspecteur donne l’ordre de « faire feu à volonté » sur le Zeppelin et de « prévenir les hélicos ». A l’aide d’un porte-voix, il tente de faire les sommations d’usage, comme pour un criminel en fuite. Les hélicoptères de la police ordonnent alors au Zeppelin d’atterrir, menaçant d’ouvrir le feu en cas de refus. L’engin une fois posé sur l’aéroport d’Elbêröhnit, Shingen Ito embarque à bord d’un de ses avions de ligne pour rejoindre Braserel par le trafic régulier. Une très importante réunion de travail l’attendant. Mais, à bord, aux grands étonnements des passagers, monsieur Ito est appréhendé par deux inspecteurs présents dans l’avion. Les menottes aux poignets, monsieur Ito a la surprise d’apprendre qu’il est arrêté pour « avoir commandité l'attentat du temple Bouddhinste, ainsi que pour meurtre et pour appartenance à un groupement terroriste ».
Malgré les protestations d’Ito, qui exige de voir un mandat, l’un des policiers se contente de montrer son insigne, avec arrogance : « voici ce que j’ai en guise de mandat ! » et ajoute : « Ne faites pas le malin, Sieur Ito ! Avec tout ce qui pèse contre vous, vous êtes bon pour la peine de Mort ».

Bref, tout un déploiement de forces policières aux frais du contribuable, pour arrêter le sieur Ito, homme de souche ismarkienne, parlementaire, chef militaire de plus de 350'000 soldats, décoré de la Croix de Guerre de 1ére classe ; fondateur et directeur de la plus grande compagnie aérienne du Belondor-et à l'heure actuelle la compagnie de construction la plus active-membre du fameux Club des Golden Boys….
Et cette personnalité belondaure est accusée de meurtre, trahison et terrorisme, sans preuves, et arrêté comme l’ennemi public numéro 1, en violation des droits fondamentaux garantis par la constitution. On n’ose imaginer comment aurait été traité le citoyen lambda…Comme quoi, « tout devient possible », dans « la première démocratie du micromonde »…

Arrêté et détenu, en violation flagrante des articles 25, 50 et 55 de la constitution, le sieur Ito est interrogé sans relâche sur un crime dont il semble innocent. Evidemment, il aurait été plus simple d’enquêter et d’envoyer deux agents interroger le sieur Ito à son domicile. Trop simple ou trop subtil pour la police belondaure, agissant, semble-t-il sur les ordres du consul à l’intérieur, Edmens Dantine…..
Mais heureusement, en l’absence de preuves solides et véritables, un interrogatoire bien mené peut palier ce genre d’inconvénients. Et souvent, les preuves jusque-là absentes deviennent réalité, comme par enchantement. On appelle cela un « miracle policier », au risque de lourder un innocent. Mais bien que le dossier soit vide, et sans avoir été jugé, Ito se retrouve dans une prison Haute-sécurité. Heureusement, Ito parvient à envoyer un courrier à la Cour Impériale de Justice, afin de dénoncer ce que l’on peut considérer comme une arrestation et une détention arbitraire. Affolé par la tournure que prennent les événements, le consul Dantine fait machine arrière et vient en personne à la prison ordonner la libération du sieur Ito, et lui fait des excuses publiques. Au risque de paraître ridicule, le consul choisit de faire porter toute la responsabilité de cette affaire sur un simple commissaire, qui ne faisait qu’exécuter les ordres reçus. C’est le Premier Consul qui risque d’être content, à son retour, lorsqu’il apprendra les exploits de son consul à l’intérieur. Sa Majesté n’a encore fait aucun communiqué sur cette affaire.

Enfin, à ceux qui l’accusent de « fuir les forces de l’ordre », monsieur Ito explique qu’il n’était en rien coupable de « délit de fuite » et que « ce n’était pas de sa faute », si les policiers « avaient eu du mal à suivre son rythme de travail normal… »


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MessageSujet: Re: L'Impertinent : numéro 16   L'Impertinent : numéro 16 EmptyDim 2 Sep - 4:03

Le RPE : un mouvement à contre-courant des souhaits impériaux….


Alors que Sa Majesté a affirmé, dans une allocution télévisuelle, que « le Belondor est mûr pour un régime parlementaire », souhaitant n’être plus qu’un « arbitre », « régnant mais ne gouvernant plus », le Duc Antonel Chalon d'Origodes fait une curieuse demande à la CIJ.

