Visite à son cousin.

L'Empereur était actuellement en pleine séance de travail.Voyant l'heure de Son "rendez-vous" approcher, Il congédia tous Ses conseillers présents dans Son Cabinet. Le Chancelier de Leurs Majestés Impériales, le Comte de Rex Civit, frappa à la porte du Cabinet de Sa Majesté...

- Oui, Antonin...
- Votre Majesté Impériale, Votre Cousin Son Altesse Impériale l'Archiduc de Quentrum est arrivé. Il Vous attend dans l'Antichambre.
Puis-je le faire rentrer dès à présent ?
- Vous le pouvez. Faîtes-le entrer.
- Bien, Majesté.

Le Comte de Rex Civit se retira afin de faire rentrer l'Archiduc de Quentrum. Sa Majesté finissait de corriger une faute d'orthographe trouvée dans un dossier que Lui avait laissé un de Ses conseillers - Sa Majesté détestait que l'on fasse des fautes d'orthographe... le conseiller était donc certain que la prochaine fois qu'il verrait L'Empereur, ce serait pour être révoqué de ses fonctions. L'Empereur entendit le Comte de Rex Civit arriver... L'Archiduc, Son Cousin, entra dans le Cabinet en sualuant protocolairement L'Empereur, qui lui fit signe de suite de se relever. L'Empereur congédia alors le Comte de Rex Civit :

- Bienvenue cher cousin... cela fait quelques mois que Nous ne Nous sommes vus... Comment allez-vous ? Que Me vaut le plaisir de votre visite ?

L’Archiduc réfléchit un instant, il savait bien entendu que depuis qu’il était rentré dans le Palais Impérial les rumeurs couraient et beaucoup se disais qu’il allait demander à être favorisé. Ceci le mettait hors de lui, car lui seul savait comme il avait travaillé pour le Belondor depuis bientôt deux ans.

Votre Majesté, mon cousin,
Ma visite n’est en rien importante, mais malheureusement pour vous voir il nous faut passer par cette méthode. Voyez en ici la visite d’un cousin qui vient converser avec son cousin de sa famille et des problèmes qui l’occupent. Vous rester ma seul famille il est donc normal que je prenne des nouvelles de celle-ci ne pensez vous pas ?
Malheureusement certain a peine eu je passer les première marche du palais était déjà en train de colporté de fausse idée sur la personne. Je serai pour ceux-ci encore en train de vous demandez d’être favorisé pour avoir un poste que je ne mérite pas disent ils. Je remarque rapidement que le peuple oublie vite ce que les hommes font, voilà qui est dommage ne pensais vous pas.
Alors mon cousin, raconté moi, comment va votre, enfin notre famille depuis tout ce temps que j’ai passé sans vous.

Cela restait un véritable plaisir pour L'Empereur de voir Son Cousin Lui rendre visite. Ca n'était pas arrivé depuis de longues, très longues semaines. Il n'empêche qu'il était certain que cette visite allait faire jaser dans ced que l'on appellait la "haute-société" de ce pays, plus habituée à colporter des ragots et à débattre de potins, qu'à se remettre en question ou à s'intéresser à l'avenir de l'Empire...

- Eh bien... oui, les gens ont très souvent la mémoire courte, beaucoup a été fait depuis trois ans, vous y avez grandement contribué, et certains semblent l'oublier... à moins qu'ils ne tentent de le faire oublier. Mais passons, laissons de côté ces choses sans intérêts...
Je suis très heureux de vous revoir ici... Cela faisait longtemps... au moins trois mois, non ? Il ets bien normal que vous ayez éprouvé le besoin de Nous revoir... car Je n'en ai eu que trop peu le temps, Moi-même. La Famille Se porte bien. Mon Epouse Se porte à merveille... Le Roi d'Ardanie continue toujours Ses études, Il a plus de 16 ans désormais, vous le savez. Quant à Ma Fille et à Mon deuxième Fils, Ils font de même.
Mais vous, comment vous portez-vous ? Qu'avez-vous fait depuis trois mois ?

L’archiduc appréciât les mots de l’Empereur, il avait aussi parfois l’impression qu’on essayait en haut lieux de discrédité son image, mais ce faire rappeler par l’empereur lui-même que si le Belondor était si grand et si fort aujourd’hui c’était un peu grâce à son cousin lui fessait le plus grand bien.

- Hé bien je me suis reposé pendant quelque temps dans ma villa à Saint-Marc, vous savez cette villa auquel on ne peut accéder que grâce a des chiens et a un traineau. J’ai du y faire renforcé la sécurité, en effet certaine personne se permettais d’accédé en mon terrain.
Apres cette période je suis rentré dans la capitale, même si je songe de plus en plus en retourné en ce magnifique Palais des Cercles, mais je verrai ceci plus tard.
L’écriture a été mon plus bon remède, mais il me semblait évident qu’il me fallait me ressourcé un peu. Je manquais dans ma dernière législature du tonus habituel qui m’habite. Me revoilà en grand forme voyez vous donc.
Maintenant me voilà à votre service ou plutôt à celui de l’empire.

