L'exploitation agricole.

L'exploitation agricole comptait plus de 300 hectares. On y cultivait du blé, maïs et autre céréales. Et depuis peu, l'exploitation comptait 300 têtes de gros bétail que Franckelin Pasteur avait fais venir d'Ismarkie.
C'était une race bovine robuste et d'un très bon rendement en viande. Pour le moment c'était encore a l'état expérimentale, mais si les bovins s'adapteraient au climat et aux terre de la Morne, un convoi en amènerait 500 de plus.
Des silos à grains énorme était en construction a côté des stabulations et des hangars qui venait de voir le jour.
En regardant tout ca:
F.Pasteur était fier devant tant de travaille accomplit. Ce jeune entrepreneur avait réussi son pari. En l'espace de 3ans seulement il avait réussi a lancer son exploitation.
Des début prometteur certes il ne s'attendait pas moins a ce que certains problèmes surviennent au fil des saisons.

Nombre de messages : 77 Age : 84 Date d'inscription : 13/02/2007

Si Franck Pasteur pouvait s'attendre à ce que certains problèmes surviennent au fil des saisons, il ne devait sûrement pas s'attendre à ce que d'autres agriculteurs alentour jalousent son exploitation. Par delà les champs de blé et de son, Enguerrand Malain était à la tête d'un cheptel de plus de neuf cents têtes bovines et ovines. Et peu de temps après l'arrivée des têtes de bétail ismarkiennes, plusieurs de ces vaches furent prises de véritables crises de démences, courant à tout-va, la langue - violette - pendante et l'œil exorbité. Il n'en fût guère plus à l'intéressé pour trouver l'origine de ce mal : les animaux importés d'Ismarkie devaient indéniablement être porteurs d'une maladie qui risquait d'être propagée à travers toute la région.

Louant une page entière du journal local, le Sieur Malain déversa sa bile à l'endroit du jeune investisseur mornais, n'hésitant pas à le qualifier d'empoisonneur et indiquant qu'il allait solliciter l'intervention de la Police. Mettant en garde les bouchers-charcutiers contre les animaux de Monsieur Pasteur, il demanda que toutes ses bêtes soient mises en quarantaine le temps que l'affaire soit éclaircie au grand jour. Pourtant, quelques voix s'élevaient déjà contre le demandeur, sa requête pouvant être justifiée par des intérêts pécuniaires et ne prouvant en rien, pour l'heure, que la maladie dont avaient été frappées quelques-unes de ces bêtes provenait bien de l'arrivée d'un nouveau bétail.

Nombre de messages : 1177 Date d'inscription : 13/11/2005

Et justement, Enguerrand Malain avait averti la police de certaines "difficultés" que causait le troupeau de Franck Pasteur à son cheptel pour le moins important en nombre. Un officier de police judiciaire, le lieutenant Etienne Valard, se présenta donc de bon matin, accompagné d'un agent de police de terrain, à l'entrée de la propriété agricole du Sieur Pasteur. Celui-ci était déjà affairé à son travail agricole des plus rudes. "L'a plutôt l'air honnête, se dit alors le lieutenant Valard, et l'têtes ç'ment pas !" Mais le lieutenant devait faire son enquête :

- B'jour M'sieur Pasteur. J'me présente, je suis le lieutenant Valard. Voici l'agent Artius Brelle, dit-il en montrant du pouce son collègue. Z'auriez quelques minutes à nous accorder ?