A Braserel

Nombre de messages : 12 Age : 34 Date d'inscription : 01/01/2009

Kratos reçu quelques jours plus tard un missive de la part d'un évêque. Il fut très surpris d'avoir attiré l'intention d'un membre du haut-clergé. A vrai dire, qui s'attendait que les gouverneurs de l'Eglise s'intéressent à la masse qui grouille à leurs pieds, toujours active, toujours entra de travailler? Lisant ce missive, il fut surpris d'être convoqué à Braserel, cette ville dans la lointaine Eslagne, cette ville dont on disait tant de bien et tant de mal. En plus, il ne connaissait pas l'Evêque de Braserel mais on disait qu'il fut un homme bien, peut être même trop bien pour servir sous les ordres d'un homme dont on disait bien de choses sombres, peut être trop bon pour pouvoir résister aux poisons qui ravagent les hautes sphères de l'Eglise zorthodoxe. Sachant que la réponse vers l'évêque tarderait plus que le voyage vers Braserel, il décida de s'abstenir pour se mettre immédiatement sur le chemin vers la Cité de l'Ouest.

Prenant ses rares affaires personnelles, il quitta la chambre qu'il avait prit pour demeure et paya ce qu'il devait au propriétaire pour se mettre sur la route vers Braserel. Il avait environ trois jours pour atteindre cette ville, chose qui allait être dur à pied mais qui semblait tout à fait possible s'il trouvait un navire pour suivre le Disueluve vers l'Ouest. Cherchant au port de la ville, un bateau pour l'emmener il tomba sur un marchand qui accepta de le prendre avec lui dans son navire jusqu'à Origodes, d'où il serait plus une question de dix heures pour atteindre Braserel. C'est ainsi qu'il entama son voyage par la route aquatique pour traverser un paysage encore intacte et vierge des futurs ravages industriels,. Il vit ainsi un pays verdoyant, vivant et remplit de couleur, des forêts de grand âge qui racontèrent des histoires des temps passés et aussi une espèce humaine encore inconsciente de son vrai rôle dans ce Monde. Il voyagea à travers des paysages devenant diffèrent, moins vers mais plus variés, moins d'arbres mais plus de fleurs. Arrivé à Origodes, il descendit sur les quais du petit bourg. Ce qu'il découvrit dans cette ville fut une propreté exemplaire dont les villes de l'Est ne pouvait point se vanter, comme si la sincérité de ses dirigeants s'avaient répandue dans la manière dont les gens s'en chargeait de leur ville. Quitta cette petite ville, il marcha direction Braserel sur des routes payées et bien entretenues, pas comparable aux routes délabrés qu'on trouvaient dans les régions d'Ecosient et d'Elbêröhnit. Munit de la volonté d'arriver à temps, il entra dans la Cité de Braserel à huit heures du matin du Samedi zorthodoxe et s'annonça au Palais de l'Evêque à dix heures moins dix de cette même journée.

Une religieuse toqua à la porte du secrétaire particulier de l'évêque, celui - ci était plonger dans ses papiers, le travail était immense, lui et l'évêque,ne savait plus ou donner de la tête, tellement la détresse humaine était grande. Il leva la tête d'un bon, se leva et se dirigea vers la porte et l'ouvrit. Soeur Odile se tenait derrière la porte, avec ses petites lunettes sur le bout du nez et regardait le père François de tout sa hauteur, tellement qu'elle était petite.

Elle lui dit de sa petit voix :

- Mon père, excuser moi de vous déranger, mais un prêtre du nom de Kratos Largan est attendu par Monseigneur.

Il lui répondit:

- Oui, je suis au courant, je vais aller prevenir Monseigneur. Pendant se temps conduisez le dans le petit salon.

Elle lui répondit :

- Bien mon père

Il la salua poliment et referma la porte et se dirigea vers la porte qui se trouvait derrière son bureau qui dissimulait un petit couloir qui conduisait directement vers le bureau de l'évêque. Il s'engouffra dans le couloir, et arriva à la porte toqua et l'ouvrit. L'évêque était en dormit sur son bureau.

