L'Empire du Belondor
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Micronation s'inspirant du Premier et du Second Empire français ainsi que de la Rome antique.
 
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 L'Impertinent : numero 9

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Erica Lahan

Erica Lahan


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MessageSujet: L'Impertinent : numero 9   L'Impertinent : numero 9 EmptySam 14 Avr - 19:48

Politique :
"Ni droite, ni gauche...Belondaure !" Le nouveau parti déguisé de l'empereur....


Depuis le fameux discours impérial en Ardanie, on attend toujours l'application de la fameuse doctrine économique appelée "nabelnisme". Ne serait-ce encore qu'un nouvel effet d'annonce, caractéristique d'une lubie impériale ? On pourrait le croire, comme on pourrait croire que l'empereur règne mais ne gouverne pas, tant ses voeux, aussi pieux soient-ils, semblent dénués d'effet et en porte à faux avec les mesures économiques et sociales du consulat à l'économie. Mais peut-être que Sa Majesté est-elle partisane d'une séparation des tâches, à défaut d'une réelle séparation des pouvoirs : à elle les déclarations d'intentions, aux autres leur application. On peut donc imaginer que l'empereur espère que quelqu'un d'autre mettra en place le nabelnisme pour lui. Encore un voeu pieux.
Dans ce contexte, comme à point nommé, la récente démarche d'un tard venu sur la scène politique, le marquis Dilomen de Razard, ne peut que réjouir Sa Majesté. Un "pur Razard", sans doute...
Le 09 avril, le marquis décide de créer l'Union Impériale et Populaire. Ce mouvement se revendique ouvertement comme étant une formation "à vocation politique nabelniste". Il défend "une économie de marché régulée pour permettre la protection des salariés" et "conserver la souveraineté de la Nation face aux entreprises"(sic) ; et prône une "Monarchie semi-parlementaire"(re-sic). Il veut enfin défendre l'idée "d'un patriotisme dans tous les domaines : culturels, économiques, politiques et sociaux". Tout un programme !
Ce mouvement semble aussi cultiver le paradoxe : outre le fait d'accoler ensemble deux termes contradictoires-"impérial" et "populaire"(ce qui ne veut rien dire du tout), il se veut "au-dessus des partis"." Au-dessus des partis" ? Est-ce possible ? De même, comment est-il possible qu'un régime puisse être "semi-parlementaire" ? Est-ce à dire que l'UIP souhaite que le sénat soit à moitié plein ? Ou plutot une main-mise de l'exécutif-déjà bien réelle-sur le législatif ?
A ce sujet, le parti a bien failli ne pas voir le jour, à cause de cette fameuse revendication d'être "au-dessus des partis". Les honorables juges de la CIJ ayant, en effet, jugé impertinent qu'un mouvement politique puisse se croire "au-dessus" des autres partis. Car, après tout, l'empereur n'est-il pas le seul à être au-dessus des partis ? A moins que l'UIP ne constitue les prémices d'un futur parti unique ? "Union du Monarque Populaire" aurait été plus juste, car quel parti peut se targuer d'être au-dessus des autres, si ce n'est celui de l'empereur ? Et dans ce cas, pourquoi tolérer les autres partis ? Il n'y aura alors plus qu'à inventer le "pluralisme unitaire"...
Conciliant, le marquis Dilomen de Razard a préféré renoncer au blaze litigieux, se contentant de se déclarer "ni droite, ni gauche"....Un tel refus de se positionner sur l'échiquier politique aurait de quoi en rendre plus d'un schyzophrène. En attendant, le mouvement est au centre des discussions de la CIJ : ce qui n'est déjà pas si mal !

