[Naturalisation] Yohanne-Bastien Bach

Nombre de messages : 12 Age : 33 Date d'inscription : 07/10/2008

Citation :: Sievr Yohanne-Bastien Bach,

Vovs n’avrez gveire entendv
parler de novs, car il s’aveire qve le Belondor est povr vovs & vos compatriotes vne nation forte lointaine. Vn faict fort attristant sy on y pense qve c’est les meſmes motivations qvy novs meinent. Sachez simplement qve novs sommes personne d’avſtre qv’vn citoyen belondavre
désirant de vovs rencontrer car la reſpvtation de voſtre mvsiqve n’est pointe à faire & noſtre oreille demande de l’eſcovter.

La mvsiqve av Belondor est rare, car ce qve nombrevlx nomment meſlodie n’est rien d’avſtre qv’vne aſſemblée vulgaire & sans avlcvn sens de
notes. Voila povrqvoy novs vovs eſcrivons car c’est le geſnie qve novs cherchons, le geſnie mettant av monde la vraie mvsiqve, la pvre mvsiqve comment demande les hommes cvltivés. Aſſoiffé de ceſte mvsiqve, ce bien
rare & preſcievlx novs vovs demandons de venir av Belondor, en Ardanie, à Varsalance, dans noſtre demevre povr qve novs pvisons novs
voir & qve novs pviſſions vovs formvler noſtre reqveſte car ovy, vovs lisez bien, novs songeons av plvs fort de vovs demander de composer povr novs la mvsiqve qve novs désirons tant.

Novs savons qve l’Avaricvm vovs offre tovt le lvxe & le confort d’vne nation civilisée mais il s’aveire qve noſtre esprit vovs clame comme l’aſſoiffé l’eav & donqves novs verrons bien sy vovs svivrez noſtre invitation de venir av Belondor povr qve novs pviſſions novs rencontrer.

Sinceirement,

Etzel II, Dvc de Varsalance

Le
message était clair et net, limpide. Pour Bach c'était ennuyeux, il
rentrait à peine d'une expédition dans les colonies d'Avaricum (lequel
fût particulièrement pénible ennuyeux et ne donna guère de résultat.)
Ainsi
donc, le maitre due délaisser les orgues de Castillon les réceptions
mondaines et tout ce qui faisait la joie de vivre en Avaricum.

Le voyage par la mer dura une semaine avant d'atteindre enfin les rivages. Une fois la capital atteinte, Bach fût déposer sur la place de l'arc de triomphe. Selon ce qui pue comprendre c'est ici que se trouve les bureaux du recensement. Ont fit signe à Bach que si il a était inviter à venir ici, quelqu'un devrait venir le prendre en charge. Bach attendit donc qu'une personne représentant le duc (ou le duc lui-même) qui l'a inviter vienne à lui.

Un carrosse arrive deux minutes plus tard pour s’arrêter devant le Sieur Bach. C’était une voiture forte modeste, pas comme ceux que les monarques utilisaient, mais elle compensait ce qu’elle n’avait pas en bijoux en confort. Quand les chevaux cessèrent leurs pas, la porte du carrosse s’ouvrit et un valet descendit pour s’approcher du Sieur Bach, faisant une inclinaison forte respectueuse pour l’illustre invité, il s’adressa avec les suivants mots.

«Sire, le Duc vous attend dans le carrosse avec le vif espoir de pouvoir faire votre connaissance. Si vous permettez, je m’en chargerais ainsi de prendre vos bagages pour que vous puissiez jouir de la totale liberté de vos mouvements pour monter dans le beline.»

Libérant ainsi Bach de ses équipages, il le fit donc signe de monter dans la beline ce que l’artiste fit. Entrant dans le carrosse il prit place devant son hôte. Le Duc, doté d’à peine vingt ans qui avait avec impatience attendu ce moment, le salua.