Le Père François le réveilla et dit :

- Monseigneur, vous travailler trop , vous devriez vous reposez. N'oubliez pas ce qu'a dit le médecin.

L'évêque se releva et le regarda en dit :

- Me reposer, pendant que des centaines de personne meurt de faim. Je n'ai pas le temps de me reposer car pour eux le temps c'est de l'argent. Au fait, pourquoi est vous la ?

Il lui répondit :

- Monseigneur, votre hôte est arriver.

Il dit avec un air satisfait :

- Bien, vous avez pris les disposition habituel.

Il répondit :

- Oui, Monseigneur, il est dans le petit salon.

L'évêque ajouta:

- Très bien, vous pouvez vous retirer , mais avant veuillez dire à Bastien de nous apporter le thé, l'homme que je reçois aujourd'hui, est venu à pied à Braserel. Il a surement très soif et très faim, alors mettez avec le thé, de petit pain garni, enfin quelque chose qui ne soit pas de trop.

Il répondit à l'évêque:

- Bien, monseigneur

Il parti en suite pour la cuisine ou il donna les instruction de l'évêque. Et se rendit directement au petit salon ou le prêtre était déjà installer.

Il entra et dit en lui serrant la main :

- Bonjour, je suis le Père François, secrétaire particulier de Monseigneur Dantine. Monseigneur va arriver dans quelque instant.

A peine avait il fini que la porte du fond du petit salon s'ouvrit et l'evêque entra et dit avec un grand sourire :

- Bonjour, mon fils, comment allez vous ? Avez-vous fait bon voyage ?

Il regarda le Père François et dit :

- Vous pouvez vous retirer, et qu'on ne nous dérange pas.

Il répondit :

- Bien, Monseigneur.

Et se retira

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Kratos emmené dans un petit salon concluait que comme tous les membres du haut-clergé l'Evêque de Braserel avait apprit à estimer les conforts de ce Monde. Il fallait dire que le Palais épiscopal comme son nom indiqué fut un demeure très choisie, surtout pour un homme religieux. Attendant sur l'évêque, ou mieux dit que l'évêque vienne car la première chose serait fort impossible, il en avait pas besoin de tarder plus que tant pour que l'évêque viennent auprès de lui. L'homme fut déjà âgé, qualité qui fut à tout membre du haut-clergé surtout à une époque où la force de la jeunesse se voyait comme un défaut, presque un pêché par des gens ne sachant pas que c'était cette force qui faisait avancer les peuples au-delà du connu. Kratos, debout face à l'évêque s'inclinait très légèrement, juste ce que demandait le protocole et lui répondit.

- Je vous renvoie le bonjour, Excellence. Je me porte bien que ceci soit du corps ou de l'esprit et oui, le voyage fut du plus agréable qu'on peut avoir dans les conditions actuelles. Je dois avouer que le nombre de gens qui quittent l'Ouest est fort impressionnant, mais bon, qui s'attendrait à autre chose quand des hommes armées sont aux portes occidentales de l'Empire. Je m'excuse pour ne pas avoir répondu à votre missive, mais les lettres tardant plus que le voyage d'un homme, j'ai décidé de faire gagner du temps à vous et à moi.

L'evêque répondit :

- Vous n'avez pas besoin de vous incliner face à moi, je fait partie de ses hommes pour qui la charge qui mes confier est plus un don précieux que le rang. Je vous ai fait venir car j'ai une proposition à vous faire. J'ai entendu parler de vous avec beaucoup de bien. C'est pourquoi j'ai pris la décision, de vous prendre à mes coter, en vous nommant dans un premier temps vicaire général puis dans un second temps évêque auxiliaire. Car ici à Braserel nous ne seront pas trop de deux évêques pour mener notre lutte contre la misère humaine. Etes vous d'accord ?