En effet, le duc souhaite voir reconnaître le « Rassemblement Pour l'Empire » (R.P.E), parti dont il dit être le président. Ce mouvement, qualifié par l’intéressé de « parti du renouveau », sent toutefois le réchauffé, puisqu’il défend une doctrine plus tellement nouvelle et que l’on avait quelque peu oubliée depuis un certain : le fameux nabelnisme, avec sa partie économique, censée résoudre tous les maux(surtout ceux des colonies). Le pendant politique prône une « vision institutionnelle » qui a pour but de « prévenir tout risque d’instabilité gouvernementale comme peut le provoquer un régime parlementaire pur, et d’avoir à la tête de l’Empire un véritable chef notamment pour la politique étrangère ; tout en laissant de larges marges de manœuvres et de contrôle de l’Exécutif au Parlement ». En clair, un régime semi-parlementaire impérial….Rien de nouveau, donc…Surtout quand on apprend, de l’aveu même du duc, que ce « nouveau parti » ne serait en fait qu'une modification de l'UIP : « il s’agit juste changer le nom ».

Mais le duc d’Origodes semble avoir cru un peu trop vite que le Marquis de Razard-fondateur de l’UIP-lui avait laissé les clés du parti : le marquis, sans doute étonné de se voir considéré comme « hors jeu », déclare accepter « la fusion de l'Union Impériale Populaire avec le Rassemblement pour l'Empire », à condition qu’il devienne le Président de ce nouveau groupement politique. Cependant, une telle demande paraît faire quelque peu « tâche », alors que Sa Majesté a affirmé son souhait de voir évoluer l’empire vers un régime parlementaire. Sa Majesté sera-t-elle tentée de revenir sur ses déclarations ? Il semblerait que non. Cependant, l’existence d’un « parti de l’empereur » pourra paraître encombrante, quand l’empereur est, non l’empereur d’un parti, mais l’empereur de tous les belondaures…D’autant plus que le nouveau rôle d’arbitre voulu par Sa Majesté s’accordera de moins en moins avec un tel parti….Mais il en reste que les relations entre l’empereur et le parti « nabelniste » restent ambigus : après un UIP peu apprécié, car jugé sans doute « trop à gauche » par Sa Majesté, le RPE sera-t-il « l’impertinent » du monde politique, défendant une doctrine « à contre-courant » des souhaits impériaux ?


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MessageSujet: Re: L'Impertinent : numéro 16   L'Impertinent : numéro 16 EmptyDim 2 Sep - 4:04

Micromonde : Nordurykk
Confession d’un banni exilé.

Parce qu’il craint pour sa sécurité, et ne pouvant dénoncer la dictature dans son propre pays, le baron Von Dokpermannen a quitté le Nordurykk, censée être une république démocratique fédérale, pour la « Première Démocratie du Micromonde ».


Installé au Belondor depuis le 06 juillet 2007, jour où il est venu demander l’asile politique, le baron Hans von Dokpermannen, est un ancien citoyen Norduryyks, ex-conseiller aux affaires policières de sa généralité et simple patron de bar. Mais officieusement, il fut aussi un agent d'espionnage, d'investigation et d'infiltration, aujourd'hui à la retraite et autrefois à la solde de la méconnue Loge Arkana, cette agence secrète de son pays, aux obscures activités dont il prit une part active.
Mais en ces heures que l’intéressé qualifie de « sombres » pour son pays, le Norduryyk, où la démocratie n’est plus qu’une façade, de par la dictature du sinistre Ugo de Belcyne, le baron ne peut continuer à se taire.
Afin de dénoncer « l’hypocrisie du pouvoir norduryyks », il s’est ouvert à L’Impertinent, qu’il considère comme un « journal actif » et « ayant beaucoup de lecteurs »,pour un entretien exclusif.

