L'Empire du Belondor
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Micronation s'inspirant du Premier et du Second Empire français ainsi que de la Rome antique.
 
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 Grêve des ouvriers de Dalone

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Le Peuple du Belondor

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MessageSujet: Grêve des ouvriers de Dalone   Grêve des ouvriers de Dalone EmptyJeu 17 Jan - 1:09

Les ouvriers de Dalone n'avaient pas vu leurs salaires augmenter depuis le début de la guerre. La direction avait décidé de ne pas les augmenter pour éviter des charges trop élevées et ceci avec l'accord du Gouvernement. Mais depuis quelques semaines, les syndicats - Confédération Interprofessionnelle du Travail et Union Syndicale des Travailleurs Belondaures en tête - montaient la tête des 8 000 ouvriers de cette entreprise agroalimentaire pour appeller à une hausse substancielle des salaires.
Ce matin Alaïdine 28 Constantine, le dernier jour avant la fin de la semaine, les salariés se mirent en grève. Bernand Tibios et Françès Salenine, respectivement Secrétaires Généraux de la CIT et de l'USTB étaient venus sur place afin de soutenir les ouvriers. Ils répondaient aux questions des journalistes :


- Oui, nous soutenons les ouvriers et les encourageons à continuer leur mouvement social, commença le leader de la CIT - syndicat merksiste-luniniste républicain -. Aucune demande d'autorisation n'a été faite même si la Lois sur le droit de grêve le demande parce que nous savions que le Gouvernement - qui est à la solde des multinationales et du grand patronat comme le montrent le Premier Consul ou le Consul de l'Echiquier - ne nous aurait pas autorisé à faire grêve. Une grêve justifiée !
- Oui, continua le leader social-démocrate de l'USTB. Ce Gouvernement ne pense pas aux ouvriers, seulement à lui-même à ses amis. Les libertés, la démocratie, les droits... il les baffoue. Aujourd'hui les salariés en ont marre de ne gagner que 475 SB par mois, et ceci depuis un an ! Ils n'ont pas été augmenté. Et avecla guerre, ils en ont encore moins de chance vu la nouvelle politique de "sacrifices"...
- Que demandent les salariés, demanda un journaliste du "Monarque Rayonnant".
- Leurs exigeances, répondit le SG de l'USTB. Ce sont une augmentation des salaires de 16%, l'abaissement du temps de travail de 72 à 64 heures, le droit à deux semaines de congés payés au lieu d'une actuellement, l'égalité de retraite des salariés belondaures et étrangers et l'abaissement à 32 ans de cotisations pour prendre sa retraite au lieu de 35 actuellement.
- Ce n'est pas un peu trop ambitieux pour une seule entreprise, demanda un journaliste du "Patriote".
- Absolument pas, répondit le SG de la CIT. D'autres ouvriers vont les suivre et nous entendons bien par ceci pousser le Gouvernement à agir en faveur de la classe prolétaire. Nous exigeons aussi la paix. Et nous pensons que nous ferons céder le Gouvernement. La gerre a été voulue par le grand patronat, les "marchands de canons" et les financiers. Les monarchies sont la cuase de cette guerre ! Il nous faut plus de justice sociale, une société plus juste, plus sociale, plus libre et démocratique. Le moment est venu !
- Oui, il est venu, rechérit le SG de l'USTB. Maintenant le Gouvernement a le choix... soit il fait la paix, et avance vers plus de démocratie et de justice sociale, soit il continue dans la guerre et refuse de nous écouter et c'est la crise sociale avec l'assurance d'une défaite !

Et les deux leaders syndicaux s'en allèrent rejoindre les 8 000 ouvriers de Dalone. Tandis que du haut de son bureau le patron de Dalone, quasiment prisonnier de son usine, hésitait sur la tactique à adopter. D'un coup il téléphona au Consulat de l'Echiquier...

