Voeux de l'Empereur pour l'année 2007

L'Empereur avait convoqué les chaînes de télévision du Belondor, ainsi que les journaux pour la traditionnelle cérémonie des vœux de l’Empereur. De nombreuses personnes étaient présentes. L’Empereur allait tirer un bilan de l’année 2006 et parler des objectifs à tenir durant cette année 2007. L’activité et l’excitation était perceptible parmi les journalistes. L’Empereur sortit par la porte de derrière et entre dans la salle de presse du Palais Impérial Ceronine II. Les journalistes respectèrent tous le protocole impérial, même si ce fut de mauvaise grâce pour certains, et lancèrent un « Gloire à l’Empereur ! ». A ce moment, l’Empereur commença son discours :



Mes chers concitoyens,
Belondaures,
Mes fidèles sujets,

Il y a un an, je vous avez fixé plusieurs objectifs. Parmi ceux-ci, il y avait mettre fin aux attentats et arrêter leurs auteurs. Nous pouvons tous dire que c’est aujourd’hui chose faîte. Nous avons même fait du zèle en détruisant les régimes corrompus et dictatoriaux d’Ardanie et d’Eslagne. Plus rien aujourd’hui ne s’oppose à notre épanouissement. Nous devons faire en sorte de ne pas gâcher cette chance.
Je vous avais aussi parlé de mon désir de montrer au Micromonde l’attachement que nous portions à la démocratie. Aujourd’hui, nous pouvons dire que nous sommes certainement la plus grande démocratie du Micromonde. Notre régime est stable. Le Sénat a repris ses activités. Chaque jour, il y a de plus en plus de libertés. Aujourd’hui, la liberté religieuse s’est instaurée, de même qu’hier ce fut celle de la presse et des medias, ainsi que celle d’expression. Demain, il existera, et je ferai tout pour, une liberté totale au niveau de partis politiques. Toutes les opinions politiques pourront s’exprimer. Le Belondor est une démocratie, et s’il veut redevenir un exemple, il doit faire en sorte d’être une grande démocratie.
Aussi, je ne saurai transiger concernant nos relations diplomatiques. Toutes nos relations diplomatiques auront lieu sous la seule condition de démocratie. Il serait inadmissible de renier nos principes sous de fallacieux prétextes économiques. La démocratie est un droit non-négociable et inaliénable à tous les peuples. Le Belondor fera tout pour se montrer respectueux de la démocratie dans le Micromonde. Les nations non-démocratiques ne pourront espérer de relations cordiales avec nous, quels que furent les enjeux politiques, diplomatique ou économiques. La démocratie est un principe qui ne se marchande pas.

Le bilan de cette année est extrêmement bon. Nous avons réduit le chômage. Celui étant passé de 20% à 5,2 %. Nous sommes repassé à la quatrième puissance micromondiale. Nous avons acquis la bombe atomique et la bombe hydrogène. Nous développons de nouveau des relations diplomatiques stables avec de grandes nations. Nous avons développé notre politique sociale. Nous avons développé l’économie grâce à nos 85% de croissance. Nous sommes redevenue une superpuissance. En cela je tiens à féliciter les gouvernements qui ont façonné cette année 2006.

Mais nous devons laisser désormais la place à 2007. Et avec 2007, vient une autre façon de voir, penser, et agir au Belondor. Les citoyens aspirent à une libéralisation du régime. Je suis un fervent partisan de la démocratie autoritaire comme tous le monde le sait. Pour moi, le Parlement doit agir pour le Gouvernement. Et le Gouvernement actuel soutenait cette vision des choses pour leur majorité. Aujourd’hui, les Belondaures désirent autre chose. Le Gouvernement ne sera donc plus le même. Il nous faut une vision plus jeune, plus moderne, moins… conservatrice.

