L'Empire du Belondor
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L'Empire du Belondor

Micronation s'inspirant du Premier et du Second Empire français ainsi que de la Rome antique.
 
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 Au Coeur des Steppes (RP publique)

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MessageSujet: Au Coeur des Steppes (RP publique)   Au Coeur des Steppes (RP publique) EmptyMar 28 Oct - 7:19

Le Fils des Steppes


Dans les lointaines et sauvages terres de Mohron, dans une contrée qui au contraire du reste du pays ne connait pas le joug des envahisseurs blancs, vivent ceux qui apporteront la liberté à toute la nation. Ils sont peu, ils sont dispersés en clans mais parmi eux est déjà naît celui qui fera leur union.

Au fin fond des grandes steppes, là, où l’influence des plus puissants monarques n’est rien, vit ainsi un des nombreux clans de l’Est du pays, le Clan Borjigin dirigé par son nouveau chef Temüdjin, fils du dernier chef et ainsi son héritier par sa naissance et sa valeur. Lui et les siens sont des nomades vivant sur des chevaux et dans des yourtes, laissant rarement derrière eux des traces de leur passage mais aussi en même temps en étant des guerriers avec aucun but, aucun dieu que ceci soit le jour présent et la protection du clan. Mais si les temps d’antan furent ceux de paix et du voyage au profit du bétail, la race blanche menace de la manière la plus dangereuse les clans de l’Est par leur présence dans ce qu’ils nomment l’Ismarkie en honneur d’un homme dont le souvenir s’efface lentement mais sûrement. C’est pour cette raison que le jeune Temüdjin avait décidé de quitter son clan pendant deux années pour étudier l’homme blanche et connaitre ses forces et faiblesses pour une fois revenue parmi les siens devenir le chef du clan et préparer la défense de l’Est contre les Occidentaux en usant des forces de ceux-ci et des siens.

Voila pourquoi aujourd’hui il galopait avec une centaine de guerriers du clan vers l’Ouest, vers les terres qu’un seul cru les siennes mais qui bientôt devait se trouver noyée dans le sang des blancs et les flammes de leurs maisons. Temüdjin savait très bien que aujourd’hui les clans de l’Est n’aurait aucune chance contre l’Empire blanc c’est pour ceci qu’il avait décidé que l’heure fut venue de rendre aux clans la puissance qu’il leur manquait en s’emparant du bien le plus précieux sur ces terres, le savoir des armes à feu. L’opération était simple mais efficace, traverser la frontière dite ismarkienne et attaquer Kain-Sheng, un centre militaire aux pieds des chaînes de l’Urutuk pour mettre à feu ses installations et capturer des ingénieurs qui allaient être dans un second temps être interrogés pour leur extraire le secret des armes à feu et de la nitroglycérine.

Ainsi ils galopaient à travers les grandes plaines de l’Est voyant les buissons disparaitre ainsi que l’herbe devenir plus rare au fur et à mesure qu’ils s’avançaient vers l’Ouest. Pendant plus de trois jours ils voyageaient à travers une terre aride et sans clémence avant de redécouvrir l’herbe qui revenait timidement au quatrième jour pour annoncer l’approche de la chaîne de l’Urutuk d’où venait l’eau pour transformer le désert en steppe. Temüdjin avait tant de fois parcouru ce trajet qu’il n’avait aucun mal de montrer à ses hommes le juste chemin. Même pas deux jours plus tard ils entamaient de monter le passage de Sakoru, un col à travers la chaîne d’Urutuk qui fut connue de peu de chef de clan. Vu de l’approche de l’hiver, les premières glaces et couches de neiges ornaient les cimes des montagnes d’Urutuk annonçant que le retour devait avoir lieu bientôt pour éviter d’être coincé à l’Ouest des montagnes. Le col avait peu de végétation et ainsi donc aucun arbre qui pouvait gêner les cavaliers Borjigins sur leur course ce qui surtout facilitait la descente vers les plaines de l’Ismarkie.

Quand les montagnes furent surmontés, Temüdjin et les siens firent une pause d’une journée au bord du Tjan Ke Sian, un grand fleuve connu pour son eau boueuse mais qui pouvaient se montrer d’une grande pureté si on savait ou on devait chercher. Il savait, et ainsi ils buvaient de l’eau d’un fleuve qui avait donné aux humains tant de malheur par la violence de ses eaux en temps de pluies. Ayant prit une journée de repos, moins pour eux que pour leurs chevaux qui furent épuisés par le voyage ils continuaient leur chemin qui se composait maintenant plus que de quelques heures de voyage.

Quand le soleil s’était déjà couché, les guerriers se tenaient sur une colline devant Kain-Sheng. La ville fur assez modeste, à peine deux mille âmes et sous les rayons écarlates du Soleil elle entama de tomber dans son sommeil au bord du Tjan Ke Sian qui coulait d’une manière aussi paisible que personne aurait pu croire que dans quelques heures l’enfer allait débuter à ses bords. Quand le Soleil ne fut plus, quand la Lune n’avait pas encore grimpé les montagnes d’Urutuk, Temüdjin donna le signal d’attaque. Le bruit des sabots résonnait sur la terre et encore d’avantage quand ils tapaient sur la pierre qui formait la route ver la cité. Les épées furent sorties de leurs fourreaux, prêts à tuer et les palissades brisées par la force des attaquants. Quand Temüdjin et ses guerriers furent enfin dans la ville les premiers cris d’horreurs s’élevaient dans l’air suivit par des femmes et hommes sortant paniqués de leurs maisons avec l’horreur totale sur leurs visages. Les Borjigins n’avaient aucune attention pour ces humains affolés, tant ceci leur allaient et aussi futile il fut pour eux de tuer dans ce moment où ils avaient d’autres objectives. Il arrivait qu’un sabre tranchait une gorge mais celle-ci fut que blanche donc indigne de continuer à alimenter les pouvons. Bien sûr, la garde avait été alertée mais même avec leurs armes à feu ils se trouvèrent massacrés par une force rapide comme de éclairs et violent comme le tonnerre. L’Ouest se voyait surpris et vaincu par la rage de l’Est. L’horde s’avança vers le centre-ville pour atteindre les manufactures d’armes. Des portes en bois furent enfoncés et soudainement les fabricants d’armes se voyaient avec dans leur sanctuaire Temüdjin en personne avec une trentaine des siens, choqués, ils se mirent au sol, priant la clémence au seigneur borjigin et suppliant de les épargner. Temüdjin s’approcha d’eux, les regarda et avec une force dont même le vieux singe blanc ne pouvait point se vanter il leur dit que leurs vies furent sauves mais qu’ils allaient venir avec lui et les siens pour servir à la grandeur du clan. Ceci dit ses guerriers s’avançaient, ligotaient les pauvres hommes pour les embarquer à l’arrière de leurs chevaux. Quittant la manufacture Temüdjin remonta sur son cheval et donna l’ordre de mettre feu aux édifices servant à la fabrication d’armes. Chose rapidement faite, l’horde quitta au galop la cité laissant derrière eux la terreur et des bâtiments en feu qui abritant de la poudre noire explosaient sans tardée dans un bruit et des flammes comme rarement fut vu dans le Monde et surtout dans cette contrée.

L’Horde remonta le Tjan Ke Sian, franchit à nouveau le col de Sakoru pour revenir enfin dans les steppes de l’Est ou ils galopaient avec leurs précieux prisonniers vers les terres du Clan Borjigin sous un Soleil levant et avec le vent des steppes dans leurs visages.
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