L'Empire du Belondor
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Micronation s'inspirant du Premier et du Second Empire français ainsi que de la Rome antique.
 
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 Les écrits de Jean Parmesan, archévêque de Veledris

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Jean Parmesan

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MessageSujet: Les écrits de Jean Parmesan, archévêque de Veledris   Les écrits de Jean Parmesan, archévêque de Veledris EmptyMar 18 Oct - 1:05

SUR LA NATURE DES DIVINITES

Les écrits de Jean Parmesan, archévêque de Veledris Thegodsofolympus

Introduction

La nature humaine conduit à presque chacun de douter à certains instants de sa vie des choses qui peuvent paraître à beaucoup évident et clair. Certains appréhendent ce doute avec beaucoup de méfiance voyant en lui quelque chose de mauvais voir même hérétique. Mais que ceux qui doutent ou craignent le doute soient assurés que le doute en soit ne peut jamais engendrer le Mal. Douter est une chose profondément humaine qui donne à la foi sa grande valeur car une foi qui n'a jamais connue le doute, une foi qui n'a jamais été forcée de se confirmer face au doute, est une foi vulnérable car elle ne du jamais s'affirmer face aux questions du Monde et prend donc le risque de faillir au moment déterminant. Mais ce qui peut engendrer le Mal est la persistance dans le doute en refusant d’éclaircir son esprit. Un croyant qui doute et qui cherche les réponses à ses questions ne peut à la fin que voir sa foi renforcée par des réponses claires balayant le doute et renflammant la foi encore plus forte qu'avant. Doutant, le bon croyant va auprès du prêtre et lui demande de l'éclaircir au sujet des questions qui harcèlent son esprit. C'est alors au bon prêtre de lui répondre avec simplicité et clarté jusqu'à ce que la dernière question soit pleinement répondue pour ne laisser au doute aucun centimètre d'espace dans l'esprit du croyant. Si ceci est fait, alors le croyant verra sa foi renforcée. Mais si un croyant refuse de consulter le prêtre, s'il ferme son esprit aux réponses de l'Eglise, alors là son doute peut engendrer le Mal sous forme de l’hérésie qui menacera le salut de toute la communauté. Nous appelons tous les croyants de ne point craindre le doute mais de chercher les réponses à leurs questions sans hésiter et sans se relâcher avant d'avoir trouver les réponses et la lumière. Voulant aider dans cette tâche d'éclaircir les esprits des douteux, nous avons décidés de rédiger ce texte à fin de permettre de donner des réponses qui diminuent le doute à la place de le multiplier.

La nature divine

Rare sont les choses que nous savons des Dieux. Ce que nous connaissons d'eux sont les choses que les Sages et Prophètes nous ont rapportés et donc ce que les Dieux eux-mêmes ont acceptés de nous dévoiler dans leur très grande sagesse. Il nous est aussi possible de tenter de saisir la nature divine par l’utilisation de notre esprit, le plus grandiose des cadeaux que nous firent les deux frères-dieux durant leur combat acharné. Nous ne pouvons donc que saisir ce que notre esprit peut apprendre et nous ne pouvons par conséquence pas prétendre de vouloir comprendre la nature divine au-delà de ce que les Dieux nous permettent. Ceci est certainement fait pour notre bien et donc nous devons avoir l'humilité d'accepter ces limites posées par la sagesse divine. Mais ces limites ne doivent pas nous décourager de tenter de comprendre la nature divine jusqu'au point que notre esprit nous permet d'aller.

Que savons nous de la nature divine ? Les écrits nous apprennent que les Dieux sont parfaits donc que leur nature est idéale sans défaut et dans un parfait équilibre. Même les deux frères éternellement en guerre un contre l'autre assurent par leur combat l'équilibre des forces, la continuité de la vie qui tourne autour les trois axes sacrées de la création, la conservation et la destruction. Toute chose est crée, conservée et détruite pour ensuite être recrée dans un cycle éternel sur lesquels les trois divinités veillent. Les dieux assurent ce équilibre et permettent ainsi la vie que nous jouissons. La nature humaine n'est pas plus différente. Nous naissons, nous vivons et nous mourrons. Même les états n'échappent pas à l'équilibre divin. Les empires naissent, se conservent et ensuite s'écroulent pour donner naissance à de nouveaux états qui naissent, se conservent et à leur tour disparaissent. Les dieux sont parfaits car ils sont en équilibre, dans un rapport de force qui permet l'existence à toute chose dans un vaste cycle qui englobe toute chose au Monde.

