L'Empire du Belondor
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L'Empire du Belondor

Micronation s'inspirant du Premier et du Second Empire français ainsi que de la Rome antique.
 
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 Question insoluble...

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Feu Sa Majesté l'Empereur

Feu Sa Majesté l'Empereur


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Date d'inscription : 02/10/2005

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MessageSujet: Question insoluble...   Question insoluble... EmptyVen 23 Jan - 10:44

L'Empereur tergiversait dans son bureau, tournant en rond et retournant en rond en son sein... il regardait de temps en temps les tableaux, les sculptures des grands monarques du Belondor (et hormis les Empereurs des Belondaures et les temps antiques, il y avait quelques grands Rois Bordebon) cherchant certainement des réponses à son problème insoluble sur leurs visages. Avait-il trouvé ? Non, visiblement... Il n'y parvenait pas. Et pourtant, les Dieux lui étaient témoins, l'Empereur des Belondaures cherchait une solution, un résultat qui pourrait convenir. Sa conscience travaillait l'Empereur. Ses idéaux de tolérance, d'humanisme, de générosité, étaient mis à rudes épreuves. Mais il ne pouvait en être autrement sur un tel sujet aussi grave.
L'Empire devait se libéraliser il en était conscient ; mais il ne fallait pas non plus paraître faible, et se montrer trop tolérant, trop clément, sur un tel sujet, pourrait donner le sentiment de l'être et encourager les ennemis de la Nation, du Belondor, de l'Empire, de l'Empereur, des Belondaures à porter des coups encore plus terrible. Il n'empêche, l'Empereur était écœuré de voir ces radicaux, ces socialistes, à qui il tend la main en en nommant au Conseil d'Etat, être aussi acharnés à vouloir faire chuter le régime ou le transformer totalement lui faisant perdre ses vertus. Alors que plus au nord des centaines de milliers de Belondaures se battaient, mourraient avec honneur et courage pour la Nation, pour les Belondaures, ceux-ci ne faisaient que se battre à la Diète en vaine querelles inutiles.
L'Empereur appela un huissier lui transmettant un message à destination du Duc de Beneline. Il devait lui parler et lui demander conseil sur ce sujet essentiel que la grâce ou non de Francis Sachinot. Son penchant humain et miséricordieux le pressait de la lui donner ; mais son réalisme politique et son devoir de Chef d'Etat de l'Empire lui disait de faire l'inverse : de confirmer sa condamnation à la peine capitale... à la mort. Le Duc arriva bientôt. L'Empereur l'invita à s'asseoir ; puis après quelques minutes de silence, alors qu'il regardait le Soleil déclinait petit à petit, il se retourna vers le Ministre d'Etat tout surpris d'être sorti brusquement de ce silence :


- Beneline... vous avez toujours été de bon conseil. Oh certes nous avons eu des désaccords. Vous étiez contre la libéralisation : elle est engagée. Vous étiez contre ma tournée en province : elle sera faîte. Vous étiez contre la nomination d'opposants et le refus d'un "parti de l'Empereur" : j'ai refusé et ils ont été nommés. Mais la plupart du temps je me fie à votre conseil.
Aujourd'hui, plus que jamais il est nécessaire afin de m'éclairer... Sur le cas Francis Sachinot.

Il s'arrêta, fixant son interlocuteur dans les yeux par un regard perçant :

- Dois-je le gracier ou confirmer sa condamnation à mort ?
- Par la Sainte-Trinité ! Il vous faut la confirmer Sire !
- Pourquoi Beneline ?
- Il y a eu trop de morts avec les attentats... le café de la rue Saint-Basile a fait trente-cinq morts et plus de quarante blessés ; le Duc Louin de Varsalance a été assassiné lors d'une parade militaire et des militaires avec lui - vous avez failli en être victime Sire ! - ; le Sieur Erasmus Nerym a failli être assassiné par Sachinot.
- Mais ce ne sont pas les mêmes auteurs...
- Sire, pour le Peuple cela revient au même : ils sont ennemis de la Nation. Ils ont voulu votre mort, celle de vos serviteurs, celle des serviteurs de l'Etat, celle des héros nationaux, celle... de la Nation. Certains sont armés par la Gélèbre, d'autres sont des merksistes-luninistes. Mais le problème est le même. Ils sont des terroristes. faire preuve de clémence au moment où nous sommes en guerre, avons perdu le contrôle de la Germanie, avons engagé un processus de libéralisation qui redonne de la voix aux opposants... ce serait quasiment fatal à l'Empire. Ce serait ouvrir la voie à tous les attentats, tous les complots. Ni vous, ni votre fils, ni aucun membre de votre famille ne seriez plus à l'abri.

L'Empereur se rassit dans son bureau, tripotant sa barbe pensif. Il fut sorti de ses pensées par le Ministre d'Etat :

- Sire. Confirmez la condamnation à mort. Le Peuple serait choqué que vous le graciez ; ce serait envoyer un mauvais message aux terroristes... et au Peuple.
- Oui... oui... vous avez sûrement raison. Je ne ferai donc rien. Il sera exécuté comme prévu. Maintenant laissez-moi Beneline.

Le Ministre d'Etat se retira sans plus mot dire après avoir fait la révérence protocolaire habituelle en présence de Sa Majesté. L'Empereur alors reprit ses contemplations d'une ville placée désormais dans la pénombre. Il est vrai qu'elle était vraiment noire. Il devenait indispensable de la moderniser, de l'aérer... de l'éclairer. Elbêröhnit Ville-Lumière ? Ce serait une grande œuvre assurément.
Soudain l'Empereur fut pris de tremblements et de maux de ventre terribles, affreux, à lui percer les entrailles. Celles-ci se contractaient encore, et encore. Voulaient-elles dont remonter jusqu'au cœur et l'enserrer jusqu'à ce qu'il explose lui donnant la mort ? Rapidement, l'Empereur ouvrit la fenêtre... un étrange goût lui venait dans la bouche. Il vomit du sang, beaucoup de sang... l'ulcère s'aggravait. Selon le médecin c'était sûrement dû à l'arsenic utilisé dans l'artillerie. Or l'Empereur avait passé beaucoup de temps sur les champs de bataille pendant la Guerre Civile et comme Empereur par la suite. Combien de temps lui restait-il à vivre ? Nul ne le savait (hormis les Dieux bien sûr)... un an ? Deux ans ? Plus ? La seule chose que souhaitait l'Empereur c'est qu'il puisse vivre suffisamment longtemps pour terminer son œuvre. Jusqu'à ce que son fils soit en âge de régner... jusqu'à ce que l'Empire soit assuré, solidifié. Ainsi son fils Maxenine-Nabelnine pourra régner. Il devait vivre jusque là ; il le devait. Pour son fils ; pour l'Empire ; pour le Belondor. Il allait se battre pour y parvenir, peu importe les efforts... et une fois atteint ce but il pourrait partir la conscience libre du devoir accompli. Il le fallait, il le ferait.
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