François, dans son bureau, se vit remettre plusieurs courriers cachetés par un de ses secrétaires. Il lit et parcourra attentivement le contenu des lettres puis, d'une missive à chaque fois, accusa réception de leur contenu. Il sollicita enfin un juge charger d'instruire ces nouveaux dossiers qui lui étaient parvenus.
Après avoir rédigé les différentes lettres, François se leva de son bureau et alla jusqu'à la fenêtre de son bureau pour contempler le ciel et les oiseaux qui gazouillaient dans un arbre. De son point d'observation, la nature semblait calme et ordonnée mais en fait, les aigles de l'Empire s'attaquaient les uns-les autres pour une histoire d'articles parus dans la presse. Il apparaissait qu'en fait ces journaux étaient la propagande des partis politiques du gouvernement et que chacun défendait son bout de gras.
Il s'était toujours bien entendu avec tout le monde mais avait du se retirer des affaires pendant de longs mois, sa femme ayant été tuée en couche par la sage-femme qui devait l'aider à accoucher. Cela avait rendu François très triste et il avait fait une sorte de dépression car il ne voulait plus voir personne et ne voulait plus venir travailler. Mais le devoir l'avait rappelé et il devait auourd'hui s'arranger pour régler ce problème.
Avant cette histoire et la mort de sa femme, il avait plus de pouvoir qu'il en avait aujourd'hui. Il devait donc montrer à l'Empereur de quoi il était capable pour pouvoir regagner sa confiance et de voir attribuer des attributions nouvelles.
Après être resté debout contre la fenêtre pendant dix minutes, il appela un de ses secrétaires et lui demanda de lui fournir les rapports sur les partis politiques et les journaux qui propageaient leurs messages. En attendant, il se dit :
"Décidément, la presse est dangereuse car des choses blessantes peuvent être dites. Il faut que notre justice soit ferme pour éviter qu'ils ne recommencent !"