Pendant que l'évêque parlait,Bastien, un des majordomes de l'evêque entra dans le Salon pour apporter du thé et des petits pain garnis. Déposant le plat avec son délicieux contenu sur la table entre les deux hommes, il entama après avoir fait ceci de servir du thé dans les tasses en porcelaine destinés à l'evêque et au prêtre. Après avoir accomplit sa tâche il se retira sans dire un mot après avoir reçu des remerciement discrets de la part du prélat. L'evêque prenant donc en main une tasse de thé, geste imité par le prêtre.

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Kratos recevant cette offre fut assez surpris. Ce qui fut compréhensible si on pensait que c'était au fond rien d'autre qu'un prêtre juste sortie des égouts de Cancraces, mais bon, qui savait ce que furent les intentions de l'évêque. Celui-ci réfléchit donc à la proposition. Devait-t-il accepter? Les avantages pouvaient s'avérer important comme l'accès aux bibliothèques épiscopales ainsi qu'une audition plus importante pour ses théories mais d'un autre côté il fut des ce moment soumis à un certain contrôle. Balançant le pour et le contre, il répondit à l'évêque.

- Excellence, je vous remercie pour votre générosité et je vous annonce que ça sera un grand plaisir de pouvoir vous aider dans votre tâche pour le bien des croyants. Mais dites-moi, quels sont les raisons pour laquelle vous m'honorer d'une telle offre?

L'évêque répondit simplement :

- Parce que je n'ai personne autour de moi, capable d'assumer cette charge. Nous ferons du bon boulot ensemble; Il va falloir que je vous expose la situation de Braserel. Pour commencer vous aller partir pour le séminaire de Varsalance ou vous y resterai deux semaine, pour justement vous préparer à la tache d'evêque auxiliaire. Vous y partirai entend que vicaire génénral et ce dans une semaine, le temps que vous prennez vos fonctions en mains. Je vais écrire au recteur du séminaire pour l'avertir de votre arriver. pour ce qui est du logement, nous ne logeons pas ici. Nos apprtement se trouve dans un monastère qui se trouve à 2 km d'ici. Jai fait installer la cour epiiscopal dans un monastère, car pour bien servir notre foy, nous avons pas besoin de tout cette opulence. Bien ! Mettons - nous au travail.

Et l'évêque se leva d'un bon.

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Kratos imita le geste de l'évêque et se leva à son tour.

l'évêque poursuivit par :

- Se n'est pas moi que vous aidez mais Braserel. Car ici la misère est monnaie courant. Mais avant de vous exposer la situation, j'aimerai savoir si vous avez des projets ?

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Kratos fut surpris qu'on lui demanda s'il avait quelconque projet. Bien sûr qu'il en avait, mais est-ce que ceux-ci intéressait l'évêque et surtout fallait-t-il parler de ceux-ci? Ne sachant pas ce qu'il pouvait bien lui dire, il lui répondit aimablement.

- Pour être sincère je n'ai pas vraiment de projet qui puisse mériter mention. Peut être finir le Livret des Rites sur lequel je travaille déjà depuis un moment, mais sinon, je ne vois guère de choses à faire.

L'evêque avança vers les fenêtres, puis se retourna et dit :

- Ne vous sous-estimer pas, tout projet peut être intéressant. Qu'est-ce que ce livret de rite au fait?

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Ayant réveiller l'intérêt de l'évêque, chose qu'il avait poursuivit avec ses paroles il lui répondit très simplement.

- Le Livret des Rites? C'est au fond rien d'autre qu'un recueil des rites les plus importants pour les cérémonies zorthodoxes, un sorte de manuel d'instruction pour les prêtres, si je puisse oser la comparaison.

Il lui répondit :

- Très bien, j'avais justement l'intention de vous faire recteur du séminaire de Braserel, par la même occasion. Vos connaissance les aiderons à merveilles . Savez vous combien avons nous de séminariste ? 200 séminaristes en tout et pour tout.

L'évêque poursuivit par :

- Avez vous des questions à poser à ce stades si ? Car mon explication va être longs.