Le Belondor a évolué. Nous ne pouvons le nier. Il nous faut changer notre idée du Belondor. Moi-même, à contre cœur, je dois changer. Les objectifs du Gouvernement seront donc désormais différents. Tout d’abord, il nous faudra respecter les lois faîtes depuis la Restauration, et elles sont nombreuses.
La reconstruction de l’Eslagne et de l’Ardanie, ainsi que la mise en valeur des colonies, devra également faire partie de nos plus importants travaux.
Nous porterons aussi la priorité sur le maintien et même la baisse du chômage, quand les nouveaux territoires métropolitains, que sont l’Ardanie et l’Eslagne, seront inclus dans le calcul du chômage. Cet objectif sera encore plus difficile à atteindre que l’armée va voir ses effectifs fondre. En effet, notre armée va passer de quatre à deux millions d’hommes. Il ne nous est pas nécessaire d’avoir une aussi grande armée, c’est donc pourquoi, je demanderai à ce que les effectifs diminuent. Il nous faudra donc faire en sorte de donner un emploi à deux millions de nos militaires, mais aussi à des millions de nouveaux citoyens, sans oublier les colonies. C’est donc un véritable défi à relever et toute notre énergie devra y être employée, sans pour autant « fonctionnariser » la société.
L’un des grands projets sera aussi la création de la Banque du Belondor. C’est d’une importance pour la stabilisation et la pérennité de notre économie qui pourrait se voir menacer par le regain de 'économie silverlandaise aujourd’hui sixième puissance micromondiale, ou celui du Locquetas qui se trouve juste derrière nous à la cinquième puissance micromondiale. Nous souhaitons atteindre les sommets et pour cela concurrencer Prya, Avaricum, et bien sûr, le Zollernberg, dans leur leadership micromondial.
La liberté politique et religieuse sera donc aussi à affirmer dans l’année qui va venir. Mais plus que ça, c’est l’intégration de certaines catégories religieuses, qui se sentent pour l’heure mise à l’écart qui doivent avoir lieu aussi. Les émeutes actuelles montrent qu’en ne se préoccupant pas de l’intégration des de immigrés et qu’en ayant aucune législation pour freiner cette immigration, nous allions dans le mur et ne pouvions faire face à ce défi pour l’avenir : l’afflux d’immigrés venant de pays en voie de développement. Nous devons nous construire une législation afin de faire face à ce qui pourrait devenir pour nous, un fléau. Mais il nous faudra aussi favoriser leur intégration en donnant un statut à ces communautés religieuses, car en les marginalisant, nous les radicalisons. Mais que tous se rassurent, l’obligation d’être syiste, concernant les postes gouvernementaux, existera toujours…
La réorganisation judiciaire sera également à l’ordre du jour, car nos système actuel, vétuste, archaïque et non démocratique ne peut nous permettre de prétendre au rang de grande démocratie, que nous souhaitons revendiquer.
Enfin, je pense qu’il nous faut développer nos liens dans tous les secteurs avec nos alliés actuels. Avaricum, le Silverland, Argentorate, Fantispa et même la Russlavie seront nos partenaires privilégiés durant cette année. Il nous faut continuer à nous rapprocher d’eux et à renforcer, dans tous les domaines, notre coopération.

Il est donc certain qu’il y a un changement dans notre politique, mais il y a également de la continuité. Nous ne ferons pas table rase du passé, mais nous réformerons le Belondor afin d’en faire une nation ouverte, tolérante et moderne. Il nous reste donc beaucoup à faire, mais le chemin parcouru est, déjà, grandement considérable.

Bientôt de nouvelles élections auront lieu. Les élections vices-royales et sénatoriales promettent d’être serrées et passionnantes. La lutte démocratique qu’est toujours une campagne électorale peut laisser des marques profondes au sein d’un Gouvernement. Je demande donc à ce que tous les Consuls et Préfets restent responsable devant leurs devoirs. Si ceux-ci veulent s'engager dans le débat électoral, et cette lutte, il leur faudra le faire dans le cadre d'un principe clair : cet engagement dans le débat électoral ne saurait en aucun cas s'exercer au détriment de leur mission gouvernementale. Je ne pardonnerai aucun écarts, et aucun manquements à cette règle.



Merci de m’avoir écouté.

Belondaures, soyez assurés de mon plus fidèle dévouement à la Nation et à l’Empire.



Désormais, je vais instaurer une nouvelle manière de faire. Jusqu’à présent, les questions étaient interdites après mon discours. Désolé vous allez pouvoir me poser des questions…


L’Empereur s’interrompit. Les journalistes étaient médusées mais avaient de multiples questions à poser. Et tous levèrent le doigt dans l’espoir d’être interrogé. Ceci ne manqua pas de faire sourire l’Empereur…

Un journaliste du Globe leva le doit et demanda au souverain du Belondor.

Votre Altesse seriez vous prêt à sacrifier votre pouvoir pour la démocratie, de même vous retirer du trône pour permettre une démocratie plus grande et plus libéral sans des décrets impériaux ou des ordonnances de votre personne ?

