- ¡ Intolerable ! ¿ Cómo pudo querer este Emperador de pacotilla a prohibir nuestra lengua ?
- Ciertamente debemos reaccionar, y con rapidez... La Nación eslañesa no se dejará hacer. Soy persuadido que la mayoría inmensa de Eslañés desaprueba la política de asimilación del gobierno belondoro. Pero hay una amenaza sobre sus cabezas : las fuerzas del orden belondoras. Pienso para mi parte que nos debemos de protestar y proponer un proyecto político viable y coherente para la autonomía de Eslaña.
- ¿ La autonomía ? ¡ Usted sueña! Es la independencia que queremos. ¡ En seguida ! ¡ Y para esto, hay que restaurar la monarquía !
- No estoy de acuerdo con ti, Hugo...
Au 19, de la Rue de la Réunification à Beneline, ce Primodine 11 Constantine 2712 vers les coups de minuits, les débats allaient bon train chez les « patriotes eslagnais » comme ils se nommaient. L'arrêté du Ministre Varsalance semblait comme une déclaration de guerre pour eux. Ils débattaient, débattaient – dans leur « langue nationale » bien entendu – déterminés à défendre l' « identité nationale eslagnaise » (dans la clandestinité, leur réunion étant illégale bien entendu, aucun droit de réunion n'existant encore, et certainement pas pour des réunions de ce genre...) selon leurs dire, et refusant l' « identité nationale belondaure » et le projet assimilationniste. De longue date il y avait eu des indépendantistes en Eslagne. Celle-ci, à peine reconquise avait connu six mois tumultueux avec une dizaine d'attentats, faisant plus de quatre-vingts morts au total. Mais l'Armée Impériale avait fini par mettre le holà, capturant ou exécutant les terroristes.
- ¿ Que hacer a mis amigos ?
- ¿ Asesinatos ? ¿ Terrorismo ? ¿ Reivindicaciones política por manifestaciones en la calle de numerosos patriotas eslañes ? ¿ Exprimir nuestra desaprobación de este orden y de nuestra voluntad de una autonomía cultural?
- ¡ Posible... pero, ya tratamos de poner en práctica estas proposiciones sin los resultados !
Les Eslagnais se sentaient piégés et pris au piège. Comment réagir ?
- ¡ Lo Sé ! ¡ Invadir la Prefectura ! Será un golpe sorprendente y único en la Historia belondora...
- Estoy de acuerdo. Mostraremos simbólicamente nuestro desacuerdo con el poder central y nuestra voluntad de quedar pacíficos en nuestra justa lucha.
- ¿ Bien, cada uno está de acuerdo ?
Tous les membres de cette « confrérie » patriotique eslagnaise montrèrent leur accord, décidé à frapper un grand coup symbolique. Celui qui apparaissait comme le chef, un certain Adolphe (la loi l'ayant obligé à belondauriser son nom), dit alors, levant la séance :
- ¡ Entonces es entendido ! ¡ Haremos esto !