« Officiellement, le Norduryyk est une démocratie. Mais le pouvoir n'appartient pas au peuple, malgré ce qu'on veut faire croire », commence le baron après avoir allumé un cigare, tandis que le magnétophone tourne. « Il est dans les mains d'une élite, usant et abusant de pressions pour faire taire l'opposition, violant les lois et même la constitution. C'est un pouvoir voyou ». Et les clés du pouvoir sont entre les mains de « Herrt de Belcyne », qui en use « comme ça lui chante ». Il semble donc que la situation n'ait toujours pas évolué depuis notre article sur le Nordurykk, dénonçant ce que nous avions appelé à l'époque un « pouvoir occulte »( lire le numéro 11 de L’Impertinent).
On a rapporté au baron que depuis son exil « les choses changent ». Mais celui-ci n'y croit guère : « un dictateur reste un dictateur ». Pour preuve,
le dernier événement en date est la reprise du HCL(Haut Collège des Lois), l'organe judiciaire fédéral, par Ugo de Belcyne. « La constitution affirme que les HCL est composé des Conseillers aux Lois Générales des trois Généralités, et une personne choisie par le Grand Chancelier. Or, de par son poste de Gouverneur, herrt de Belcyne ne peut y siéger et n'a pas été nommé par le Grand-Chancelier », explique le baron. « Pourtant, cela ne l'a pas empêché de s'auto-proclamer au HCL, par intérim ».
Un exemple parmi d’autres, et il n’y a aucune raison pour que cela ne s’arrête pas, car, nous confirme le baron, Ugo de Belcyne est soutenu par « ceux qui préfèrent être du côté des puissants pour ne pas à avoir à subir son courroux »...Et l’opposition est quasi-nulle : s'il y a eu réaction, ce fut par l'exil. D'autres personnalités ayant en effet quitté le Norduryyk.

Parmi les détenteurs du pouvoir, constituant l’entourage d’Ugo de Belcyne(il s’agit des mêmes : la situation n’a pas changé depuis notre reportage du Norduryyk), il y a Erik Lyyktort-Alltsen, qui est à la tête de la Diplomatie du pays... Un choix pas spécialement judicieux, car, selon le baron, « le Norduryyk ne brille pas par sa diplomatie » : le pays est même complètement isolé de la scène internationale. « Nombre de pays évitent le Norduryyk car ils connaissent cet homme de réputation. La seule diplomatie envisageable est avec les pays néérlandophones, italanophones qui eux n'ont pas d'a-prioris sur le Norduryyk », raconte le baron. « Ce qui limite évidemment la diplomatie, étant donné qu'il faut nécessairement un diplomate bilingue. J'ai même ouï dire que des relations avec des pays néérlanophones se seraient arrêtées à cause des derniers actes autoritaires de de Belcyne ».
Ensuite, Byrgitt Börggmenkt vient compléter le trio, « mais elle n'a aucun pouvoir. Et n'en aura probablement jamais », dit le baron von Dokpermannen. Elle fait partie du même groupe politique(NB : tendance extrême-droite) que moi, dans un autre parti cela dit, mais préfère soutenir le despote et ne pas lui tenir tête ».

Aujourd’hui, Hans Von Dokpermannen qualifie le Norduryyk d’ « hypocrisie démocratique » : des élections ont bien lieu, « mais à quoi bon, quand les décisions du chef d'état sont jetées aux oubliettes par de Belcyne ? Sous des couverts de démocratie, un seul homme mène la danse, et applique les lois quand cela sert ses intérêts. Les lois, ou son simple avis d'ailleurs. N'a-t-il pas dit lui-même : "la loi c'est moi" ? Tout est dit », déplore le baron.
A partir de là, monsieur Von Dokpermannen, craignant pour sa propre sécurité, s’est dit qu’il était temps pour lui de quitter le Norduryyk : « Je possédais, et possède toujours d'ailleurs, des informations compromettantes sur de Belcyne et compagnie. Des dossiers ultra-confidentiels microfilmés, pouvant prouver que de hautes personnalités du Norduryyk sont complices et ont collaboré à la fabrication et l'utilisation de faux-témoignages visant à nuire à une honnête personne, pour de noirs desseins, et pourtant futiles... » confesse le baron. Mais, « De Belcyne ayant repris le HCL, je ne pouvais présenter utilement mes dossiers à la justice de mon pays... »

