La Roderkanie, vaste territoire prenant en possession le Nord-Ouest de l’Alaïenie, fut de tout temps une terre forte étrange au reste du pays. Dépourvues des grandes chaleurs du Sud, la Roderkanie regorgeait de forêts et prairies vertes et abondantes en nourriture. Aux bords de deux mers, elle fut depuis le début confrontée au commerce et donc à l’échange commercial ce qui induit une mentalité bien autre que celle qui régnait dans le reste du Royaume. Cette grande différence mais ne fut pas seulement au niveau social et géographique mais également au niveau politique car de tous les terres, elle fut toujours la plus hostile au pouvoir central surtout aux soi-disant révolutions. C’est ainsi que le maître de la Roderkanie, une charge depuis des siècles aux mains d’une unique famille, fut non seulement le noble le plus titré mais aussi le plus puissant et on disait que de tous les aristocrates, il fut le seul à pouvoir faire face à un Roi. Les nombreuses guerres entre la Royauté et cette province au fil des derniers siècles sont qu’une preuve flagrante de cette vérité qui jusqu’à aujourd’hui tenait place.
Dans le Castel de Canberré, siège du seigneur de la Roderkanie, une grande agitation avait prit possession du lieu car la soudaine révolte dans le reste du pays déplaisait au plus fort le souverain ainsi que la population forte novuniste et forte conservatrice de ces terres. L’actuel seigneur, un certain Johan Frederick, n’avait aucune estime pour ce fameux Parlement et encore moins pour le réputé Parti Fédéraliste. Comment un peuple pouvait être aussi aveugle pour ce se faire duper d’une manière aussi flagrante ? Voila, les pensés de ce seigneur sur le reste du pays. En tant qu’aristocrate le plus important du pays, il fuit de son devoir de réagir face à cette infâme institution parlementaire surtout que la Reine fut prisonnière de la plèbe car même si elle fut qu’une intermédiaire au service de son mari, elle avait un caractère digne des souverains du Micromonde et ses talents n’étaient pas des moindres. Ne se laissant pas prier par ses nombreux conseillers, il érigea donc un document déclarant publiquement la sécession de la Roderkanie du reste du pays, de la déclaration de guerre au Parlement et aussi de l’Alliance avec la Royauté belondaure. En cours, la Roderkanie changeait publiquement de camp en faveur de la Reine et disait ses adieux à la future République. Le fait que le Seigneur de la Roderkanie possédait une milice forte respectable ainsi que des troupes locales devrait dans les prochaines heures faire trembler les bases du soi-disant Parlement.
Une fois la Roderkanie libre de l’Assemblée, les troupes du Seigneur Johan Frederick traversaient la frontière roderkones pour attaquer le territoire sous le control du Parlement. Le principal objectif n’était pas Copentargen mais Portokon, car même si la capitale fut le siège de la Révolution et prison de la Reine, Portokon concentrait en elle toute le pouvoir économique du pays et donc fut bien plus importante pour la survie du Parlement. En plus, cette attaque devait permettre de sabrer le Parlement et anéantir toute tentative de stabiliser la situation en leur faveur. En cours, la Roderkanie n’avait nulle l’intention de vaincre le Parlement en sacrifiant ses soldats pour une cause qui n’était pas la sienne mais voulait simplement affaiblir cette révolte de telle sorte que le Belondor puisse donner le coup fatal.
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