L'Empereur visiblement interloqué, et qui ne semblait pas comprendre le sens de la question, eut un regard étonné. La plupart des journalistes eurent le même regard, avec en plus de l'indignation...

- Excusez-moi, Monsieur. Je ne crois pas saisir le sens de votre question. Je ne peux donc y répondre. Pourriez-vous la reposer ?

Le journaliste répéta sa question:

Seriez-vous prêt à sacrifier votre pouvoir pour la démocratie?

Des chuchotements se firent entendre dans toute la salle. Des visages outrés se dirigèrent en vue du journaliste du Globe Libre. Celui-ci rougit un peu, devant tant d'yeux le regardant. L'Empereur, à qui un des ses conseillers avait chuchoté à l'oreille quelque chose, ne se décompasa pas et répondit :

- Me sacrifier pour la démocratie ? Non... excusez-moi... Sacrifier mes pourvoir pour la démocratie ?La question ne se pose même pas. Le Belondor est une démocratie. Je n'ai donc aucune raison de réduire mes pouvoirs. Visiblement, le Globe Libre dans son obsession anti-impérialiste oublie d'ouvrir les yeux sur la réalité du Belondor et préfère rêver de celle-ci.

L'Empereur sourit, mais les autres journalistes dans leur majorité rirent de vive voix, ce qui eut pour effet de vexer le journaliste du Globe Libre, qui rougit encore plus.

Une question de la part de "L'Impertinent", Votre Majesté :

L'évolution du régime vers une certaine libéralisation et donc, plus de démocratie, impliquera-t-il une séparation plus stricte et donc moins déséquilibrée des pouvoirs(exécutif, législatif et judiciaire) ? Si oui, quels seront les changements majeurs dans ce domaine ?

L'Empereur comprenait où souhaitait en venir la journaliste de L'Impertinent. Il sourit donc et répondit :

- Mademoiselle, nos institutions sont un héritage de celles de 1969, car, comme vous le savez, nos institutions furent amendées en 1969. Il y eut après la dictature merksiste-luniniste. Lors de la Restauration, j'ai remis en place la Charte de 1839 amendée plusieurs fois, dont en 1969, par exemple. Ensuite, nous avons institué une nouvelle Charte, qui fut amendée en novembre.
Nos institutions font notre force. Elles sont équilibrées et démocratiques. Il y a encore, peut-être, quelques avancéesà faire, mais nos institutions resteront les mêmes dans l'idée. Les trois pouvoirs sont actuellement séparés. Mais pas assez au goût de certains, et même du mien. C'est pourquoi nous allons faire des avancées sur la séparation des pouvoirs, notamment celui du judiciaire. D'aillurs, un projet est déjà en route au Conseil de la Charte.
Cependant, tous le monde sait à quel point je suis attaché à la notion de démocratie autoritaire. Ce principe restera en vigueur. Ce qui veut donc dire que le législatif restera subordonné à l'exécutif comme c'est le cas en Francie, par exemple. Cela ne nuit en rien à la démocratie. D'ailleurs, le légisaltif n'est pas subordonné à l'heure actuelle si l'on est objectif, ou tout du moins, ce n'est pas mon avis... La stabilisation des institutions est importante. Le Belondor est une démocratie et le restera. Elle le deviendra même encore plus. Car, en effet, la libéralisation dont j'ai fait allusion dans mon iscours sera celle de la libéralisation des idéologies politiques, mais aussi religieuse. Cela reste de la libéralisation, mais pas celle dont vous avez parlé, et je le regrette sncèrement, car elle est au moins aussi importante que celle des institutions, si ce n'est plus.

L'Empereur eut un sourire une fois sa réponse terminée...

Une autre question pour "L'Impertinent", votre Majesté :

Pardonnez-moi, mais comment les institutions peuvent-elles être (je vous cite)équilibrées et démocratiques, si le législatif reste subordonné à l'éxécutif ? Comment peut-on parler de séparation des pouvoirs, alors que le Sénat élu a une marge de manoeuvre bien réduite(il vote les lois mais ne peut les amender)face à une chambre des chevaliers nommés par Votre Majesté et non élus, qui a le dernier mot face au sénat ? Je ne vois pas où sera le changement...
Enfin, j'aurai une dernière question pour votre Majesté :
Quelle garantie d'indépendance le judiciaire aura-t-il par rapport aux autres pouvoirs, si les juges sont nommés par Votre Majesté ?