Si le baron est aujourd’hui en mesure de faire de telles révélations, c’est parce qu’il a été, par le passé, agent d’une organisation secrète, la Loge Arkana (LA), « une agence d'espionnage et de magouilles diverses, assimilable à une mafia par ses procédés », ayant réuni par le passé de grandes personnalités du micromonde. « L'archevêque Syiste Grandieu-Sempierre y avait des entrées, l'Eglise Syiste ayant été en partie à l'origine de cette agence », révèle le baron. Mais, si les buts d’une telle organisation restent assez flous, « elle sert les intérêts de ceux qui la dirigent, par des procédés odieux et maintenus secrets », ajoute-il encore.
Cependant, nous apprend encore le baron, « ce que très peu de personnes savaient, c'est qu'il existait en fait deux Loge Arkana. La LA officielle, réunissant tous les agents et complices, et une LA bien plus cachée, du nom de code d'ANPE, servant aux agents les plus sûres et efficaces, dont moi-même. Cette ANPE avait comme utilité de fomenter des magouilles bien plus confidentielles et dangereuses pour ceux la montant (si elles venaient à être connues), mais également au détriment des complices de la LA, en se servant d'eux ! »

Parmi ces opérations officieuses à mettre au crédit de la LA, il y eu une affaire d'infiltration dans un pays étranger, des dossiers montés sur des personnalités afin de les faire chanter, des affaires ayant pour objectif de décrédibiliser une personne... Le baron y a pris part, « sans convictions », avoue-t-il, « et dans le seul but de grimper les échelons du pouvoir ». Il a ainsi participé à l'élaboration de plans.
Ainsi, son supérieur de l’époque, Lyyktort-Alltsen, avait un ami, qui avait des rancunes envers la Daoude. Mais peut-être aussi contre Anton Slavik, une personnalité importante de Daoude et que Lyytort-Alltsen n'aimait pas. Le baron n'a jamais su pourquoi. Quoiqu'il en soit, Lyyktort-Alltsen envisagea d'envoyer des agents en Daoude afin d'y prendre le pouvoir. La mission a été un échec.
« Ensuite », raconte le baron, « après des discutions orales avec Erik Lykkdort - Alltsen (Grand-Chancelier à l'époque des faits, puis gouverneur), nous avons monté un plan visant à détruire la vie d'un Daoudien dénommé Darius Calicus, jeune prêtre syiste, pour la simple envie de lui causer du tort, en piétinant ce qui faisait toute sa vie et en le décrédibilisant auprès de l'Eglise, M. Lykkdort - Alltsen nourrisant une rancoeur à son égard ». Le baron transmit à l'ANPE un premier faux témoignage –document.

(Preuve ci-jointe : https://2img.net/r/ihimizer/img75/4752/preuve1go0.jpg )


« A la LA, mes supérieurs informent l'archevêque Syiste Grandieu-Sempierre de la trahison de M. Calicus grâce à mon faux témoigagne. Ainsi, l'archevêque connaissant la LA, ses capacités et sa "bonne foi", devait croire que ce témoignage était absolument véridique. Ce qui est faux, bien entendu, l'ayant moi-même créé -vous remarquerez d'ailleurs qu'il fut modifié entre temps, preuve supplémentaire de la falsification. Et donc, l'archevêque, selon la logique de l'ANPE et des commanditaires, devrait excommunier M. Calicus, l'Eglise Syiste étant toute sa vie. Or, l'archevêque ne cru pas à ce faux témoignage, malgré qu'il fut présenté par M. de Belcyne lui-même (perpétuellement le représentant le plus haut de la loi et de la Justice du Norduryyk, lui-même Syiste d'un haut-niveau dans l'Eglise) et M. Lykkdort - Alltsen, étant donné que d'autres actions de l'ANPE avait été réalisées quelques temps auparavant, l'ensemble en devint ainsi... louche, et de raison ». Mais là encore, cette tentative pour discréditer monsieur Calicus a été un échec.

(Preuves ci-jointes :

https://2img.net/r/ihimizer/img247/336/preuve2oz4.jpg

https://2img.net/r/ihimizer/img155/5679/preuve3gr3.jpg )


Le baron a pu donc microfilmer ces dossiers, avant d'être en quelque sorte expulsé de la LA, ses opinions politiques ne s'accordant pas avec ce "travail". Banni, exilé forcé, le baron s’est réfugié au Belondor, où il a demandé asile politique. « J'ai estimé que le Belondor serait le pays le plus réactif à mes déclarations », dit-il, souhaitant que ses déclarations « soient écoutées et prises en compte ». Mais le baron, qui a quitté une « hypocrisie de démocratie », pour « la première démocratie du micromonde », y gagnera-t-il au change ? L’avenir nous le dira….Mais pour monsieur Von Dokpermannen, rien ne saurait être pire qu’Ugo de Belcyne, « qui est un con »….



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