État du Belondor
Nombre de messages : 1177 Date d'inscription : 13/11/2005
| Sujet: Présentation de la province coloniale d'Alaïenie Lun 28 Nov - 11:45 | |
| La colonie est assez semblable à l'Algérie française du début du Second Empire avec la culture d'inspiration arabique. Cependant, les mœurs sont encore largement traditionnelles et proches de celles du Moyen-Âge. Il y existe un droit spécifique aux indigènes très empreint de l'esprit féodal (notamment pour les règlements de meurtres, de vols, etc. et ce qu'on appelle le droit du sang), le Belondor l'ayant laisse en place afin de ne pas trop changer les habitudes des indigènes après la colonisation. Les mentalités, les structures sociales, le droit, les us et coutumes sont très fortement influencés par la religion novuniste, culte polythéiste dont l'interprétation est assez obscurantiste de part les mentalités. A fortiori, la présence de plus en plus massive d'Halawites immigrant depuis le Despotat d'Al-Harkoum frontalier, ennemis héréditaires religieux des Novunistes, provoquent des tensions palpables que les Belondaures tentent malgré tout d'apaiser.
Les Belondaures afin de faciliter leur main-mise sur le pays ont laissé en place une ribambelle de chefs locaux (émirs, sultans, cheikhs, deys, etc...) tous désormais soumis à l'autorité du Vice-Roi (une première car l'Alaïenie ne fut jamais unie, le Roi du Demonaco ne régnant que sur Copentargen sa capitale). Le but était également d'éviter d'avoir à dépenser trop d'argent pour son administration (le principe de rentabilité) et éviter les révoltes naturelles liées à tout changement de l'ordre sociale alors que le pays est calme. Ceci peut donner lieu à des guerres privées entre les chefs afin d'être l'interlocuteur principal des Belondaures.
L'administration centrale dispose d'une dizaine de milliers de fonctionnaires seulement (sans compter l'armée) pour gérer tous le pays d'où l'appui essentiel sur les chefs locaux pour le contrôle de la colonie, ceux-ci servant de courroie de transmission. Cela cependant freine l'apport des progrès et de modernisation que pourrait apporter le Belondor. Mais il convient de relativiser ce chiffre car il a triplé en moins d'un an avec l'immigration de colons belondaures de plus en plus nombreux, atteignant le chiffre de 300 000. Ils sont principalement résidents à Copentargen même, la capitale administrative de la colonie. Cet essor est favorisé par les perspectives entrepreneuriales de pouvoir faire fortune soi-même par le travail et de posséder une terre (bien souvent après expropriation des indigènes cependant). | |
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