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Kratos écoutant attentivement l'évêque avait tout compris ce que celui l'avait voulu transmettre. Il devait admettre que cet homme avait une simplicité et une bonneté qui fut extrêmement rare à ce stade de hiérarchie ecclésiastique. A vrai dire, peut être que ce fut cet homme qui pouvait permettre la naissance d'un nouveau mouvement théologique dans une église ayant trop longtemps vécu sur ses anciens lauriers. Il lui répondit ainsi.

- Je dois admettre que jusqu'à maintenant j'ai eu aucun point d'interrogation. Vous savez bien transmettre le savoir, ceci se voit et c'est pour ceci que j'accepte de prendre en charge le séminaire et aussi d'écouter vos augustes paroles.

Il poursuivit :

- Eh bien, bientôt vous serais Monseigneur Largan, vicaire général et recteur du séminaire de braserel. Bon poursuivons, vous l'avez sans doute remarquer Braserel est pauvre, le taux de chômage est plus haut que celui de l'empire. A part les mines de charbons et la pêche au ver dans les marais, il n'y a rien d'autre. Les gens pauvres qui déffile devant moi, vienne tous avec la même demande. Et j'essaye d'y repondre le mieux possible mais malheureusement, je ne sais pas y repondre. Parce que les pouvoirs politiques ne veulent pas m'aider, il reste percher dans l'hotel de ville, sans rien faire. Même l'ancien évêque, restais percher dans son palais en regardant le peuple mourir. vous voyez donc la situation ?

l'evêque se retourna vers le prêtre.

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Kratos ne s'avait pas attendu à une telle question. Il lui demandait carrément de donner des conseils pour la gestion de la province. Mais bon, si ceci devait être, alors qu'il fit. Écoutant l'évêque il se demanda pourquoi cette homme se plainer si la solution fut évidente, n'étais pas la solution dans les mots de l'évêque? C'est ainsi qu'il lui répondit.

- Vous me demandez de vous dire comment combattre la pauvreté. Pour combattre une chose, il faut arracher la racine, et la raison dans la pauvreté réside dans l'égoïsme de ceux qui ont l'argent et le pouvoir. Vous dites que personne agit, donc agissez vous-même, en tant que serviteur de Saint Bezoar il est de votre devoir de dénoncer ceux qui quittent le droit chemin. Appelez tous les prêtres de votre évêché à déclaré la guerre à ceux qui n'exerce pas leur fonction correctement, ceux qui exploitent leurs frères et sœurs pour leur seul bénéfice et qui ne vivent pas comme le demanda Saint Bezoar.

- Vous dites aussi que cette région est pauvre, elle n'est pas pauvre, seulement il manque la volonté de créer de la richesse. Premièrement faites en sorte que chacun vivent comme demanda Saint Bezoar pour que les Dieux vous soutiennent et que l'âme des gens ait satisfaction et après prenez la richesse que vous avez dans vos mains et ouvrez des ateliers pour produire cette richesse qui est nécessaire pour satisfaire le corps des gens. Faites en sorte que ces ateliers soient un modèle pour les autres, que les travailleurs soient heureux dans ces lieux et bien traités et surtout ne gardez pas les bénéficies de ces ateliers pour vous mais investissez-le pour en créer d'avantage sans chercher la richesse personnelle ou de l'Eglise. C'est ainsi que vous réussirez à combattre la pauvreté.

Il dit :

- on voit bien que vous ne vous êtes pas encore promener dans Braserel, il y a des centaines d'atelier à Braserel, mais rien y fait. On ne les regarde pas, on les laisses mourir dans leur misère. Masi vous avez raison sur un point, la lutte contre ceux qui laisse mourir le peuple de Saint - Bezoar. Entant que Vicaire général, je vous charge de réunir tout les prêtres du diocèse. De leur expliquer ce vous vennez de m'exposer. Ainsi en même temps il ferons votre connaissance.

l'évêque repondit :

Eh bien , mon fils, je vous entend plus ?

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