«Sievr Bach, qvelle magnifiqve ioie de faire voſtre rencontre. Vovs savez ie fvs impatient de vovs percevoir & maintenant qve vovs eſtes icy, ie pense qve novs avrons tovs les devlx vn agréable instant. Sachant qve vovs avez ev vn lovrd voyage, j’ay prit la liberté de vovs eſpargner le voyage vers l’Ardanie povr rester à Elbeſröhnit dans vne de nos résidences secondaires. Cecy non sevlement vovs permettra de vovs reposez mais en plvs novs povrrons aller visiter les orgves des eſglises de la capitale sans perds d’avantage de temps qve neſceſſaire, ce qvy, sy mes sovrce sont bonnes devrait vovs plaire.»

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Bach attendait, assis sur sur ces bagages, ses mains poser sur une canne en pins de Castelmaure, orné d'un pommeau en cristal de quartz venant des mines des colonies. Le musicien attendait donc, sans rien dire.

A un moment un carrosse sobrement décorer s'arrêta net devant lui. Un valet sorti et fit signe à Bach d'entrer, ce que fit ce dernier tendit que le valet tenter de mettre sur son dos la lourde malle qui accompagné Bach dans chacun de ses voyages. A l'intérieur il fit connaissance de son hôte, le duc.

Citation :

Le Duc était semble t-il une personne assez jeune et fringant. Ce dernier lui fit signe de prendre place.

Vous pouvez parler normalement, j'entends aussi bien le belondaure que l'avarois. Enfin, si je suis la c'est bien que vous avez quelques chose en tête.

Le carrosse se mit en route.

Si j'ai bien lu et relue votre missive, au moins d'avoir mal compris quelques chose, vous souhaitez une oeuvre musicale de ma personne ? Je dois vous avouez que je suis pointilleux sur mes oeuvres (au point que certaines de mes partitions soit in-jouables (sauf pour moi)).
Disait Bach en esquissant un petit sourire.
Je suposse aussi que vous donnerez un généreux salaire pour cela ? Enfin pour faire bref, qu'est-ce qu'il m'amène en votre pays ?

La carrosse après que Bach ait prit siège s’avança et prit le chemin sur l’avenue spacieuse de la capitale belondaure. La ville avait longtemps été délaissée par ses maires successives mais les dernières années elle avait connue une renaissance surtout d’ordre économique et politique. Le Duc qui écoutait Bach fut surpris d’entendre de la part d’un avarois que sa langue natale fut anormale. Etrange phénomène ce Bach, un homme hors de la ligne, car normalement les avarois furent plus que fier de leur culture et langue. Voila ce qui augmentait sa valeur à ses yeux car il montrait d’être différent et pas commun. Ecoutant ses questions, il lui répondit donc en belondaure.

«Vous l’avez bien comprit. C’est bien une œuvre musicale que je vous demande. Au fond, pas une mais deux pour le moment qui chacune comporte une importante majeure vu qu’ils doivent être joués pour deux événements signifiants. Qu’ils soient compliqués, ceci ne comporte aucune importance, seule la qualité compte. Pour la rémunération, soyez assuré, vous serez largement payé à l’échelle de votre talent.»

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Et bien soit, parlez moi donc de ces évènements pour les quels je dois composer, je suppose que vous avez tout le temps du trajet pour m'en parler, à moins de garder la surprise.

Déjà pour commencer j'aurais aimer en savoir un peu plus sur les gouts artistiques et la musique en elle même au Belondor.

Bach en profita pour jeter un coup d'oeil à l'extérieur pour voir un peu comme ressemble Elberöhnit. A un moment le carrosse passa devant un des lieux de cultes de la capitale.

Pourriez vous m'indiquez quel est cette église ? Ne serait-ce pas la cathédrale de l'évêché ?

Le Duc écouta toujours Bach et quand celui-ci regarda vers l'extérieur pour admirer la cathédrale et le demanda quel fut ce ce lieu de culte, il lui répondit en n'hésitant pas d'évoquer les derniers événements spirituels que l'Empire avait connu.

"La Cathédrale? Ceci doit probablement être la Cathédrale Saint Sixte-de-Grande-Puissance. C'est de là qu'à commencé la zorthodoxisation du Belondor avec l'aide du Carzinal. Un lieu de bénédiction pour beaucoup car c'est là qu'on a mit fin à la décadence spirituelle dont souffrait le Belondor et qu'on a permit d'introduire un peu de paix entre les croyants. Personnellement je l'ai visité qu'une fois, donc si vous voulez nous pouvons nous arrêter pour aller la visiter."

