L'Empire du Belondor
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L'Empire du Belondor

Micronation s'inspirant du Premier et du Second Empire français ainsi que de la Rome antique.
 
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 L'Impertinent : numéro 11 bis

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Erica Lahan

Erica Lahan


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MessageSujet: L'Impertinent : numéro 11 bis   L'Impertinent : numéro 11 bis EmptyLun 14 Mai - 9:50

Société
Refroidi par une décision impériale lui retirant son titre de noblesse…
Le Baron Dantine attrape la grève.

Depuis le 10 mai, une grève générale secoue les instituts culturels et musicaux d’Ardanie. A quel titre ? Pour un titre, justement !
Un noble défendant la cause des intermittents du spectacle, cela aurait pu être drôle. Hélas, le « Baron »Edmens Dantine roule pour lui…Le gouverneur Tarsion, qui a reçu avant-hier les délégués syndicaux, représentants les grévistes, en a manqué de tomber de sa chaise, lorsqu’il a appris de la bouche même des grévistes l’objet de leurs revendications : « Nous voulons soutenir le Baron Edmens Dantine », pris de malaise après s’être vu retirer son titre de baron suite à une décision impériale, « voila, le but de notre grève. ». Tout lecteur un tant soit peu attentif ne manquera pas d’être chiffonné par un « petit détail », à l’instar d’un célèbre policier de fiction télévisuelle. Il s’arrêtera ici pour réfléchir quelques minutes, et reprendra sa lecture pour vérifier s’il n’y a pas d’erreur de la part de la rédaction de « L’Impertinent ». Déçu, le lecteur sympathisant des mouvements sociaux remettant en cause la politique sociale du gouvernement se résignera alors à accepter l’incroyable vérité : ce sont bien là les seules revendications des « grévistes »!
Le Gouverneur Tarsion, croyant lui aussi un moment à un gag, tenta de raisonner ses interlocuteurs venus faire le siège de son bureau :
« Faire des grèves c'est bien, soutenir une personne aussi, mais faire ici une grève générale pour une raison dont chacun connaît la réponse me déçoit profondément. Je m'intéresse guère au fait que vous soutenez le Baron mais ce que je veux savoir quel est votre but ? », demande-t-il, en s’efforçant de tendre la perche aux délégués syndicaux du monde artistique. Sans doute espère-t-il encore entendre de véritables revendications telles hausse des salaires, réduction des cadences infernales, amélioration des conditions d’exercice de leur art, et que sais-je encore ? Effaré, monsieur Tarsion a du mal à croire que l’on puisse se livrer à de telles simagrées pour un motif aussi mesquin, au risque de couler l’économie d’une province sinistrée par la guerre et qui commence à peine à se relever. Comment croire que prendre en otage une Ardanie, qui ne demande qu’à vivre et être soulagée de ses misères, redonnera au baron son titre ? Mais monsieur Tarsion et nos lecteurs peuvent se rassurer. Les grévistes n’en veulent pas à l’Ardanie : « Ce n'est pas bloquer l'économie de l'Ardanie que nous voulons, mais bloquer celle du Belondor », répondent-ils avec un réel aplomb. Cette fois-ci, c’en est trop pour le gouverneur, pour qui les plus courtes sont les moins longues :« Croyez-vous que vous puissez bloquer l'économie d'une des majeures puissances industrielles du micromonde ? », dit-il en tentant de les ramener sur terre-car, comment croire que le seul domaine de la culture puisse faire du tort à l’économie ? Le seul risque serait de rendre les belondaures incultes en les privant de culture- « Vous savez très bien qu'ainsi vous n'avait aucune chance que votre Baron ait son titre. ». Puis, il leur intime l’ordre de cesser leur grève sans négociation, les menaçant de prison en cas d’entêtement.
Enfin, à défaut de pouvoir régler le problème de la perte d’un titre « aussi vieux que le Belondor », le gouverneur Tarsion a au moins trouvé une solution pour le Baron Dantine actuellement traumatisé par les événements : celle de lui trouver un bon hôpital. Tellement bon puisqu’il est réputé pour avoir prolongé et sauvé même la vie de chefs merxistes, c’est pour dire…Bigre ! Après avoir menacé les grévistes de les envoyer en « cabane », enverrait-il le baron au cabanon ? Au moins, ce dernier serait assuré de trouver asile….


