Cérémonie du Sacre de Sa Majesté

Basilique "Saint-Philistate-le-Passionné" - 13h00

Douze coups de cloches font réagir l'ensemble de la population de l'Empire : tous savent qu'il doit y avoir un évènement national majeur aujourd'hui. Cependant, l'archevêque, pensant que ledit évènement doit jaillir du sol du Belondaures comme pour représenter l'évidence du règne bien éclairé de Nabelnine, aucune prescriptions n'avaient été établi quant au déroulement ou au début de la cérémonie.

Dans les rues de la capitale, une longue robe de bure rouge sang suivant le pas cadencé et rapide de Son Eminence.
Son regard fixé devant lui, tenant fermement un recueil des Saintes Notes et le pommeau de son épée dans la main droite, celui-ci ne disait mot. Cependant, chaque citoyen, en son passage, se devait de comprendre qu'il fallait suivre le cortège pour la Gloire de la Nation et de l'Empire.
Il était suivi d'un représentant officiel de chacun des Ordres de Chevalerie qui chacun observait un silence profond.

Bientôt une masse impressionnante de cioyens se massaient derrière l'Archevêque qui s'arrêta au pied des marches de la Basilique.
Il monta les huit marches en murmurant des passages des saintes Notes en langues originales parmi lesquelles :
Si vis Pacem, Para Mentem (si tu veux la paix, prépares ton esprit)
Peredum, Peribis (Si tu dois périr, tu périras)

Les chevaliers firent volte face à la foule pour leur faire signe de ne pas suivre Son Eminence qui entre seul dans la Basilique comme le veut la coutume pour attendre sa majesté.
Il est en effet dans la bienséance syiste que le souverain soit accueilli par la représentation Royale de l'Etat qu'est la Couronne détenu par le seul habilité à témoigner de la Foy universelle sur le monde et des désirs de Saint Sevan Notre Seigneur.

Sa Majesté arriva en simple habit de citoyen, pompe était à réaliser avant la fin du sacrement. Alors qu'il enta lui aussi dans la Basilique par la Grande porte des célébrations, Nabelnine se rappelait les paroles de Son Eminence : "il faut se présenter humblement devant Notre Seigneur car ce n'est pas par l'apparat que l'on règne mais par la juste pensée et le bon goût pour les affaires de l'Etat."

Au sein de l'édifice, aucune lumière n'était allumé. Seuls de multiples bougies et chadelles permettaient un éclairage des plus modestes.
"Ce sera bien assez pour éclairer le passage vers les cieux, le reste sera vu depuis votre Egal et celui-ci n'a pas besoin de lumière" avait-il justifié.


La foule s'installait de part et d'autres. Les Grands nobles de l'Empire se pressaient devant les places au premier rang tandis que les chevaliers formaient une colonne pour encadrer la marche du futur empereur.
Scandé par le récit des Notes 22 à 66 sur la maîtrise du corps et de l'esprit pour communier avec Seigneur Son Egal, Nebelnine avancait, le regard plein d'espoir pour son futur règne.

Arrivé devant celui-ci, Nabelnine s'agenouilla et, sans lever les yeux vers celui-ci, resta immobile, le soufle presque coupé. l'Archevêque posait derrière lui les saintes Notes en leurs rendant une dernière fois grâce et saisit une poudre dans une coupole.
Il verse cette terre devant les yeux de Nabelnine.

"Vois cette terre, terre de tes ancêtres,
Vois cette terre, terre de tes fils, compagnons, citoyens,
Vois cette terre, elle est maintenant ta mère,
Vois cette terre, et toujours, protège là."

L'Archevêque saisit la Couronne.
L'ensemble des citoyens de l'empire, les grands nobles, les chevaliers et les sénateurs se lèvent dans un grand bruit mais sans un mot.

Voyez le coeur de la patrie renaissante !
Honorez par vos bonnes grâces et une obligeance sans faille, la Sainte Couronne donnée aujourd'hui par Notre Mère l'Eglise au nom de Celui qui s'est battu pour nous, au nom de ceux qui ont voulu défendre les valeurs de Notre Foy,

Au nom du Sang qui a coulé et qui coulera,
Au nom de Notre terre qui nous accueille aujourd'hui et demain,
Au nom de l'Epée, outil de Notre Passion

Il fit un pas.

Voici le prestige de la'Etat et de la Nation,
Honore-la plus que ta propre vie car Dieu donne aux plus désireux mais reprends le coeur des Abjurants pour les faire errer sans Egal dans les tempêtes de leurs médiocrités.

L'archevêque sans dire un mot de plus s'avance, abaisse la Sainte Couronne et la dépose sur la tête du Souverain.
L'ensemble de l'assistance s'agenouille et abaisse la tête.

Levant les bras en signe de redemption universelle, Son Eminence bénit la Nation tout entière avant de prononcer ces mots :
"Nabelnine, tu fus homme, tu es homme, tu seras Roi."