Sa Majesté écouta avec attention Son Cousin Lui relater l'ensemble de ses occupations durant sa retraite hors de la vie publique de l'Empire... Celui qui pendant tant de temps avait dirigé le Gouvernement de Sa Majesté était devenu plus calme et posé. Cela ne faisait que renforcer ses qualités. L'Empereur, S'asseyant, fit appeler un huissier afin qu'il amène thé, café, chocolat et petits gâteaux secs. L'Empereur aimait boire un café ou un chocolat chaud... Son Cousin préférait le thé autrefois, mais peut-être avait-il changé encore une de ses habitudes. Le silence était retombé... L'Empereur but tranquillement son café avec un gâteau sec. Puis, Il dit :

- Mon Cher Cousin... l'écriture est un remède à bien des choses, Je le conçois amplement. J'ai commencé beaucoup d'oeuvres scritpturales. Mais, malheureusement, faute de temps - et la raison vous est connue, nul besoin de la préciser - Je n'ai pu aller plus loin que la trame générale. Oh ! Quand Je serai plus vieux, que Je ne Me sentirai plus la force de travailler chaque jour seize heures, peut-être, Je dis bien peut-être, aurais-Je le temps de les terminer. Mais pour l'instant, ceci restera un voeux pieux... Mais c'est assez...
Vous Me dîtes que vous voilà prêt à vous remettre à Mon service. Je n'ai jamais douté du contraire, et l'inverse M'aurait surpris et chagriné. Voyez-vous... J'ai... quelques projets... intéressants pour le futur. A vrai dire, Je pensais également à vous pour le poste de Président de la Diète, et il sera vôtre si vous M'exprimez le souhait ardent d'en prendre charge et fonction. Mais Je pensais à mieux pour vous... Oh ! Certes, les fonctions que je vous réservais n'étaient pas pour maintenant mais dans un futur relativement proche. Enfin, J'entends instituer un Conseil d'Etat, ayant un rôle pilier dans la démarche législative afin d'être un organe consultatif et de rédaction à l'occasion. Un organe qui aide de ses conseils avisés le Gouvernement. J'en serai le Président de droit, puisque, comme son nom l'indique c'est un Conseil d'Etat... mais c'est réellement le Vice-Président qui la plupart du temps présidera à ses séances. Et Je pensais à vous pour cela. Le rôle de cet organe sera capital. Il me faut un homme de confiance, et vous êtes cet homme-là. Oh, bien sûr si vous préférez être Président de la Diète, libre à vous... mais Je serai peiné de vous voir refuser ce poste qui doit vous revenir, pour l'Empire, pour le Belondor.

Attendant la réponse, de Son Cousin, L'Empereur prit son chocolat chaud et le porta à Ses lèvres, tandis qu'Il Se leva, tournant le dos à Son interlocuteur, pour admirer les faibles lumières s'élevant de la ville d'Elbêröhnit...

En quelque signe le huissier comprit que l’Archiduc ne souhaitait rien de plus qu’un verre de lait. Ce breuvage était en effet devenu l’un des préférés de celui-ci depuis quelque temps. Lentement il se leva et se mit à coté de Son Cousin pour regarder la ville.

- Souvenez vous, il y a deux ans quand nous sommes rentré dans cette pièce et que nous avons regardé cette vue, Vous avez changé le Belondor en deux ans.
Vos nouvelles idées pour le Belondor sont intéressante même très intéressante. Il va de soit et je pense que vous le savez déjà que j’accepte avec joie votre offre concernant le Conseil d’Etat et que si je peux vous être utile en attendant je le ferai avec joie.

Il faisait de plus en plus sombre sur la capitale, l’Empereur avait une vue magnifique de son bureau.

L'Empereur sourit, tout en continuant à fixer l'horizon et la ville... Se détachant, Il regarda Son Cousin, et Lui dit :

- Bien. Vous avez fait le bon choix. Les révolutions sont terminées. J'y ai mis fin, et elles ne réapparaitront plus. De même, tout espoir pour la Dynastie des Bordebons de revenir sur le trône du Belondor est évaporé. L'Empire est solide et consolidé, il aura suffit d'une démonstration de force pour que quelques esprits idéologues et peu lucides voient que l'Empire était trop fort. Rien, plus rien de mauvais ne pourra Nous arriver. Le Peuple Me soutient, c'est le seul titre dont Je Me glorifie.
En attendant, ce Conseil d'Etat, Je n'ai besoin de vous qu'à la Cour Suprême Impériale... et à Mes côtés.

L'entreveu semblait terminée...

L’Archiduc sourit, regarda une petite minutes son cousin retrouver. Voilà longtemps que ces deux si n’avait plus eu de discutions si constructive, et l’un l’autre s’en sortait plus fort. Lentement il lui posa la main sur son épaule geste que peu d’homme pouvais oser en ce monde et lui dis « Mais je suis la depuis longtemps vous le savez, je me retire à Ecosient, vous savez ou me joindre. ». L’archiduc retira sa main, s’agenouilla comme le veut le protocole puis sorti lentement et reparti vers Ecosient. Sa longue entrevue avec l’Empereur avait été remarquée.