Norduryyk
Les libertés en hibernation au pays du nord ou portrait d’un pouvoir occulte


Terre hyperborée du Micromonde Francophone, surnommé " Le Diamant de Terrae "...et dont la devise est « concordia »….J’ai nommé le Norduryyk.
Le voyageur curieux, posant pour la première fois le pied sur le sol national, en descendant du train, est d’abord surpris par son climat polaire. Climat auquel l’on s’habitue vite une fois enfilé un long manteau bien chaud. Mais, le visiteur ne manque pas d’être surpris par l’étrange ambiance glaciale qui demeure, même après s’être protégé du froid. La duchesse Erica d’Ecosient, principale rédactrice de votre journal favori, qui a été amenée à se rendre au Norduryyk, en qualité de journaliste et représentante du Congrés Micromondial de la Presse où elle y dirige une école de journalisme, a appris à ses dépends que visiteur signifie « étranger » ou « étrangère » au plein sens du terme.
A peine arrivée, votre journaliste se rend au ÐyplomątzýSålon(salon diplomatique), cherchant à rencontrer une personne compétente à qui présenter le Congrés, organisation non gouvernementale chargée de favoriser la promotion de la presse écrite au sein du micromonde. Elle ne reste pas longtemps sans être attirée par un bruit de bottes martelant le sol. Bruit de bottes de policiers lui demandant ses papiers et la raison de sa visite au « Diamant de Terrae ». Satisfaits un premier temps, les policiers, polis et serviables, quoiqu’un peu froids, orientent la visiteuse vers un « accueil » où elle pourra trouver toutes les explications nécessaires pour régulariser sa situation. Puis, les policiers repartent, martelant le sol de leurs bottes. Bruit de bottes d’état en apparence policé, comme notre visiteuse va s’en rendre compte par la suite. Au guichet, la visiteuse est invitée par les autorités fédérales à remplir un formulaire de visa diplomatique, préalable nécessaire pour pouvoir circuler librement sur le sol norduryyk.
Votre journaliste préférée tente bien d’expliquer que le formulaire ne s’applique pas vraiment à son cas, puisqu’elle représente, non pas une nation, mais une organisation non gouvernementale, mais hélas, l’administration a cette réponse froide et mécanique :
Chère Madame,
La République Fédérale a une législation que tous les citoyens, aussi bien norduryyks qu'étrangers, doivent respecter dès lors qu'ils entrent sur le sol norduryyk. Par conséquent, tout Etranger doit remplir une Demande de Visa. Mais si cette demande ne vous convient pas, il vous est toujours temps de reprendre le vol avec lequel vous êtes arrivé au Norduryyk. Après tout, si la législation norduryyks n'est pas à votre goût, rien ne vous oblige à la subir!
Voilà, Chère Madame, ainsi est la législation en vigueur en la République Fédérale de Norduryyk!
Bien à Vous,
UdB/ Haut-Collège des Lois ( HCL ).


]Etonnée par cette réaction, dont elle attribua la froideur au climat, décidemment étrange, du pays, votre journaliste préférée finit par remplir la fiche demandée, espérant que tous n’étaient pas si procéduriers et désagréables envers une visiteuse :

Prénom : Erica
Nom: d'Ecosient
En qualité de : représentante du Congrés Micromondial de la Presse et enseignante en journalisme
Mission: présenter le Congrés Micromondial de la Presse, encourager la promotion de la presse micromondiale et favoriser la collaboration des journaux du micromonde.