Je remercie Votre Majesté.

Une journaliste de " La Glorieuse Monarchie " répondit a sa collègue :

-" Une rumeure court sur le projet dont nous a parlée Sa Majesté. L'Empereur nommerait effectivement les Juges de la Cour Impériale de Justice, l'organe suprême judiciaire, mais le Sénat pourrait quéstionner lesdits nominés.

Il semblerait aussi que Sa Majesté puisse faire véto contre un amandement, et celui-ci serait alors rééxaminé par le Sénat, la Chambre des Chevaliers, et la Cour Impériale de Justice. Ainsi, un plus grand champ de manoeuvre nous serait concédé sans pour autant que Sa Majésté ne puisse plus appliquer sa politique de démocratie autoritaire, tellement bénéfique au pays.

Mais, encore une fois, ce ne sont pour le moment que des rumeurs... "

Erasmus Nerym a écrit:

Une journaliste de " La Glorieuse Monarchie " répondit a sa collègue :

-" Une rumeure court sur le projet dont nous a parlée Sa Majesté. L'Empereur nommerait effectivement les Juges de la Cour Impériale de Justice, l'organe suprême judiciaire, mais le Sénat pourrait quéstionner lesdits nominés.

Il semblerait aussi que Sa Majesté puisse faire véto contre un amandement, et celui-ci serait alors rééxaminé par le Sénat, la Chambre des Chevaliers, et la Cour Impériale de Justice. Ainsi, un plus grand champ de manoeuvre nous serait concédé sans pour autant que Sa Majésté ne puisse plus appliquer sa politique de démocratie autoritaire, tellement bénéfique au pays.

Mais, encore une fois, ce ne sont pour le moment que des rumeurs... "

Très bien. Je vous remercie pour ces précisions. Mais peut-être qu'un débat pourrait avoir lieu, au parlement du moins ?

L'Empereur eut un rictus de surprise mais qui pouvait également passer pour de la satisfaction. Il répondit :

- Mademoiselle, d’où sortez-vous que les sénateurs ne peuvent faire des amendements ? Ils le peuvent ! Je ne comprend absolument pas ce que vous voulez dire. Je pense que vous auriez pu vous renseigner avant de poser une telle question, passez-moi le terme, absurde, qui vous fasse passer pour une idiote, alors que vous ne l’êtes pas selon mes sources sûres, et vous tourne en ridicule.

Personne n’osa trop rire, car l’Empereur portait un regard bienveillant sur la journaliste, mais, regardait aussi les autres journalistes, qui n’avaient encore posé aucune question, de les mettre au défi de rire alors qu’il n’avait pas eu le courage d’interroger Sa Majesté… Il reprit :

- Je vais également répondre à vos questions. Le judiciaire aura tout indépendance vis-à-vis de moi. Je n’ai nullement l’intention d’intervenir dans ses décisions. Nous avons en fait l’idée de faire fusionner la Cour Impériale de Justice et le Conseil de la Charte. C’est pour cela que le projet propose que je nomme les juges : pour la partie institutionnelle. Pour la partie judiciaire, je n’interviendrai pas. D’ailleurs, le projet actuel propose de m’enlever le droit de siéger au Conseil de la Charte, qui s’appellera donc la Cour Impériale de Justice. C’est donc, comme vous le remarquerez une nouvelle avancée démocratique. Il y aura désormais neuf juges plus un président, et je ne ferai parti de cette Cour. C’est donc plus de démocratie.
Quant au Sénat, il dispose de déjà beaucoup de pouvoirs. C’est en fonction de sa composition que je nomme le Gouvernement, sinon ce dernier ne pourrait travailler. C’est lui qui vote les lois en premier et peut donc refuser des lois sans que la Chambre des Chevaliers n’ait eu une seule chance d’étudier celles-ci. Enfin, il peut amender toutes les lois, ainsi que d’en proposer de nouvelles. Je ne vois pas en quoi il est subordonné. En réalité… il ne l’est pas. Une autre question ?