Portrait
Gibenine malheureux en politique, heureux en treillis

Gibenine Heeruburus aux affaires a-t-il changé ? La réponse à cette question est bien entendu intéressante. Chacun se souvient de l'expérience de son passage au département de la sécurité, dépendant du consulat de l'intérieur, consulat à l'époque dirigé par le prince Ismarkus d'Eslagne : nommé préfet de la sécurité par l'empereur, il avait eu mainte fois l'occasion de se défouler en se livrant à la chasse aux immigrés ou aux minorités non-syistes. Ses rares propositions de lois portaient sur l'immigration(avec la bénédiction de son tuteur, le prince Ismarkus)ou l'organisation de la police.

A peine élu vice-roi de Triterres, le 15 février, il juge bon de laisser toute originalité au vestiaire. Changer demandait peut-être trop d'effort intellectuel pour lui. Et monsieur Heeruburus est un homme qui préfère garder ses repères. En témoignent les mesures ci-dessous, prises pour sa vice-royauté, où l'on retrouve ses obessions de l'étranger et des défilés : Création d'une police vice-royale disposant de nombreux moyens pour faire appliquer l'ordre dans la vice royauté ; Le nombre d'étrangers par ville ne doit pas excéder 10% ; La fete nationale dans la vice royauté sera suivi d'un défilé de l'armée et de la police ; Toutes les 2 semaines la police organisera un meeting pour discuter de son efficaciter dans la vice royauté ; Les étrangers n'auront pas le droit de rentrer dans la police ; Destructions des guehttos ; Construction de stades de football dans les villes ; Soutient financier aux citoyens sans emplois ; Construction de HLM ; Préférance nationale dans tous les domaines. Ceux qui craignaient qu'Heerburus ait changé peuvent se rassurer : on reste en terrain connu. Quand il ne chasse pas l'immigré, Gibenine sort le soir, de préférence à une heure tardive pour ne pas attirer l'attention, pour rencontrer le chef d'un groupe d'extreme droite afin de discuter de la politique et le persuader de faire des actions violentes et marquantes contre "les ennemis du pays". Du cerveau fertile de notre bon Heeruburus jaillissent les idées suivantes : manifestation de tous les citoyens d'extreme droite du pays ; multiplication des groupes violents et provocateurs dans les championnats de football du Belondor. Ambitieux, il se promet même "de faire quelque chose au sénat". Comme il le dit lui-même : "Les extremistes ne sont pas morts,nous reviendronts pour briser la menace rouge". Enverra-t-il ses "hooligans" au sénat, pour animer les séances ? Cet homme charmant, apôtre de la liberté d'expression, a même eu l'idée(il nous étonne parfois), un 28 février, d'attaquer avec ses groupes votre journal favori, "l'Impertinent", qualifié de " journal gauchiste et anti-Belondor". Car pour ce brave Gibenine, le monde est simple : tout ce qui est à gauche du PNS(pas difficile pour un parti situé à l'extrème droite) est "gauchiste" ou "rouge", y compris l'UDB(devenu parti social-travailliste)et sans doute le PSM. Ce projet, découvert par la police, n'a jamais vu le jour : à défaut de plastiquer "L'Impertinent", Gibenine pourra toujours astiquer son fusil.
Cet adepte des solutions extrèmes ne craint pas de soutenir la peine de mort à Triterres, qu'il considère comme une arme de dissuasion massive pour lutter contre la criminalité. En cela, celui qui a maintes fois prouvé que le ridicule ne tue pas(il est toujours vivant)ose être à contre-courant des volontés impériales ? Serait-il plus impérieux que Sa Majesté, qui a largement fait campagne pour l'abolition de la peine de mort-effective aujourd'hui ?
En tout cas, si d'aventure, notre bon Gibenine devient empereur, il n'ira sûrement pas "expliquer sa politique" devant le parlement. Car le bonhomme sait combien l'exercice est périlleux. Jugeons-en plutot : Le 26 mars, la Congrètiste de Triterres, Mlle Royel, membre de l'UDB, lui demande de se justifier sur les incohérences de sa politique et de certaines de ces affirmations : Le nombre d'étrangers par ville ne doit pas excéder 40%. et Les étrangers n'auront pas le droit de rentrer dans la police.
"Depuis quand une ville belondaure a une population de 40% d'étrangers, en sachant que le plus fort taux ce doit être à Kariffen, avec 19% ; et depuis quand des étrangers peuvent rentrer dans la fonction publique qui est obligatoirement de nationalité belondaure ?" demande-t-elle fort à propos.
Sans se démonter, Gibenine reconnaît naïvement ne pas avoir "vérifier les chiffres", ce qui ne l'a pas empêché de proposer des mesures en toute méconnaissance de cause. "C'est de l'incompétence !" déclare Mlle Royel au vice-roi qui tente de rectifier le tir : "Le nombre d'étrangers ne doit pas dépasser 10%. Pour la fonction publique vous avez raison,il ne peuvent pas y accéder."
Face à ses adversaires politiques de la gauche modérée et du centre, qualifiée à tort de "gauchos"(c'est décidemment une manie), qui l'attendent au tournant sur sa politique considérée comme raciste, il affiche sa détermination : "Je n'échourais pas." Cependant, il est à croire que ce redoutable exercice de questions-réponses ait épuisé les forces du vice-roi Heeruburus, puisqu'il quitte la séance avant d'avoir répondu aux questions. Le 04 avril, certainement mortifié par cette expérience, il annonce sa démission. La fonction de Vice-roi n'était certainement pas dans les gènes de monsieur Heerburus. Son discours d'adieu a été suivi d'émeutes provoquées par des ultranationalistes et dont furent victimes des supposés communistes ou sympathisants. A ce jour, Gibenine n'a jamais été inquiété par la justice, pour incitation à la haine raciale et propos xénophobes entraînant des troubles à l'ordre public. Sans doute parce qu'il sait prendre ses précautions en cas de coup dur....Et les protecteurs ne sont jamais bien loin.