Des motifs on ne peut plus clair. Hélas, c’était sans compter l’intervention de personnes promptes à voir le mal là où il n’est pas. Les choses se gâtent vraiment, lorsqu’un quidam, sorti on ne sait où, vient mettre les pieds dans le plat. Alors que l’on ne lui demande absolument rien, monsieur Erik Lykkdort – Alltsen, tout en se disant « désolé d'intervenir dans la Demande de Visa de Madame d'Ecosient », estime que la visiteuse « doit absolument répondre à quelques interrogations » (les siennes, surtout ) avant de recevoir son Visa d'Entrée au Norduryyk. Alors que c’est tout à fait hors de propos, monsieur Lykkdort – Alltsen, tout en ne souhaitant pas « revenir sur les relations tendues entre le Norduryyk et le Belondor, le fait quand même, « puisque Madame d'Ecosient, même si elle se rend au Norduryyk en qualité de Représentante de son Ecole de Journalisme(sic), est quand même citoyenne bélondaure et plus exactement silverlando-bélondaure. » Pense-t-il qu’un vieux réflexe xénophobe est de nature à accueillir la représentante d’une ONG ? Admirez au passage la façon dont monsieur Lykkdort – Alltsen réduit le « Congrés Micromondial de la Presse » à une simple école de journalisme….La stupéfaction ne pourra qu’envahir les expressions de nos lecteurs quand on apprendra qu’il n’est autre que…le secrétaire à la diplomatie du Norduryyk !
Certes, il comprend (et veut bien croire) que votre journaliste préférée « n’y est pour rien », mais il ne voit pas pourquoi « un citoyen bélondaure » aurait un « traitement privilégié » après « le traitement que les citoyens du Norduryyk » ont subi au Belondor(Monsieur Lykkdort – Alltsen met en avant le cas de visiteurs norduryyks bannis du Belondor). Ensuite, et c’est là sans doute qu’est le grief principal(mettre en avant la citoyenneté belondaure de la représentante du Congrés Micromondial de la Presse n’est, semble-t-il, qu’un prétexte), monsieur Lykkdort – Alltsen se demande «pourquoi (leur) présenter un Congrès qui a commencé depuis très longtemps déjà et que le seul journal de (leur) Pays(le NørdTribůnëe, appartenant à Mlle Veerle Nashkyis) y participe déjà ». « Comment le NørdTribůnëe (a-t-il) pu avoir l'information qui n'est jamais arrivée(jusqu’à)nous jusqu'à ce que Madame d'Ecosient vienne au Norduryyk ? Alors, c'est quoi ce simulacre et ce double-jeu ? » s’emporte-t-il encore. Faisant remarquer que le Norduryyk possède son propre Organisme de Presse-Médias qui regroupe des journaux norduryyks et étrangers, il se demande encore « pourquoi un média norduryyks travaillerait dans un Organisme autre que celui déjà existant dans le Pays ? »
« C'est illogique », déclare-t-il. « J'ai toujours appris qu'on faisait d'abord fructifier ses affaires avant de faire fructifier celles des autres. »
Cette remarque pourrait être pertinente. Et nos lecteurs pourraient aussi se demander où est alors le problème…Mais l’attitude de monsieur Lykkdort – Alltsen, qui ne manque pas de nous interpeller, pèche sur de nombreux points. Monsieur Lykkdort – Alltsen oublie(ou feint d’oublier-vous voulons lui laisser le bénéfice du doute)deux choses :
Premièrement, certes, le fondateur du congrés, monsieur Léo d’Artois, aurait pu communiquer l’information à l’ensemble du Norduryyk, mais Mlle Nashkyis, en tant que journaliste professionnelle, a sans doute pensé qu’elle était libre de participer à un congrés de journalistes en toute liberté et indépendance. Après tout, on a bien vu un journaliste avarrois y participer, alors que l’information n’est pas parvenue jusqu’à Avaricum. Et les autorités de ce pays n’en ont pas fait un caca nerveux pour autant. Mais passons. De plus, si votre journaliste préférée s’est rendue au Norduryyk présenter le congrés, c’est uniquement à la demande des hautes autorités du pays. Dans ce cas, l’attitude de monsieur Lykkdort – Alltsen et l’accueil glacial réservé à votre journaliste préférée est d’autant plus incompréhensible. Chacun est, en effet, en droit de se demander en quoi ce monsieur est-il concerné par cette affaire ? « Ce qui est sûr », martèle-t-il, c’est que « tant que je serai collaborateur de la NørdTribůnëe, je refuse que le journal fasse partie de ce Congrès. Alors, maintenant, j'attends la réaction de Madame Naskyis(sic). Et si elle me licencie, elle a tout intérêt à trouver des motifs valables. Ensuite, je saisirai la Justice Norduryyks et le Directoire Fédéral, et nous verrons bien. » Collabo, Erik Lykkdort – Alltsen ? Mlle Nashkyis décide de remettre les pendules à l’heure, surprise d’apprendre l’existence d’un contrat censé la lier à lui. : « je me souviens lui avoir dit "Si un jour tu te retrouve au chômage ce serait un plaisir de t'accueillir à la Tribune" mais il n'a répondu ni par oui ni par non(…)J'aurais donc bien du mal à le "virer" puisqu'il n'y a pas de contrat... » Dans ce cas, « au nom de quel préjudice, de quelle loi pourrait-il en appeler au HCL ? » conclue mlle Nashkyis. Et de quel droit se permet-il d’empêcher la participation de la « Tribune au congrés ? En fait, le seul point qui pourrait peut-être prêter à conclusion (et il semble bien que c'est de celui-là dont il s'agit) est que monsieur Lykkdort-Alltsen a certes été journaliste par le passé. Le problème est qu’il croit l’être sans doute encore, alors qu’il n'a plus repris du service depuis son élection à la chancellerie. Actuellement, alors qu’il n’est « plus que » responsable de la diplomatie, il n’a pas écrit un seul article. Citant le préambule de la Loi de la Presse norduryyk, mlle Nashkyis rappelle que : a) La qualité de journaliste est liée à l'exercice effectif du métier de journaliste et ne peut être subordonnée à la détention d'une carte de journaliste professionnel. La notion de journaliste est définie en fonction de l'activité exercée d'une manière effective.
b) L'activité journalistique consiste en la rédaction d'articles, la création de reportages, ou toute autre forme de publication de presse à portée informative, de nature variable, ainsi qu'en l'exercice préparatoire à la création d’une telle publication, comprenant la collecte d'informations et l'interrogation des sources. Les droits du journaliste entrent en vigueur dès qu'il a entamé cette activité.

« Qu'on me montre un seul exemple d'activité journalistique valable de la part d'Erik, et je le considérerai comme étant journaliste. En attendant... il ne l'est pas », tranche la journaliste. De plus, des rumeurs ont circulées sur son hypothétique collaboration à un projet de soap opera parodiant les grandes personnalités du pays, avec une certaine Eloïse de la Tour-Nichée. Rumeurs qui n’ont jamais été confirmées, puisque le projet n'a jamais vu le jour…

(A suivre...)

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