L'Empereur regarda à travers sa fenêtre les milliers de voitures circulant autour du Palais. Celui-ci, perché sur un plateau, à 100 mètres au-dessus du commun des mortels, l'Empereur pouvait admirer la Captiale de l'Empire, Elbêröhnit. Il voyait la splendeur de sa ville avec la nuit et les élcairages. Les monuments ressortaient magnifiquement.
Mais l'Empereur avait du travail. Il ne pouvait flaner toute cette fin de soirée. Il avait passé une journée éprouvant entre la tentative de coup d'Etat au Demonaco et les affaires internes toujours aussi prenantes, évidemment.
Il s'était enfin décidé à traiter tous les dossiers qui s'étaient empilés au cours des précédentes journées. Des fois, il lui arrivait d'envier les simples citoyens avec leurs tracasseries si futiles et simples à résoudre et qui se plaignaient tous le temps. Alors que lui avait un pays à diriger et à protéger.
Il commença alors à classer d'abord les dossiers. Certains dataient de plusieurs semaines. Comme celui-ci : "Maurésie".
Le voilà ! Il le feuilleta et oussa un immense cris de joie qui dut retentir dans toutes les pièces du Palais Impérial Ceronine II. C'était le traité de reconnaissance mutuelle entre les deux nations, si longtemps égaré. La preuve était là ; le Belondor et la Maurésie avaient un traité en commun.
Il appela alors sa secrétaire :
Ana ? Veuillez me convoquer de suite le Consul des Affaires Etrangères. Merci bien.
Il se relâcha alors. Toute la tension nerveuse qui s'était accumulée s'évapora comme par enchantement. Il était enfin satisfait. Sa journée n'était visiblement pas que perdue...