Au nom du Saint Homme et de Seigneurs Nos Egaux,
Voici Sa Majesté Nabelnine 1er régnant sous les auspices de l'être surpême, sur le Saint Royaume du Belondaures pour la Gloire de la Sainte Foy Universelle sevaniste pour la Défense de nos valeurs sur le monde.

Allez maintenant et travailler à la gloire de Sevan et de Note Très Sainte Mère l'Eglise syiste.

Nabelnine 1er toujours agenouillé, se leva et fit face à l'assistance des nobles et roturiers de tout l'Empire. Il posa la main sur son épée, s'avança de deux mètres et commença à parler:

- Aujourd'hui, par mon sacre, dit-il. Il a été rendu le salut éternel de l'Empire. J'espère que vos bras sauront éxécuter la volonté de notre Seigneur. Nous voulons un Empire fondé sur l'Honneur, la Sagesse et la Gloire; et sur les principes démocratique et syiste.
Je promets fidélité aux nouvelles institutions que je promulgue pour le bien du peuple; et je verrai des ennemis de la patrie dans tous ceux qui tenteraient de changer par des voies illégales ce que le Belondor entier a établi!


Des centaine d'applaudissements résonnèrent dans la nef de la Basilique. L'archevêque leva ensuite la main afin de réclamer le silence et tous s'éxécutèrent. L'Empereur reprit la parole:

- Aujourd'hui, avec moi, c'est aussi ma femme qui est sacrée, dit-il en tendant la main vers l'Impératrice Anabel qui attendait aux côtés de son mari sur l'autel. C'est donc notre sacre commun qui est célébré mais aussi notre union commune, puisque, par la même occasion, nous aurons l'honneur d'être mariés par son Eminence l'archevêque Grandieu-Sampierre! Votre Eminence, sacrez-la et mariez-nous!


De nouveaux applaudissemenst retentirent et l'archevêque, en levant une nouvelle fois la main, obtint le silence.

L'Archevêque eut un regard d'abord surpris puis observa Anabel avec douceur.
Saisisant un diadème en or certi d'émeraudes, il s'approcha de la jeune femme qui s'agenouilla, comme le fit Sa Majesté, devant l'Archevêque, la tête baissée en signe de respect.

Charmante demoiselle,
Tu as été appelé à régner au coté du Saint Roi afin d'y partager sa grâce et sa Majesté. Les règles de la nature et de la pensée Sevaniste t'interdise de prétendre en aucune facon à la direction du Royaume sauf si tu y réalises un acte de spiritualité, de charité publique ou de sureté Nationale dans le cas où la Nation, dont ton Union est désormais le garant, te semble en danger.
De plus, Dieu te confie la mission suprême de tenir régence et de former les futurs Princes du Royaume afin de les livrer au gouvernement de l'Etat lorsque l'Eglise, par ma voix ou celle de Sa Sainteté, considérera qu'ils ont atteint l'âge dit de Raison.

D'un signe de la main, Nabelnine s'approche d'Anabel.
L'archevêque relève Anabel et se place au milieu du couple, l'assistance se lève.

"-Nabelnine, Représentant de la Dynastie impériale des Temarariens
Cent soixante deuxième descendant de Kalamanine pour l'Honneur, la Sagesse et la Gloire du Belondor, tu as devant toi la femme que ton destin t'a porté et que ton coeur a accepté.
Acceptes-tu de t'allier aujourd'hui à Son Egal ?
-Oui, Votre Eminence.
-Anabel d'Esteramch, fille du Baron Agatard d'Esteramch de Marie-Louise Fustilland, tu as devant toi l'homme que tu devras honorer et respecter, avec qui tu partageras plus qu'un nom, ton destin sera celui de ta famille mais également celui de ta Nation avec qui tu partages le même Homme et la même dignité.
Acceptes-tu de t'allier aujourd'hui à Son Egal ?
- Oui, Votre Eminence.
Vous pouvez échanger votre Alliance.

Les mains moites, les deux amants s'executent avec émotions.

Sous le regard de Seigneur Nos Egaux réunis pour la Gloire du Règne de Sevan sur terre, je vous déclare uni à jamais par les liens du Mariage.

Deux longs coups de cloches viennent clore ce discours.
La main sur le front, L'archevêque vacille pendant un moment puis se retire discretement dans l'arrière de la basilique.

Une grande musique accompagne la sortie des Citoyens et des Nobles qui attendent dehors leur Souverain pour la suite des festivités de la journée.

Nabelnine avant de sortir, appela l'archevêque:

- Un grand merci, votre Eminence. Ce fut un honneur de recevoir mes prérogatives divines d'une telle personne, ainsi que d'être marié par vous. Merci au nom de l'Empire et du Belondor tout entier!


Et l'Empereur et l'Impératrice, main dans la main, sortirent de la Basilique sous les acclamations de la foule du peuple et des nobles.

"Longue vie à l'empereur et l'impératrice !!!"

je reste sans mot cette cérémonie était magnifique!
vive l'Empereur
homage et gloire à son Emminence l'Archeveque Grandieu-Sempierre

Il est vrai que vous nous avez encore une fois pleinement comblé Votre Eminence, merci de tout coeur.