Ismarkus soigne son protégé Heerburus

Malheureux en politique(il faut savoir parler et argumenter), Gibenine n'est vraiment heureux qu'en treillis. Et, même à la rue, il sait où trouver une assiette de soupe chaude : quoiqu'il arrive, son grand protecteur, Ismarkus d'Eslagne ne manque jamais de l'accueillir en son sein. Libéré de toute obligation politique, capitaine de la légion, il peut davantage se consacrer à sa chère "section T". Mais non content de s'occuper à entraîner ses troupes dans des conditions extrèmement réalistes(Entrainement avec balles réelles dans un endroit désertique.
Durée:4 jours), il filme les combats de la section T au Demonaco et réalise des videos. Le genre à être interdites aux moins de 18 ans pour leur extrème violence. Pas de quoi effrayer le Grand Moff qui semble trouver ce genre de cinema à son goût. S'il juge ce bon Gibenine plutôt "extrèmiste", il sait reconnaître sa valeur de soldat. Et quand il s'agit d'efficacité, le Grand Moff n'est jamais regardant sur l'origine. Contrairement à Heeruburus, il n'est pas raciste....

Economie :
Shingen Itosamen : "de mal empire( Corporation)" ?
Le roi de la diversification semble plus être celui de la dispersion...

Comptant parmi les derniers naturalisés belondaures, monsieur Itosamen est ce que l'on peut appeler quelqu'un "qui en veut". Seulement, sait-on vraiment ce qu'il veut ? Et lui-même, le sait-il ?
Retour sur l'ascension économique de notre personnage :
Le 23 mars, à peine naturalisé, Shingen cherche comment contribuer à la première démocratie du micromonde qu'est le Belondor. Comme divinement inspiré, il croit trouver sa voie dans le domaine économique, et sa voie passe par "Empire Corporation", pense-il. Modeste, il postule un poste d'employé au sein du groupe de monsieur Tarsion : "Avec un bon salaire naturellement" dit-il en homme qui ne perd pas le sens des priorités. La réponse du fondateur du groupe dépasse ses espérances : "Cher Itosamen", lui répond personnellement monsieur Tarsion, "je cherche actuellement quelqu'un pour me decharger de plusieurs futurs travaux administratives. Pour ceci je vous propose deux postes, premièrement celui du directeur du Journal "Le Globe Libe" qui est un journal qui à urgentement besoin d'un coup de jeunesse. Deuxièment celui de Vice-Directeur de la Compagnie Aérienne de Brasilia Air, si vos travaux me satisfaise je vous nommerez plus tard directeur. Est-ce que ceci vous interesse? Si vous accepter vous aurez un salaire de 105'000 Sb par mois." Ravi, Shingen accepte le job et se retrouve bientôt à la tête d'un gigantesque empire qui pèse 300 millions de SB et comprend, outre le journal "Le Globe" en perte de vitesse, le transport civil aérien, la Construction immobilière et une Agence immobilière. Par la suite, il faut avouer que la stratégie de gestion du groupe nous échappe : peu intéressé par la presse et la liberté d'expression