La journaliste sourit des réponses de Sa Majesté, et l’Empereur ne put s’empêcher de faire de même…

Sa Majesté Nabelnine 1er a écrit:

L'Empereur eut un rictus de surprise mais qui pouvait également passer pour de la satisfaction. Il répondit :

- Mademoiselle, d’où sortez-vous que les sénateurs ne peuvent faire des amendements ? Ils le peuvent ! Je ne comprend absolument pas ce que vous voulez dire. Je pense que vous auriez pu vous renseigner avant de poser une telle question, passez-moi le terme, absurde, qui vous fasse passer pour une idiote, alors que vous ne l’êtes pas selon mes sources sûres, et vous tourne en ridicule.

Personne n’osa trop rire, car l’Empereur portait un regard bienveillant sur la journaliste, mais, regardait aussi les autres journalistes, qui n’avaient encore posé aucune question, de les mettre au défi de rire alors qu’il n’avait pas eu le courage d’interroger Sa Majesté… Il reprit :

- Je vais également répondre à vos questions. Le judiciaire aura tout indépendance vis-à-vis de moi. Je n’ai nullement l’intention d’intervenir dans ses décisions. Nous avons en fait l’idée de faire fusionner la Cour Impériale de Justice et le Conseil de la Charte. C’est pour cela que le projet propose que je nomme les juges : pour la partie institutionnelle. Pour la partie judiciaire, je n’interviendrai pas. D’ailleurs, le projet actuel propose de m’enlever le droit de siéger au Conseil de la Charte, qui s’appellera donc la Cour Impériale de Justice. C’est donc, comme vous le remarquerez une nouvelle avancée démocratique. Il y aura désormais neuf juges plus un président, et je ne ferai parti de cette Cour. C’est donc plus de démocratie.
Quant au Sénat, il dispose de déjà beaucoup de pouvoirs. C’est en fonction de sa composition que je nomme le Gouvernement, sinon ce dernier ne pourrait travailler. C’est lui qui vote les lois en premier et peut donc refuser des lois sans que la Chambre des Chevaliers n’ait eu une seule chance d’étudier celles-ci. Enfin, il peut amender toutes les lois, ainsi que d’en proposer de nouvelles. Je ne vois pas en quoi il est subordonné. En réalité… il ne l’est pas. Une autre question ?

La journaliste sourit des réponses de Sa Majesté, et l’Empereur ne put s’empêcher de faire de même…

Votre Majesté, je vous remercie pour cette réponse, mais, avec votre permission et sauf votre respect, je voudrais revenir sur un point qui me parait important. Je me suis mal exprimée sur la question des amendements et j'en demande pardon à Sa Majesté. Je viens de relire la charte, qui me confirme vos dires. Cependant, un point me paraît toujours contestable : La Chambre des Chevaliers ,Assemblée nommée par l'Empereur, peut refuser une loi proposée par le sénat et demander seule une révision de la Charte.
Article trente-huitième: La Chambre des Chevaliers peut refuser l’adoption d’une loi adoptée par le Sénat ; il peut également demander à l’unanimité une révision de la Charte. Le Sénat peut proposer des lois et les adopte, néanmoins, l’avis de la Chambre des Chevaliers l’emporte sur celui du Sénat. La Chambre des Chevaliers n’a pas l’initiative des lois, mais elle peut demander une relecture de la loi au Sénat.
Sachant que les chevaliers sont nommés par Votre Majesté, n'y a-t-il pas là déséquilibre au détriment des sénateurs ? Il est indéniable que le sénat est subordonné à la chambre des chevaliers...

L'Empereur parut pour une fois gênée par la question, bien qu'il continua à sourire, et répondit :

- En effe, il est vrai que vous avez raison là-dessus. Je n'ai trop osé changer ceci, aussi incroyable que cela puisse paraître. En effet, malgré mon autorité, mon charisme et mon talent de persuasion, je n'ai osé tocher à cet héritage de la Charte de 1839. Je le reconnais. Mais je pense que, désormais que le peuple demande des comptes là-dessus, tout du moins une certaine catégorie du peuple, je vais engager cette réforme.

Là, de grandes discutions à voix hautes se firent dans la salle, avec des comentaire tels que "annonce sensationnelle", "un grand pas" ; et d'autres moins optimistes qui disaient "terrain miné pour l'Empereur ", "hostilité des conservateurs du PSM". L'Empereur, imperturbable, continua à sourire.

Je vous remercie pour cette réponse concrète. Une autre question, pour "L'Impertinent", avec votre permission, Votre Majesté :

Quel est l'intérêt de faire entrer des partis extrèmes(de gauche comme de droite) au parlement ? N'y a-t-il pas là un risque 1)de voir les partis modérés débordés et 2)de voir le parlement affaibli(des réformes pouvant être bloquées)?