- Oui, ici le PDG de Dalone. Je voudrai le Consul de l'Echiquier s'il-vous-plaît. C'est extrêmement important.
- Ne quittez pas, lui répondit le standardiste.
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MessageSujet: Re: Grêve des ouvriers de Dalone   Grêve des ouvriers de Dalone EmptyJeu 17 Jan - 1:50

Le standardiste fit donc transmettre la demande au secrétaire du Consul en l’appelant sur la ligne interne du Consulat et lui demandant de le connecter avec le Consul. Le secrétaire qui fut entra de prendre un café bien mérité après une matinée d’enfer en raison d’une centaine d’appels à cause de la grève de Dalone lui répondit simplement :

-Désoler Charles, mais c’est pas possible et ceci pour deux bonnes raisons. Premier je suis entra de prendre ma pause de café et secundo il n’est pas là.

Le standardiste assez embête lui demande :

-Mince alors !Il est ou ? Car j’ai le big boss de Dalone à l’appareil.

Le secrétaire déposant son café sur la table lui dit :

-Ah ! Dans ce cas le problème se résout de tout seul. Même pas besoin d’appeler le Consul car il est en route et devra arriver dans les vingt minutes. Dit simplement au boss là, de rester zen et boire un café en attendant que le Shérif débarque.

Le standardiste le remercia et en riant accrocha pour s’occuper du patron de Dalone. Il dit donc au dernier cité :

-Monsieur, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise, le Consul n’est pas là et ne pourra pas vous répondre. La bonne, il est en route et arrivera dans vingt minutes chez vous pour s’occuper personnellement de l’affaire.

Entre temps, le Comte de Varsalance, était assit dans un wagon du train en direction d’Ecosient entouré de deux gardes de corps et lisait une ancienne édition de l’Impertinent qui était devenue pièce de collection. La grève de Dalone ne lui convenait certes pas dans son agenda, mais il ne voyait point qu’est-ce qu’il avait à s’inquiéter. Quelques grévistes n’allèrent pas détruire l’économie et en plus leurs exigences étaient fortement intéressantes même si pour l’affaire des salaires minimaux ridicules. Le Consul eu comme projet de commencer par parler avec le patron et après peut être avec ces soi-disant grèvistes.

Le train s’arrêtant, le Consul se leva pour se diriger vers l’extérieur et ainsi rejoindre avec l’aide d’un taxi la zone industrielle d’Ecosient. C’est ainsi qu’après dix minutes de parcours à travers les banlieues d’Ecosient que le Consul arriva sur la scène du drame. Quelle ironie du sort que cette usine, symbole de l’alimentation soit le cœur de la grève. Un bon choix, certes, l’image du paysan opprimé était recyclé pour cette dite grève. Il entra donc dans la cour et regarda pour voir comment rejoindre le patron de l’entreprise et ainsi entrer en conversation avec lui.
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MessageSujet: Re: Grêve des ouvriers de Dalone   Grêve des ouvriers de Dalone EmptyLun 21 Jan - 7:32

Les ouvriers continuaient d'occuper l'usine... Voilà cinq jours désormais que celle-ci l'était. Mais les ouvriers ne croyaient pas vraiment à leur combat à présent. En effet, comment gagner alors que les autres ouvriers belondaures, résignés, avaient refuser de faire grève ? Aucune chance.
Les leaders de la CIT et de l'USTB se déchiraient désormais sur l'attitude à avoir. Le Secrétaire-Général de la CIT Bernand Tibios était acharné et voulait continuer la grève, appeler au "Grand Soir" pour faire chuter l'autoritarisme impérial, l'"ultra-libéralisme" de l'Empereur et mettre fin à la guerre. Françès Salenine, le Secrétaire-Général de l'USTB s'était rétracté, et se voulait désormais plus modéré. Négocier avec le Gouvernement pour des hausses de salaires dans l'entreprise, mais ne pas renverser l'Ordre établi pour d'abord gagner la guerre, pour ensuite engager le réformisme.
Ce désaccord profond faisait éclater la solidarité syndicale. Ainsi, ce Mercadine 32 Constantine soir, les syndiqués de l'USTB décidaient la reprise du travail, après un débat acharné avec les syndiqués de la CIT. Mais ces derniers décidaient de mettre des piquets de grève.
Françès Salenine en était fou de rage... il allait donc se présenter seul à l'invitation du Comte de Varsalance au Consulat de l'Echiquier. Et peut-être demander au Gouvernement - et ceci était grandement paradoxal par rapport au début de la grève - de se montrer plus ferme avec les grévistes...
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