qui va avec(il ne semble admettre qu'une opinion : la sienne), il lâche "Le Globe" qui vole en éclat et délaisse Ironia Construction. Les curieux peuvent d'ailleurs visiter le 83ème étage du siège du groupe : il est désespéremment vide. A quand une loi pour récupérer les bureaux inoccupés et en faire des logements pour les SDF ? Quant à Brasilia Airline, la compagnie ne semble pas atteindre des résultats aériens, bien que celle-ci prétende afficher un bénéfice de 3. 408'000 Sb, soit 18'360'000 Sb tous les 15 jours. Mais Shingen ne manque pas d'air : tenter de redynamiser des secteurs à bout de souffle ne l'intéresse pas vraiment. Plutôt que de se contenter de ce qu'il a, il préfère acquérir de nouveaux jouets et multiplier les filiales. Ainsi, le 1er avril(cela ne s'invente pas), il se lance dans les assurances, avec "Empire Assurance & Co". Il est toujours bon de penser à l'avenir : pense-t-il à assurer ses entreprises en perdition ? Mais notre capitaliste aux dents longues ne saurait s'arrêter en si bon chemin : lassé sans doute par les courriers aériens, il lance "Blue-Shingen", le 8 avril, spécialisée dans la mise à disposition d'une liaison d'internet et d'un reseau de courriels. Le dossier à peine chaud est suivi par un nouveau projet de création d'entreprise :
Tejodo Technologie(10 avril), spécialisé dans l'informatique ! Ouf ! Cet homme pressé s'arrêtera-t-il un jour ? Il serait néanmoins faux de réduire monsieur Itosamen à un simple capitaliste : la politique l'attire. Comme si l'absence du PNS, parti d'extrème-droite raciste et xénophobe maintenant disparu-manquait, Shingen a eu, un temps, l'idée de créer son propre parti d'extrème-droite. Idée vite abandonnée, cependant. Heureusement. Car, après l'inflation des lois inutiles et la profusion d'entreprises laissées à l'abandon sitôt créées, avoir autant de partis que de belondaures aurait peut-être été de trop. De quoi donner des boutons à un Heerburus si prompte à classer les gens par catégorie et par race. On l'a échappé belle. Mais Shingen, en homme jamais comblé, semble toutefois conscient que l'argent n'est pas tout, dans cette vie : il prend le temps de s'intéresser à la religion syiste et visite sa fameuse basilique, pour discuter de la foi avec les prêtres. Monsieur Itosamen a-t-il la foi ? Sans doute. Car, de la foi, il en faut pour croire qu'il suffit de multiplier les entreprises-en négligeant de s'en occuper- pour relancer l'économie. Comme il faut beaucoup de foi pour croire en un système économique qui se base uniquement sur l'accumulation des richesses, sans que l'on soit contraint de dépenser et de consommer. Il est évident que dans ces conditions, il est facile d'aligner des chiffres, donnant l'illusion d'être riche et de contribuer à faire tourner l'économie. D'aucun appelerait cela de l'"onanisme économique".....
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