L'Empire du Belondor
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L'Empire du Belondor

Micronation s'inspirant du Premier et du Second Empire français ainsi que de la Rome antique.
 
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 Le chevalier morvandois.

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Royaume d'Eurone

Royaume d'Eurone


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Date d'inscription : 21/11/2006

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MessageSujet: Le chevalier morvandois.   Le chevalier morvandois. EmptyDim 16 Aoû - 6:16

15 août 1709 (39 Nabelnine), île de Jade


C’était un samedi d'août, il faisait chaud ce jour là, une chaleur étouffante. Comme à l’accoutumé depuis qu’il avait dû quitter sa capitale, le roi était au palais royal Saint André, situé sur l’île de Jade, un bout de terre de la mer Hydriade (nom donné par les Euronéens à la mer Krassee). Le roi réfléchissait encore et toujours à cette guerre dans laquelle il avait été entrainé par un mauvais jeu des alliances. Aujourd’hui, dans les yeux de ses sujets, il ne voyait que de la tristesse. Les Belondaures les avaient vaincu, faisant de l'Eurone une colonie comme le reste de la Germanie. Une révolte avait fini par les chasser, notamment parce que les Gélèbrois s'étaient très vite réorganisés en une armée régulière, la seule existant en Germanie à l'heure actuelle. Aujourd'hui il y avait donc une nouvelle guerre mais chaque partie bélligérante en était lasse. Il fallait donc arrêter la guerre pour le bien du royaume. Les Belondaures avaient été repoussés avec succès non loin de la capitale, mais il restait quelques garnisons de l’Ogre par-ci par-là, ainsi, le danger était toujours là. Et même si la paix venait à être signée avec le suppôt couronné du Belondor, ce monstre enfanté par leur horrible "Grande Révolution", l’inquiétude tenaillait toujours le souverain : même si le Peuple d'Eurone s'était soulevé contre les Belondaures, c'était l'armée gélèbroise qui avait libéré le Royaume, chassant les Belondaures. Le grand vainqueur de cette guerre restait donc la Gélèbre. Frédéric-Maximilien II jugeait encore plus dangereux le premier ministre gélèbrois, celui qu’en privé le roi affublait du prédicat de « Très Infâme Othon von Bolmarck ». Le souverain euronéen savait très bien que Bolmarck voulait réaliser l’unité de la Germanie, cela l’insupportait. Le roi d’Eurone avait plus d’une fois songé à l’abdication, mais les lois fondamentales la lui interdisait… et puis, cela aurait entachée l’unité nationale et le trône. Quel roi pouvait abandonner son peuple au milieu des malheurs !!

Soudain, Frédéric-Maximilien II fut tiré de ses pensées par un laquai :


« Sire, l’envoyé de Sa Majesté morvandoise, le chevalier de Saint-Georges vient d’arriver. Dois-je le faire entrer ? »

Comme libéré du poids de la chaleur, le vieux monarque afficha un regard de satisfaction, une joie enfantine se peignit sur son visage :

« Mais oui !! Bien sûr, faites le entrer !! »

Ce n’était pas la première fois que le roi rencontrait le chevalier. La raison officielle de ces rencontres était que le chevalier donnait des nouvelles de son fils au roi. En effet, le prince d’Eiléan, seul héritier mâle du roi Frédéric-Maximilien II, était parti pour achever son éducation en Morvan, il devait au passage consolider une alliance avec le Morvan, qui pouvait s’avérer un utile partenaire, aussi bien économique que militaire... Le roi d’Eurone avait le secret désir d’unir son fils à une princesse morvandoise pour cimenter durablement cette alliance. C’était la véritable raison des visite du chevalier, qui devait renseigner Frédéric-Maximilien II sur l’avancée de son grand projet matrimonial. Mais le jeune prince n’était pas de l’avis de son père, et refusait de se marier pour le royaume, il disait souvent : « Je fais don de ma personne à mes sujets, mais mon cœur, puisse -t- il à jamais m’appartenir. »…

Le laquai ouvrit la porte et annonça le chevalier :

« Monsieur le chevalier de Saint-Georges, envoyé de Sa Majesté le roi de Morvan Vincent II auprès de Votre Majesté. »

Entra un homme jeune, élancé, qui semblait très vif. Il était vêtu d’un habit bleu émeraude. La première fois que le vieux monarque avait vu l’homme, il avait été surprit par son jeune âge, rien de bien étonnant, le jeune homme était un proche, ami fidèle du roi de Morvan…

Le roi, qui n’avait plus de nouvelles de son fils depuis le début de la guerre – lui ayant interdit de revenir en Eurone –, impatient commença :

« Alors ! alors ! comment se porte mon fils monsieur ? »

Le chevalier commença par décocher un sourire qui se voulait rassurant :

« Majesté, il va on ne peut mieux ! Pensez-vous ? il est amoureux !! »

Le roi jubilait, les desseins qu’il avait eu était en train de s’exécuter. Voilà qui tombait fort bien pour les affaires de l’Eurone. Un mariage royal après cette guerre dévastatrice, quoi de plus merveilleux pour redonner l’espoir aux Euronéens ? Le roi se bousculait déjà dans les préparatifs, il imaginait, son esprit chimérique s’emballait, mais il revint à la raison en voyant le chevalier lui sourire. Le roi revint alors sur terre :

« Diantre !! Je ne sais même pas son nom ? Qui est-ce ??! »

Le chevalier alla poser son chapeau et son manteau, comme pour faire durer encore un peu plus le temps d’attente, mais aussi, et surtout, car la chaleur commençait à l’indisposer. Une fois qu’il vit l’excitation du vieux monarque à son faîte montée, il débuta :

« Votre Majesté, Votre fils est tombé amoureux de la plus belle princesse qui soit ! La princesse Mathilde est ravissante. »

Le roi voulait voir par lui-même :

« Fort bien, mais n’avez-vous donc pas quelque portrait de cette jeune fille ? »

« Je savais que Votre Majesté me le demanderai. En voici une. »

L’homme lui présenta une tasse à chocolat sur laquelle était peinte une jeune fille. Le roi regarda, et ne voyant pas grand chose, il s’approcha de la fenêtre pour mieux voir, mais la même déception le tenaillait :

« Par Saint Saturnin ! Vous n’avez rien de plus visible ?! Je vous rappelle que mon grand âge ne me permet plus de voir les choses comme à mes vingt ans, mais de les discerner. »

Le chevalier répondu avec un air interdit et un simple « non » des plus négatifs. Le roi savait que son fils avait fait le bon choix, la confiance que le roi avait en son fils était sans limites. Soudain l’horloge trônant sur la cheminée fit entendre quatre coups, le roi s’illumina :

« Monsieur le chevalier, nous reprendrons cette discussion plus tard, car pour l’heure, je vais au Conseil. Je vous souhaites la bonne fin de journée »

Le chevalier s’éclipsa en une courte révérence.
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