Audience de Monseigneur de Braserel

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L'évêque entra et fit le salut impérial, puis il dit :

- Bonjour votre majesté, je suis heureux de vous revoir après tout ce temps passer loin de notre patrie.

L'Empereur travaillait très sérieusement avec quelques-uns de ses collaborateurs de problèmes divers et hautement importants. Certains était clairement secrets, ainsi lorsqu'il avait congédié ses collaborateurs à l'entrée du Vicomte de Magna Nabelnis, également Evêque de Braserel. En quelques secondes, tous les dossiers avaient été refermé et les conseillers étaient partis travailler chacun sur les sujets qui les concernaient. L'Empereur fut salué par l'Evêque lorsque ce dernier entra, il lui répondit alors :

- Cela fait longtemps que l'on ne vous avait vu. Vous aviez quitté votre Nation... pendant longtemps, très longtemps. Et pendant ce temps vous restiez payés par l'Etat comme Evêque de Braserel. Certes vous étidez malade, mais nous aurions aimé une lettre de votre part. Elle n'est pas venue.
Je vous portais pourtant en grande estime... Pouvons-nous donc faire confiance à votre patriotisme après cela ? N'avez-vous pas été en liaison avec les forces zollernoises et soudoyées par elles los de votre voyage aux Zindes ?

L'Empereur était irrité. Il était persuadé que l'evêque ne lui disait pas la vérité, qu'il la travestissait de peur de décevoir l'Empereur. C'était bien compréhensible cependant. L'Empereur était tout sauf un personnage agréable, affable. C'était même tout l'inverse : il était autoritaire et impérieux, même s'il travaillait toujours dans l'intérêt du Peuple, pour son bonheur. L'Evêque lui disait donc qu'une lettre avait été envoyée ? Mais ce ne fut pas le cas. Néanmoins, l'Empereur ne releva pas, ne souhaitant pas humilier l'ecclésiastique. Et il écouta celui-ci clamer son amour de sa Patrie, du Belondor... Ne sachant s'il était sincère, il lui offit tout de même le bénéfice du doute et se contenta de dire :

- Bien, montrez-les moi.

L'evêque se retourna et dit :

faite entré !

Les portes s'ouvrir et l'on vit entré plusieurs valet qui disposèrent dans le bureau de l'empereur différente mal de différente grandeur. Puis les valets ressortir mais le secrétaire particulier de l'évêque entra, il fit le salut impérial et dit :

- Mes hommages, votre majesté.

Puis il se mit sur le coté.

L'evêque dit alors vers l'empereur :

- Par quoi voulez vous commencez, votre majesté ?

A la question posée par l'evêque après que celui-ci ait fait défilé un nombre insensé de personne au sein de son cabinet, l'Empereur répondit tout de go, et d'un ton encore plus irrité qu'au début :

- Par quoi je veux commencer ? Vous me posez la question ? Et comment puis-je vous répondre puisque je ne sais ce que vous allez me présenter bougre d'idiot ? Et vous là, dit-il en pointant du doigt le sécrétaire particulier de l'evêque, sortez, personne ne vous a autorisé à rester. Cette entrevue ne concerne que moi et l'evêque, et je doute que ce dernier, étant donné la teneur de notre conversation veuille que ses serviteurs entendent ce que j'ai à lui, qui est du même ton que ce que je lui ai déjà dis.

L'Empereur fulminait, on sentait qu'il en voulait à l'evêque de son départ. Que la moindre question maladroite l'irritait... Pourtant l'empereur aimait bien cet homme fidèle avant son départ... mais plusieurs mois étaient passés depuis ? Pouvait-on encore lui faire confiance ? Cette épreuve et les prochaines qui allaient s'annoncer allaient lui révéler si cela était le cas ou non...