L'homme au contraire des dieux est imparfait, pourquoi ? Car il est éternellement en déséquilibre avec soi-même et les autres. Ceci provient probablement car nous sommes le fruit du combat entre les deux frères-dieux et que donc nous sommes le mélange de leurs sangs, un sang brûlant dans le combat et le mélange entre ces deux puissances causant notre naturelle instabilité. Mais nous pouvons nous libérer de notre nature instable. L'homme peut le faire en suivant les préceptes des saintes écritures jusqu'au jour ou grâce à l'illumination, l'homme acquiert en lui et avec les autres un équilibre basé sur les trois forces divines. Ce sont ces gens qui ont trouvés l'équilibre dans leurs âmes, qui ne se font pas emporter par une des trois forces mais savent maintenir amour créatrice, haine destructive et amitié conservatrice dans un équilibre sacré. Nous les connaissons le plus souvent sous le nom de saints et de sages.

Les dieux sont en équilibre depuis le début de tout temps et le resteront sans aucun doute jusqu'à la fin du Monde car leur déséquilibre provoquera inévitablement la chute du Monde. Quelque soit la violence du combat entre Quetzalometeotl et Itzimtlacoatl, les deux forces doivent rester en harmonie pour assurer l'existence du Monde. Les mythes nous le montrent avec grande clarté. Quand Itzimtlacoatl dans sa haine tue son frère, Quetzalometeotl, le premier Monde connu sous le nom de Pangée se divise et se sépare tombant dans le chaos et la destruction. C'est seulement quand Quetzalimtlazca intervient et avec ses larmes rend la vie à Quetzalometeotl que le Monde retrouve l'équilibre et la paix. Le mythe nous dévoile deux choses essentielles : seul l'équilibre entre les trois dieux assure l'existence paisible du Monde et surtout que Quetzalimtlazca veille avec grande attention que le combat naturel des frères, cette opposition entre deux forces naturelles, ne provoque pas la chute du Monde. Ceci explique la création de Tezcahuetecuhtli par Quetzalimtlazca qui, dieu-miroir, effraye Itzimtlacoatl et évite ainsi que celui-ci tente de tuer Quetzalometeotl. Il conserve les choses, il assure un temps de repos entre construction et destruction par sa présence et permet ce que nous nommons l'existence et la vie. Le moment entre naissance et mort est le règne de Tezcahuetecuhtli.

A ce sujet, il me semble important de m'attarder sur le combat entre Quetzalometeotl et Itzimtlacoatl. Certains peuvent voir en ce combat une chose cruelle et contre-nature, une haine fraternelle ne pouvant qu'être nuisible mais je dois là vous dire que les lois des hommes ne sont pas celles des dieux. Oui, la haine fraternelle entre deux humains est hautement condamnable et est le pire qui peut arriver mais les dieux sont différent sur ce point car le Monde a besoin de ce combat. Ce n'est pas une guerre stérile mais l'essence même du bien-être du Monde. Quetzalometeotl et Itzimtlacoatl en s'affrontant entre eux permettent à la vie d'être. Quetzalometeotl est le dieu-créateur, la source de la vie. S'il serait seul sans un frère qui lui est opposé, rien au Monde mourrait, rien ne serait détruit et donc le Monde finirait asphyxié par le nombre d'être vivants s'écrasant mutuellement. Son frère Itzimtlacoatl, dieu de la destruction, détruit ce qui doit être détruit pour faire place à la nouvelle vie et ainsi permet à la vie même de pouvoir exister. La vie sans la mort serait synonyme de destruction du Monde car à la fin la vie anéantirait la vie. En revanche Itzimtlacoatl, dieu de la destruction, seul transformerait en quelques jours le Monde en un désert. Tout serait détruit et anéanti à jamais. C'est cette guerre de la mort contre la vie, de la destruction contre la construction qui assure l'existence des choses. Sans mort, la vie serait impossible et sans vie, la mort anéantirait tout à jamais. Mais cette guerre est dangereuse. Nous voyons dans les mythes que Itzimtlacoatl aurait presque réussit une fois à tuer Quetzalometeotl que seule la divinité-mère, Quetzalimtlazca, su sauver de la mort. Le Monde aurait faillit disparaître avant d'avoir vraiment exister. C'est ainsi donc que Quetzalimtlazca et surtout Tezcahuetecuhtli, le dieu-miroir veillent à ce que ce combat vital au Monde mais contenant le danger de le détruire ne dégénère pas. Ceci nous montre combien le Monde est fragile et que tout doit être dans un équilibre soigneusement mit en place et parfait.