L'Empereur sourit et répondit d'un ton plus que jovial :

- Je croyais que vous vouliez plus de démocratie ?

Des rires eurent lieu et la journaliste elle-même rit...

(Erica se reprit, apès avoir apprécié le trait d'humour de Sa Majesté)

Certes, Votre Majesté, mais ne craignez-vous pas que "tolérer des choses intolérables" puissent, à la longue, être néfaste pour l'existence et la bonne marche d'une démocratie ?

L'Empereur, toujours souriant, répondit :

- Non, je ne le pense pas. De plus, l'extrême-droite s'est vue autorisée, alors que la loi lui interdisait de l'être. Il est donc normal que l'extrême-gauche le soit, même si cela nous rappelle un obscur et pas si lointain passé. De plus, le PNS représenterai 6% des électeurs et l'extrême-gauche apparemment 11%, ceci étant dû certainement à l'héritage que nous ont laissé 27 ans de communisme. Devons-nous donc mettre 17% des Belondaures volontairement à l'écart ? Je ne le pense pas. Je le répète, je pense que le radicalisme vient de l'exclusion. En excluant volontairement 17% de notre électorat, nous les radicalisons.
Je pense que si l’électorat de ces partis ne faiblissent pas c’est que nous aurons mal fait notre travail. Si nous le faisons convenablement, moins de gens voteront pour eux car leurs arguments ne seront plus valables.
Enfin, le Sénat doit représenter toutes les opinions politiques comme le rappelle l’article vingt-troisième de la Charte. Il est donc normal que ces 17% de Belondaures soient représentés. De plus, avec le projet d’amendement de la Loi sur l’élection des sénateurs, il faudra au moins avoir 5% des votes pour être représentés, ce qui élimine les petits partis. D’ailleurs, vu leur poids probable au Sénat, il est fort peu probable qu’il entrave la marche réformatrice de notre nation.

L'Empereur ne voyait plus de main se lever. Il aperçut pourtant un des journalistes de BTV 1, qui retransmettait les voeux. Il dit donc :

- Personne n'a plus de question ? Même pas vous, les journalistes de BTV1 ? Vous avez pourtant été bien silencieux...

Il leur avait dit cela d'un sourire radieux...

Majesté, bien que nous ne nous présentions pas comme de brillants impertinents ( regard vers la consoeur), l'actualité de ce début d année n'est guére souriante à quelques patés de maison de ce Palais, un grand quartier de la capitale est hors de controle et depuis un temps certain, les autorités impériales vont elles solutionner ce probléme, qui inquiéte le bélondor.

L'Empereur, toujours souriant, répondit :

- Le Préfet de la sécurité, M. Heerburus n'a pas réussi à résoudre ce problème. Nous comptons donc sur M. Nerym, nouvea Préfet de la Sécurité, pour résudre cette crise. Je vous annonce tout de même que nous avons la situation bien en main et que nous contrôlons son expansion. Nous discutons avec les responsables de la communauté religieuse halawiste. Nous sommes certains que nous trouverons un accord. Pour cela, nous pensons à associer les halawistes à un concordat, qi se fera sous l'égide de l'excellent Consul qu'est M. le Comte Emmanuel de Cancraces. il fait un travail excellent et je l'en remercie.
La situation n'empire pas dans la ville de 50 000 qui se nomme Karrifen où habites 30 000 halawistes. Cette ville de banlieue reste sous notre contrôle. La situation ne nous échappe pas, nous la contrôlons !!!

Autre sujet pour le nouveau Prefet les attentats anti homosexuels où en sommes nous?

L'Empereur souriant se contenta de dire :

- L'enquête suit son cours... Les coupables seront arrêtés et jugés ne vous en faîtes pas. Il n'y aura aucun privilège ou traitement de faveur.

Majesté des rumeurs courent en ville sur un proche remaniement du Gouvernement, pouvez vous nous en dire plus?

L'Empereur sourit avant de répondre :

- Que ces rumerus sont fondées car il y aura bien un remaniement gouernemental... après les élections... rien de bien nouveau en somme.

Les journalistes ainsi que celui de BTV1 rirent.

et pour terminer sur une note optimiste pour l'année qui vient, y a t il a attendre des avancées sociales, si oui les quelles ?