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Cela ne sera pas la peine, j'en profiterais quand j'aurais du temps libre, ou pour une tournée de récitals. Si nous en revenions à ma question primordial, comment est la musique ici ?

Bach laissant l'église à la ville reposa se première question. Il fallait dire que la question fut difficile de répondre car le Belondor fut d'une part très divisé surles questions musicales et d'un autre ne comptait guère de grands musiciens ou si oui, ils se trouvaient rarement en public. Un autre problème fut que le Belondor n'avait pas d'institution centralisée et donc tous les mouvements pouvait surgir d'un moment à l'autre si ceci était au goût du jour. Le Duc tenta donc de lui répondre du mieux qu'il le fut possible.

"Vous savez, la musique est comme beaucoup de choses dans ce pays un sujet avec nombreuses diffèrentes intepretations et applications. Je pense que le plus simple serait de vous dire que le Belondor comporte un mouvement musical étant en majeur parti composé de styles musicaux classiques et romantiques. Il existe bien sûr des très grandes différences régionales mais en général ils sont membres de ces deux mouvements."

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Hummm, je vois ....

En ce qui concerne les deux évènements auquel de fait je suis associé, parler moi donc en quoi il s'agit. Une messe ? Un concert ? Ou autre chose de particulier ?

La carrosse continua d'avancer et de loin on pouvait déjà apercevoir les enceintes de la résidence secondaire du Duc de Varsalance. Celui-ci voyant que l'artiste avait atteint le point de demande des œuvres en question, il lui répondit en souriant très légèrement.

"Concernant les œuvres, je pensait surtout à deux messes chacune avec un objectif bien différent. En premier je pense qu'une messe funéraire serait fortement appropriée vu de la mort récente de notre bien-aimé grand-père et en second serait aussi fort agréable une messe de mariage, pour être joués pour celle de la fille de l'Empereur et le fils du Tsar russlave et dans un second temps pour nous et notre future épouse."

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Bach esquissa des yeux énormes, au point de les faire sortir des orbites. Suivis d'un petit rictus, il se gratta le menton un petit moment.

De grandes occasions donc, je pense que je peut fournir quelques chose de bien. Vous avez des préférences concernant l'interprétation ? Orchestre ? Chœurs, solistes ? Orgue ? Instrument typiques de vos régions ? Enfin, vue les évènement, je suppose que tout peut y passer. Donc un requiem et une messe maritale, je suis prenant.

Sur cette phrase,il devint muet, est pensif, surement à l'œuvre dans sa tête.

C’est ainsi que soudainement la carrosse s‘arrêta après avoir franchit les grilles ouvrant le chemin sur la cour du château. La résidence secondaire du Duc était rien d’autre qu’un ancien pavillon de chasse que son prédécesseur avait fait aménager en château après avoir fait construire toute une structure à partir du bâtiment original. Deux longues ailes avaient ainsi trouvés leur place autour de l’ancien édifice ainsi que des splendides jardins avec des fontaines, bassins et pavillons derrière l’édifice.

Arrivant à l’entrée du Palais, le valet ouvrit la porte du carrosse pour laisser sortir le Duc et son invité. Le Duc et Sieur Bach montant les escaliers et suivit par la valet qui porta les bagages de l’artiste, le Duc dit à son invité en continuant ainsi al conversation tenue dans le carrosse.

«Nous voyons donc que vous avez déjà en tête la manière dont vous voulez procéder pour vos œuvres. Nous vous laissons donc libre main dans l’établissement de ces deux pièces. Sinon, maintenant ou nous sommes enfin arrivés nous vous proposons de vous faire amener dans vos appartements, ainsi vous pourrez vous reposer et venir nous joindre plus tard pour le thé. Je voudrais aussi profiter de l’occasion pour vous dire que vous êtes libres de vos mouvements, le carrosse est tenu à votre disposition pour vous faire conduire ou vous désirez.»

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[EL : suite ]

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