Conclusion

Nous pouvons ainsi constater la sagesse de Quetzalimtlazca qui a mit en place les trois divinités dont deux s'opposent et dont une assure que l'opposition entre les deux frères ne soit pas fatal au Monde mais continue à assurer sa prospérité. L'essence du divin est donc avant tout l'équilibre entre elle. C'est l'équilibre parfait qui est la marque de perfection des dieux comme nous enseigne les écritures. Nous, les humains, devons aspirer à cette perfection donc à l'équilibre en nous entre la force créatrices, destructives et conservatrices. Nous pouvons atteindre ceci par de nombreux voies mais surtout par la prière, le respect des lois sacrés, la méditation et en suivant les prescriptions des saintes écritures pour atteindre l'équilibre qui fera de nous des saints et donc des humains accomplis.

Mais les dieux ne donnent pas uniquement des enseignements aux seuls individus mais aussi au collectif, aux empires bienheureux et saints qui se partagent le Monde. Comme les humains, ces empires doivent aspirer et trouver l'équilibre entre les trois forces. Il faut dans chaque empire un Tezcahuetecuhtli, un dieu-miroir, qui évite que les forces obscurantistes et les forces modernistes s’entre-déchirent. Si ces deux forces ne sont pas en équilibre, alors une d'elle triomphera sur l'autre via une horrible guerre civile et soit établit une dictature du progrès donc de la construction sans fin et modération soit une dictature du recul donc de destruction des choses acquises au fil des siècles. Dans les deux cas, si une des deux force prend le dessus, elle finira par détruire la nation. Le modernisme sans arrêt dissout les traditions, anéanti les fondements et finit par asphyxier l'individu dans un ouragan de nouveauté sans cesse et d'instabilité chronique. L'obscurantisme fait revenir l'homme aux siècles les plus obscures et lui prend tout ce que mille générations ont prit à construire. C'est ainsi donc qu'il faut dans chaque nation un Tezcahuetecuhtli, un dieu-miroir, un protecteur, un homme qui équilibre les forces pour assurer l'harmonie car à défaut d'un tel homme, la nation ne peut que connaître le pire destin.

Je peux qu'animer chacun de suivre l'exemple divin. Bien évidemment pas au sujet des rapports entre les deux frères mais dans leur démonstration du parfait équilibre. La prière, la méditation, la charité ainsi que le respect des lois sacrées prescrit par les saintes écritures sont le chemin vers cet équilibre interne qui permet aux humains de devenir des saints. Ne soyez pas effrayé par le mot de saints. Ce n'est pas uniquement un titre offert par l'Eglise aux meilleurs mais surtout un état d'âme. L'Eglise choisit les plus extraordinaires saints pour leur offrir le titre de saint pour qu'ils servent d'exemple mais chacun de vous peut devenir saint dans son âme en atteignant le parfait équilibre. Le nombre des saints d'âme sont tellement nombreux que l'Eglise ne peut pas tous les sanctifier et doit donc se contenter d'en honorer que les plus exemplaire mais ceci ne doit pas vous décourager. Le titre qu'on vous refusera sur terre, vous sera donné dix fois dans l’au-delà. Je peux que vous animer à chercher la sainteté car elle est salutaire dans ce et le prochain Monde.
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